| |
BOITE A OUTILS
POUR ANIMATEURS
Occuper la
Fonction d'Assistant Sanitaire en ACM
Retour
SOMMAIRE |
(D’après les documents de R. HOCHART) - Version
Livret type Word 2010 en livret
: imprimez recto verso, pliez en deux et former le livret
-
Version PDF -
Version PC à
consulter sur ordinateur avec sommaire interactif.
Cet(te) œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 2.0 France. |
Le suivi des enfants au quotidien :
Prévenir les risques :
La communication / les relations
|
Qui est
l’Assistant-e Sanitaire (AS) ?
Définition :
Assistant sanitaire, nom de la fonction occupée par la personne
formée et chargée du suivi sanitaire dans les ACM (Accueils
Collectifs de Mineurs).
Obligation ? Arrêté du
20/02/03 art. 2 « Sous l’autorité du directeur, un membre de
l’équipe d’encadrement est chargé du suivi sanitaire. Dans les
centres de vacances (séjours de vacances), il est titulaire le
l’attestation de formation au premiers secours (depuis août 2007, du
PSC 1) »
Qualification ?
L’attestation PSC 1 (Premiers Secours Civils niveau 1) permet
d’occuper cette fonction.
Equivalences ? Oui,
données à tout les détenteurs des diplômes d’Etat des disciplines
suivantes : médecine, chirurgien-dentiste – vétérinaire – sage-femme
– infirmier(e). + Détenteurs de l’AFPS (Attestation de Formation aux
Premier Secours), BNS (Brevet National de Secouriste), et le CSST
(Certificat de Sauveteur Secouriste du Travail) si le titulaire est
à jour dans sa formation continue.
Exclus ? Oui tous exclus
: les étudiants en médecine, les élèves infirmiers, kinés, ou autres
professions paramédicales, les ambulanciers…, les diplômés dans
d’autres pays, sauf les diplômes de secourisme Monégasque, et c’est
tout !
Un BAFA en Plus du PSC 1 ?
Non, ce n’est pas obligatoire, de même que l’expérience en ACM… Mais
faisons preuve d’un peu de bon sens !
AS = Directeur Adjoint ?
Non, pas nécessairement, c’est une fonction supplémentaire qui
peut-être demandée à un adjoint pédagogique, à un animateur ou à une
personne exclusivement chargée de cela. Le statut de l’AS est le
même que celui d’un Animateur.
Notre Conseil : Même si la loi ne l’impose pas, il
convient de recruter sur ce poste une personne développant des
capacités relationnelles avec les enfants et l’équipe pédagogique,
formée (BAFA) et expérimentée. L’AS doit être inclus dans l’équipe
pédagogique au même titre que les autres acteurs. |
L’A.S. est-il-ELLE aussi un
animateur-TRICE ?
Le PSC 1 forme
uniquement à porter secours – Aujourd’hui beaucoup d’animateurs ont
cette attestation en poche. L’AS doit donc être le référent du suivi
sanitaire en ACM.
Pour prendre ses fonctions en main il doit être en capacité :
-
De mettre en
place des projets d’activités sur des thèmes et des sujets lié à
la santé, l’hygiène et l’environnement,
-
De connaître
les différents problèmes liés à l’enfance (métabolisme de base,
psychologie de l’enfant selon l’âge…),
-
De traiter
les soins au quotidien,
-
D’organiser
son infirmerie,
-
De prendre en
charge l’administration liée aux soins et suivi des mineurs,
-
De participer
et de sensibiliser les équipes à la mise en place d’un plan
d’accueil individualisé concernant les enfants porteurs de
handicaps,
-
De
sensibiliser les équipes et les mineurs à l’hygiène alimentaire,
l’hygiène de vie.
|
Assistant ou assistante ?
80% de femmes et
20 % d’hommes : plusieurs raisons expliquent cela…
-
Le côté
naturel et maternel reconnu de fait à toutes les femmes,
-
La peur de la
pédophilie et les suspicions étranges renforcées par le battage
médiatique qui n’est pas fait pour rassurer les parents
lorsqu’il s’agit d’un garçon et qui conduisent les employeurs à
réserver cette fonction exclusivement aux femmes. (Attention
cette pratique est en contradiction avec le code du travail =
discrimination à l’embauche).
-
La proportion
des animatrices est toujours supérieure à celle des animateurs…
Notre Conseil : Garçon ou fille
l’AS doit, avant d’occuper ces fonctions pour la première fois,
avoir un minimum d’expérience dans l’animation avec des mineurs et
notamment en séjour de vacances. Son rôle doit-être clairement
défini avant le séjour et il doit pouvoir proposer et/ou animer des
projets d’activités ou grands jeux dans les domaines qui le
préoccupe de part ses fonctions.
|
Avant le séjour, que sait-on de
l’enfant, du jeune ?
Ce document CERFA
est un modèle… La forme peut-être différente, elle est libre. Aucune
réglementation n’impose ce modèle Cerfa.
Les infos de
santé minimales qu’elle doit contenir pour le bon suivi des enfants
sont les suivantes :
-
Les
antécédents de l’enfant : maladies, opérations…
-
Les allergies
(médicamenteuses, alimentaires, de contact…) et comment les
combattre !
-
Eventuellement les vaccinations effectuées,
-
Le suivi
médical ou traitement en cours à poursuivre pendant le séjour,
-
Le port de
lunettes, appareil dentaire ou auditif, prothèse…
-
Des infos
diverses, énurésie, encoprésie, incontinence, terreur nocturne
ou encore somnambulisme…
-
L’autorisation de prendre toutes les mesures rendues nécessaire
par l’état de l’enfant placé sous la responsabilité du directeur
de l’accueil.
La fiche
sanitaire de liaison.
doc. Cerfa /
doc ASJ
VRAI ou FAUX ?
-
Un
certificat médical pour les activités sportives doit
obligatoirement être joint à la Fiche Sanitaire de Liaison ?
FAUX
-
Le
CM n’est obligatoire que pour la pratique des activités
physiques à risque : 3 sports sont ainsi identifiés : Plongée
Subaquatique, Vol Aérien, Vol Libre
-
Les
informations contenues dans les fiches sanitaires ne doivent pas
être divulguées à l’ensemble de l’équipe. VRAI et FAUX
-
Les
informations indispensables à la mise en sécurité de l’enfant
dans la vie quotidienne et les activités doivent impérativement
être transmises aux animateurs.
-
Le
secret professionnel et le devoir de réserve ne concerne pas
seulement l’AS mais aussi tous les membres de l’équipe.
|
Notre Conseil : L’AS doit éplucher ces documents très
minutieusement. Etre prêt le jour du départ à recevoir et noter des
infos de dernières minutes données par les parents sur le quai de la
gare.
Il n’est pas utile de donner toutes les infos aux animateurs surtout
lorsque celles-ci sont de nature à enfermer les enfants dans des
cases : « hyperactivité » ou « porteur du VIH »… Dans ce dernier cas
il convient de dire à l’équipe qu’un des enfants est porteur du VIH
sans nécessairement dévoiler son identité. Les précautions à prendre
seront les mêmes avec tous les enfants… et les adultes !
|
PENSER A…
|
AVANT LE SEJOUR :
-
Le public : Quel est le
public du séjour de vacances : Age, public spécifique porteur de
handicaps, de maladie, un plan d’accueil individualisé est-il
mis en place ?
-
Où se déroule le séjour :
les hôpitaux, les médecins, les pharmacies, les urgences
disponibles sur place : prendre les coordonnées, les adresses et
éventuellement un premier contact.
-
Préparer le cahier
d’infirmerie où seront consignés les soins pour que celui-ci
soit aussi utilisé au cours du voyage aller- retour.
-
Vérifier que tous les outils
et accessoires nécessaires aux soins soient corrects et en état.
-
Vérifier les dates de
péremption des différents produits pharmaceutiques et renouveler
les stocks en fonction du nombre de personnes.
-
Vérifier et préparer toutes
les trousses de secours.
Nommer et former un remplaçant pour les jours de congés de
l’AS.
-
Prévoir un budget…
EN FIN DE SEJOUR :
-
Faire les comptes et séparer
le remboursable du non remboursable,
-
Remettre les feuilles de
soins et les déclarations d’accidents au directeur,
-
Remettre les traitements
dans les bagages en gardant le strict nécessaire pour le voyage,
-
Faire un inventaire, pour le
séjour suivant et éliminer le périssable,
-
Compléter les fiches
sanitaires dans le but de les rendre aux parents.
|
PENDANT LE SEJOUR :
-
Arrivé sur les lieux,
prendre possession de l’infirmerie : aménagement, préparation
des lieux où seront effectués les soins. Afficher les horaires
d’ouverture, positionner les affiches de sensibilisation à
l’hygiène, la sécurité, la santé..
-
Prévenir le personnel de
cuisine des allergies alimentaires,
-
Informer le directeur de
tout et les animateurs de ce qui les concerne,
-
Récupérer tous les
médicaments trouvés dans les bagages des enfants et les
conserver à l’infirmerie.
-
Mettre en place la
distribution des médicaments (sous ordonnance),
-
Rencontrer dès le début du
séjour tous les enfants, pour faire connaissance et entamer une
relation de confiance, repérer les enfants les plus fragiles
pour les rassurer et mettre ne place un suivi plus spécifique.
|
|
|
Le
fonctionnement de l’infirmerie :
C’est quoi une « INFIRMERIE » ?
Ce que dit la loi : Elle ne parle pas d’infirmerie, elle impose :
-
Un lieu permettant d’isoler
les malades (en séjours de vacances, il faut pouvoir y dormir).
-
Que les médicaments y soient
stockés dans une armoire (pharmacie) fermées à clef.
Ce local fait partie de
l’accueil – Penser à :
-
La déco… Comme pour toutes
les autres pièces…
-
Au fléchage,
-
A la gestion des clefs – on
doit toujours pouvoir y accéder, à tout moment, même si l’AS
n’est pas présent sur le centre,
-
Séparer les filles des
garçons en cas d’isolement temporaire dès 6 ans,
-
La propreté irréprochable –
aérer ce local tous les jours…
Notre
Conseil : Si le centre est porteur d’un thème et/ou d’une
décoration spécifique, ces aménagements et décors ne doivent pas
s’arrêter aux portes de l’infirmerie. Elle fait partie intégrale du
centre, sans parler du fait qu’elle doit-être accueillante.
|
Cliquez
ci-contre pour agrandir l'image et découvrez comment nous vous
proposons d'organiser votre armoire de pharmacie qui devra être
fermée à clé. |
Cliquez ci-dessus pour agrandir
l'image et découvrez comment nous vous proposons d'organiser l'
"parcours" des trousses de secours. |
Que
doit-on trouver dans une trousse de secours ?
Numéros en cas d’urgence :
les services de
secours (Pompiers, SAMU, Police, Centre anti-poisons) ;
le centre, le
Directeur ;
un moyen de
communication (argent, carte téléphonique, GSM…).
Maintien
:
Tissu blanc,
propre dans un sac, en forme de triangle ;
Bande de gaz ;
Bande élastique
;
Epingles à
nourrice ;
Elastoplaste®
(éviter les échauffements aux pieds pendant les randonnées).
Autres
:
Ciseaux à bouts
ronds ;
Pince à
échardes ;
Mouchoirs en
papier ;
Sucre
(hypoglycémie) ;
Papier et
crayon (noter les soins et tracer les piqûres) ;
Couverture de
survie ;
Crème solaire ;
Crème apaisante
pour piqûres (insectes, plantes) ;
Crème contre
les coups ;
Une poche de
froid instantané.
Du papier
toilette, mouchoirs en papier et/ou lingettes nettoyantes pour le
corps ;
Un petit sachet
plastique pour contenir les déchets jusqu’à ce qu’ils soient jetés
|
Lorsque la trousse de
secours "rentre" à l'infirmerie l'AS doit :
S’assurer qu’il ne manque
aucun produit,
Vérifier que tous les
accessoires soient présents,
S’assurer qu’aucun produit
superflu n’a été ajouté,
Assurer le renouvellement des
produits si nécessaire ou remplacer les produits détériorés,
Vérifier les dates de validité
et la durée de validité des produits une fois ouverts (en général 15
jours pour de nombreux produits).
Vérifier la propreté des
trousses emportées. Ne pas hésiter à les passer au lave-linge le cas
échéant.
Récupérer les traitements
médicaux journaliers emportés à l’occasion de la sortie et les
replacer dans l’armoire de l’infirmerie,
Vérifier les mini-registres
des trousses, les consigner dans le cahier d’infirmerie et replacer
de nouveaux mini-registres,
Vérifier les documents type :
N° d’urgence et les remplacer le cas échéant.
Ôter le sachet de déchets. |
Désinfection :
Antiseptique mouillant, non
coloré / Alcool uniquement pour les instruments
Compresses stériles ;
Pansements ;
Sparadrap ;
Gants en latex ou en Vinyle
(Attention vaux allergies), à usage unique ;
Gel antiseptique pour mains
(si pas de point d’eau pour se laver les mains) |
NE JAMAIS UTILISER :
Coton Hydrophile,
Tampon démaquillant,
Teinture d’iode,
Mercure au chrome,
Garrots,
Abaisses langues ou tout autre
matériel médical,
Tous types de médicaments
vendus avec ou sans ordonnance,
Bandelette de suture de type
stéristrip®. |
L’ACOOL - A NE JAMAIS
UTILISER SUR UNE PLAIE :
En revanche, l’alcool est très utile pour désinfecter les matières
inertes comme :
o Les ciseaux,
o La pince à épiler,
o Les surfaces pour poser les
instruments… |
Notre
Conseil : Pas de point d’eau ! Pas de savon ! Pour nettoyer,
vaporiser un peu d’antiseptique sur les mains du soigneur et frotter
les avec une compresse. Ca marche aussi avec de l’alcool si le
soigneur n’a pas de plaie aux mains et doigts. |
Médicaments et autres soins
:
Donner des
médicaments n’est pas sans risque. Je peux me permettre :
- De donner de
l’aspirine pour un mal de tête ? NON
- De donner du
paracétamol pour une douleur si je ne peux pas consulter ? NON
o Vérifier l’âge
et le poids de l’enfant,
o Téléphoner à un
médecin de garde ou au 15.
o Suivre
formellement ses instructions.
o Consulter si
les douleurs ou la fièvre persiste.
- Je peux
appliquer de la crème type KETUM ® pour des douleurs musculaires?
NON
o Les crèmes sont
des médicaments pour la plupart, quelques unes ne présentent pas de
danger : Arnica ou Piqûre d’insecte.
Pratiquer les gestes de premiers secours et strictement réservés aux
animateurs titulaires d’un brevet de secouriste ! NON
- Un enfant de 10
ans peu sauver une personne même en cas d’arrêt cardiaque.
- Pas très sûre
de vous ? Passer votre brevet de secouriste. Mais dites-vous
toujours, mieux vaut casser une ou 2 côtes à quelqu’un plutôt que de
le laisser mourir des suites d’un arrêt cardiaque…
Je peux bander un
membre, en cas de torsion ou de douleurs musculaires et / ou
articulaires ? NON il ne faut jamais bander un membre ou une
articulation mais consulter rapidement un médecin.
Pour prendre la
température : les tests frontaux ne sont pas précis toutefois ils
vous indiquent si OUI ou NON l’enfant est fiévreux… C’est déjà une
bonne indication. Attention ils ne sont pas efficaces en cas de
forte chaleur ou de grand froid (séjours au ski) = Résultats
faussés. Dans ce cas utiliser un thermomètre classique. |
Notre
Conseil : En cas d’urgence extrême INTERVENEZ (protégez,
alertez et secourez). Pour tous les autres cas il faut prendre le
temps de consulter avec l’enfant ou le jeune…
RAPPEL : La médication est formellement interdite dans les accueils
collectifs de mineurs. |
|
Cliquez ci-contre pour agrandir
l'image et découvrez comment nous vous proposons d'organiser votre
cahier d'infirmerie |
Notre Conseil :
Les trousses de secours peuvent être équipées de minis registres
d’infirmerie. Les soins indiqués y seront reportés dans le registre
principal par l’assistant sanitaire, pour mémoire et pour ne
conserver qu’un seul document. Idem pour les séjours courts.
|
Le suivi des
trainements médicaux:
Le tableau ci-dessous permet de
vérifier d’un coup d’œil quel enfant n’est pas passé prendre son
traitement. Il ne se substitut pas au cahier d’infirmerie, il est
complémentaire. Il convient donc de noter dans le cahier ce que vous
avez donné à l’enfant à chaque fois qu’il passe à l’infirmerie…
Matin |
01/07 |
02/07 |
03/07 |
04/07 |
05/07 |
06/07 |
08/07 |
09/07 |
…/… |
Lucas
P. |
X |
X |
X |
X |
X |
|
|
|
|
Moïse
S. |
|
|
|
X |
X |
|
|
|
|
Ahmed
A. |
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
Bryan
D. |
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
Midi |
01/07 |
02/07 |
03/07 |
04/07 |
05/07 |
06/07 |
08/07 |
09/07 |
…/… |
Lucas
P. |
X |
X |
X |
X |
X |
|
|
|
|
Moïse
S. |
X |
X |
X |
X |
X |
|
|
|
|
Ahmed
A. |
X |
X |
X |
X |
X |
|
|
|
|
Bryan
D. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Après-midi |
01/07 |
02/07 |
03/07 |
04/07 |
05/07 |
06/07 |
08/07 |
09/07 |
…/… |
Lucas
P. |
X |
X |
X |
X |
X |
|
|
|
|
Moïse
S. |
|
|
|
X |
X |
|
|
|
|
Ahmed
A. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Bryan
D. |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Soir |
01/07 |
02/07 |
03/07 |
04/07 |
05/07 |
06/07 |
08/07 |
09/07 |
…/… |
Lucas
P. |
X |
X |
X |
X |
X |
|
|
|
|
Moïse
S. |
|
|
|
X |
X |
|
|
|
|
Ahmed
A. |
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
Bryan
D. |
|
|
|
|
X |
|
|
|
|
|
Vous
partez avec un enfant à l’hôpital (transport pompiers) :
- Vérifier si le
taux d’encadrement du lieu sur lequel se trouve l’enfant est
satisfaisant afin de l’accompagner (si possible) à l’hôpital,
- Emporter son
dossier (fiche sanitaire, ordonnance, doc sécurité sociale et
mutuelle…)
- S’il s’agit
d’un accident le « kit administratif accident » que vous aurez
préalablement placé dans l’infirmerie. Ce quitte comprend le
certificat médical initial, la déclaration à l’assureur et
éventuellement la déclaration à Jeunesse et Sports.
- Un moyen de
communication,
- Eventuellement
de quoi grignoter, l’attente à l’hôpital est parfois très longue. |
Recherche
des moyens de santé - Sur
mon lieu de séjour – Sur chaque mini-séjour je sais où trouver :
- Un médecin généraliste
(vérifier qu’il n’est pas en congés),
- L’hôpital ou la clinique la
plus proche acceptant les urgences,
- La pharmacie la plus proche.
Pour la pharmacie de garde contacter le commissariat (17),
- Un dentiste,
- Un cabinet de radiologie,
- Un laboratoire d’analyse
médicale (prise de sang),
- Un kinésithérapeute
(éventuellement),
- Un cabinet d’infirmières.
Notre Conseil : Dans la
mesure du possible accompagnez toujours l’enfant à l’hôpital, quel
qu’en soit la raison. Cela permet de le rassurer. Parlez-lui,
expliquez lui en détail tout ce qui va se passer. Dites-lui que vous
aller appeler ses parents et qu’il pourra leur parler s’il le
souhaite. Parlez-lui de ses parents. |
Les frais médicaux :
REMBOURSABLES
:
- Consultation
chez les médecins généralistes,
- Radiologie,
- Médicaments,
- etc.
Je ne possède pas la carte vitale de l’enfant :
- Le centre
avance les honoraires des médecins et médicaments sur son budget
- Le médecin et
le pharmacien remettent une feuille de soins au patient (à l’AS).
- L’AS remet la
feuille et les documents à l’organisateur,
- L’organisateur
du séjour se fait rembourser par les familles.
- Les familles se
font rembourser par la sécu et leur mutuelle.
Cas particulier de la CMU :
- J’ai une
attestation de CMU que je présente au médecin et pharmacien,
- Les
professionnels de santé effectuent les démarches pour se faire
rembourser directement.
NON
REMBOURSABLES : Ce sont tous les achats que l’AS effectue
pour constituer sa pharmacie :
- Les stocks,
- Le contenu des
trousses de secours,
- Les achats
spécifiques en cas d’ « alerte » de type « grippe A »…
- Les produits de
traitement anti poux si nécessaire…
Le budget de ces
achats est alloué par l’organisateur. Il est beaucoup plus important
en séjour de vacances et séjours courts qu’en accueil de loisirs.
Le budget peut
varier en fonction des circonstances rencontrées par le séjour
(pédiculose, météo, activités sportives…)
|
Notre Conseil :
Conservez tous les documents jusqu’au remboursement intégral. Dans
de très rare cas, certaines familles se font rembourser par leur
mutuelle et sécurité sociale sans rembourser l’organisateur. RAPPEL
: Les professionnels de santé sont dans l’obligation d’accepter la
CMU sous peine de poursuites… |
|
Ci contre des feuilles de soins,
dans l'ordre Médecin et Pharmacien. Ces feuille vous seront remises
en cas de consultation chez le médecin et de retrait de médicaments
à la pharmacie dans le cas ou vous ne pouvez pas présenter de carte
vitale. (lorsque que vous consultez avec un enfant). Ce sont ces
documents, une fois complétés, que vous devez remettre à
l'organisateur et qui permettront aux familles concernées de de se
faire rembourser. |
Anticiper les risques
d’accident : |
Les risques liés à des activités particulières :
Certaines
activités à risques sont confiées à des spécialistes. Ils sont les
garants de la sécurité de leur public et sont généralement très bien
formés là-dessus. Spécifiquement pour leur activité ! Ils ne
géreront pas toujours le fait que les enfants soient correctement
hydratés, soient protégés du soleil, aient pris un repas adapté à
l’activité, etc… ce qui reste l’affaire de tous et ce qui doit aussi
préoccuper l’AS.
D’autres
activités plus bénignes, comme les jeux de plage, peuvent présenter
des risques particuliers. (Effondrement d’une galerie creusée dans
le sable, une raquette qui échappe des mains du joueur…), l’AS doit
donc pouvoir jouer un rôle préventif là-dessus en conseillant et
formant l’équipe d’animateurs.
Les risques liés à des éléments extérieurs :
Avant le
départ, l’AS doit se renseigner sur les conditions d’accueil et les
risques ou tracasseries liés au climat, à la végétation, aux
insectes, etc. pour mettre en place des attitudes, vigilance ou
traitements préventifs le cas échéant. |
Les risques inhérents à la situation particulière du centre :
Même si
les ACM et les écoles sont les endroits où statistiquement les
enfants sont le plus à l’abri de l’accident il n’en demeure pas
moins que des facteurs de risque sont récurrents :
-
Plus
la différence d’âge entre les enfants est élevée plus les
risques sont importants,
-
La
plupart des accidents sont la conséquence de bousculade (dans
les couloirs, dans la cour…) ou lors des activités sportives,
-
Plus
les locaux sont vétustes, plus les accidents sont fréquents,
-
Prévenir c’est :
-
Etre
plus vigilant en « encadrant » lorsque les tranches d’âge sont
mélangées. Les enfants s’entraident certes, mais on ne confie
pas la responsabilité d’un enfant à un enfant !
-
Etre
vigilent sur la vie quotidienne et animer au maximum les
déplacements et la circulation dans les couloirs, (projet de
fonctionnement),
-
Flécher, signaler ou organiser les locaux, matérialiser les
zones à risques.
|
Notre Conseil :
La sécurité domestique est l’affaire de tous. Animateur, personnel
technique, intervenant extérieur, on ne pas la déléguer, la reléguer
ou la négliger. Ce n’est pas parce qu’il y a un AS dans un séjour
qu’il n’y a plus à se soucier de la sécurité. L’AS en est « l’œil
expérimenté » et tous en sont les garants ! |
|
Rôle
formateur de l’AS auprès de l’équipe
pédagogique :
RETABLIR LA VERITE / ETRE PRAGMATIQUE
(envisager
les choses sous leurs aspects pratique, du point de vue des faits !)
:
« On ne peut en aucun cas attraper froid ! »
ORIGINE
DE LA PROLIFERATION DES MICROBES :
-
Manque criant d’aération : grippe, rhumes, angines… sont dus aux
microbes, bactéries ou encore virus que l’on trouve dans l’air et
qui se transmettent de malade en malade.. (comme les angines
l’été…). En hivers nous passons plus de temps dans les pièces
chauffées (parfois trop), nous aérons beaucoup moins et créons ainsi
les conditions de prolifération optimales des microbes et autres.
-
Comportement inadaptés : on se couvre pour ne pas avoir froid et non
pour éviter d’être malade… (ex : plus on est couvert, moins on sera
malade…)
PROTEGER TOUT LE MONDE :
-
Veiller à la bonne aération des locaux, été comme hiver,
-
Veiller à ce que les enfants portent des vêtements adaptés et qui
les protègent selon l’environnement dans lequel ils se trouvent :
lunettes, casquette, bonnet, bottes, chaussures de sports…
-
Encourager les animateurs à passer le brevet de secourisme, les
faire profiter de votre expérience, leur donner envie le cas
échéant. Proposer des piqûres de rappel, favoriser l’accès à une
documentation spécifique… Au fil des années les connaissances
s’émoussent.
-
Expliquer à l’équipe (transmettre), comment utiliser un traitement
d’urgence qui vous aura préalablement était démontré par le médecin
ou l’infirmier, voir le parent de l’enfant. (Faire une piqûre, gérer
une crise d’asthme…)
|
Rôle
préventeur auprès des enfants / des
jeunes :
Améliorer l’hygiène de vie :
-
dans
la vie quotidienne, rappeler les principes de base (lavage des
mains, brossage des dents….),
-
respecter les besoins fondamentaux des enfants / des jeunes en
fonction des tranche d’âge et des activités,
Informer :
-
Mettre en place des affiches dans le centre (www.inpes.sante.fr
– Affiches gratuites et dossier pédagogique en ligne),
-
Mettre en place des infos – des débats sur différents sujets,
-
Réaliser des projets d’activités spécifiques à la prévention : Les
effets de l’alcool, la drogue, l’équilibre alimentaire, la
contraception, la sexualité… (www.lesexpertsdelaprudence.fr
–
www.abeilles-éditions.fr –
www.hygiene-educ.com).
Montrer
l’exemple :
-
Les
animateurs peuvent effectuer en même temps que les enfants des
gestes simples de la vie quotidienne. Ce qui permet de montrer
l’exemple mais aussi de corriger certains gestes qui sont parfois
négligés.
o
Se
brosser les dents,
o
Se
laver les mains avant les repas,
-
Les
animateurs doivent aussi montrer l’exemple en rangeant et aérant
régulièrement leur chambre.
-
Eviter de sanctionner les enfants en leur demandant de passer le
balai ou de ramasser les papiers usagers par exemple. Ce sont des
gestes de la vie quotidienne, comme se laver ou encore préparer le
repas.
Ci-dessous
(cliquez pour agrandir) Un exemple d'affiche que l'on peut accrocher
dans le centre notamment pour les enfants les plus jeunes... |
Notre Conseil :
Un petit rappel en réunion de préparation, avant le séjour, sur
comment soigner une égratignure en toute sécurité, comment prendre
en charge un enfant malade, les conduites à tenir, une bonne hygiène
c’est quoi ? Etc. Tout cela paraît indispensable. |
Notre Conseil :
L’AS, au même titre que les autres, est un animateur. Il doit donc
s’intégrer le plus souvent dans les projets d’animation mis en place
et y participer, quand cela est possible. Il peut tenir un stand de
sensibilisation à l’hygiène et/ou la santé ou proposer des projets
d’activités relatifs à ses fonctions qui seront tout aussi
passionnant que les autres. |
Poux, lentes et autres
parasites :
La
transmission se fait par contacte de cheveux à cheveux ou par
l’intermédiaire d’objets comme les brosses, les peignes, les
oreillers… Les poux ne VOLENT PAS et ne SAUTENT PAS !
Quelle
est la conduite à tenir :
La
pédiculose est une maladie transmissible dans une collectivité
d’enfants, telle que définie par Jeunesse et Sports, qui
recommande dans ce cas :
-
prendre les mesures
d’hygiène nécessaires pour protéger les enfants
o
Ne
pas utiliser les mêmes peignes et brosses pour tous,
o
Espacer d’avantage les porte-manteaux,
o
laver
les taies d’oreiller un peu plus souvent,
-
Appliquer un traitement
efficace et examiner tous les enfants du groupe auquel appartient
l’enfant parasité par un personnel formé à ce dépistage.
En séjour de
vacances on peut aussi rencontrer d’autres parasites tels que les
poux de corps, la teigne, la gale… Ils sont généralement invisibles
et provoquent démangeaisons, plaques rouges sur le corps, boutons…
Il faut absolument CONSULTER UN MEDECIN.
|
Situation de maltraitance /
Violence :
Comment
le sait-on ?
-
Informations préalables
au séjour par les familles ou les services sociaux,
-
On remarque un
comportement étrange de l’enfant,
-
On remarque des coups et
parfois des blessures sur le corps de l’enfant,
-
On recueille des
confidences de la part de l’enfant,
La
maltraitance peut prendre différentes formes : physique,
psychologique et/ou sexuelle. La détection de la maltraitance, n’est
pas quelque chose qui s’organise de manière systématique en début de
séjour ou en collectivité.
Ne pas
mettre en doute la parole de l’enfant : Bien que cela soit toujours
possible, il est rare que les enfants affabulent sur de tels sujets.
Ne pas les croire consisterait à leur infliger une nouvelle forme de
violence.
Attention
pour le signalement : les animateurs qui se trouvent dépositaires de
confidences relatives à une maltraitance doivent mettre en place
toutes les mesures nécessaires permettant de protéger le mineur.
C’est le directeur qui doit faire le signalement. Dans ce cas, le
travail d’équipe et les services de la PMI la plus proche sont
salvateurs
Par « violence », la Convention Internationale des Droits de
l’Enfant (la CIDE) entend « toutes formes de violence, d’atteinte ou
de brutalités physiques ou mentales, d’abandon ou de négligences, de
mauvais traitements ou d’exploitation, y compris la violence
sexuelle » (article 19).
Source :
http://www.ipu.org/PDF/publications/violence_fr.pdf |
Notre Conseil :
Ne jamais stigmatiser les enfants. Les troubles et les maladies dont
ils sont atteints sont strictement confidentiels. CONFIDENTIEL, ça
veut aussi dire aussi qu’il n’est pas nécessaire que toute l’équipe
le sache… |
Notre Conseil :
Ne restez jamais seul à « porter » une situation très difficile.
Dans un premier temps, sans nécessairement révéler le nom de
l’enfant, chercher à vous faire aider et à trouver toutes les
ressources nécessaires pour vous accompagner. |
La sexualité des jeunes :
Rappel :
La majorité
sexuelle est fixée à 15 ans en France ce qui signifie que les
relations sexuelles entre mineurs de moins de 15 ans sont
interdites, mais qui ne veut pas dire que les plus de 18 ans peuvent
avoir des relations sexuelles avec les mineurs sans aucun risque de
poursuite.
« La
sexualité ne doit pas être un tabou »
Mesures
de prévention :
Même si
c’est interdit dans le règlement intérieur, les jeunes ne vont pas
demander l’accord, le consentement ou la bénédiction de l’équipe
d’encadrement pour avoir des relations sexuelles dans un accueil
collectifs de mineurs pour adolescent pas exemple. D’autant que les
pulsions sont très présentes à cet âge.
Se pose
alors la question de la grossesse non désirée ainsi que la
transmission de maladies sexuellement transmissibles.
La solution
rencontrée le plus fréquemment, même si elle fait encore débat, est
la mise à disposition de préservatifs à l’infirmerie. Cette décision
doit être prise par le Directeur et accord en avec l’organisateur.
En cas de
loupé des mesures préventives, restent encore les mesures d’urgence
comme la pilule du lendemain. Elle sera prescrite par un médecin, un
pharmacien, un centre de planification ou d’éducation familiale si
la situation de l’enfant / l’adolescente correspond aux critères
d’urgence. Une démarche auprès des parents pourra être entreprise,
seulement si l’adolescente l’accepte.
Ne pas juger et concentrer son intervention dans le seul objectif de
garantir la sécurité physique, morale et affective des jeunes.
|
Notre Conseil :
Etre très ouvert sur le sujet n’est pas une obligation. Toutefois il
faut savoir orienter les enfants et les jeunes vers des personnes
plus ouvertes sur le sujet dans l’équipe. La règle est de parler de
la sexualité, des différents types de sexualité, de ce qui existe
mais en aucun cas de notre propre sexualité et de notre vie privée… |
Les aspects relationnels avec les familles : |
Avant le séjour :
Quelques
conseils pour bien « démarrer » avec les parents :
-
Se présenter aux parents
et aux jeunes et indiquer sa fonction avant le séjour (réunion
d’information pour les parents), au pire le jour du départ.
-
Questionner parents et jeunes pour connaître les traitements en
cours, le cas échéant (régler les soucis administratifs :
ordonnances, médicaments…) RAPPEL :
aucun médicament ne peut être délivré sans ordonnance.
-
Rassurer les parents
surpris de voir que l’AS « n’a qu’un » brevet de secourisme en leur
indiquant par exemple qu’en cas de doute, le réflexe sera toujours
de consulter un médecin,
-
Prendre en charge les
enfants et jeunes souffrant du mal des transports et prévoir le
« matériel » à cet effet (papier absorbant, sacs plastique….)
Pendant le séjour :
Contacter les parents sans les inquiéter en cas de
soucis :
-
Pour un renseignement
administratif :
« bonjour, je suis untel, l’assistant sanitaire du centre …. je vous
appelle pour un simple renseignement, rassurez-vous. J’aurai besoin
de savoir si… »
-
Pour informer les parents
en cas de maladie d'accident : «
bonjour, je suis untel, l'assistant sanitaire du centre… Je vous
appelle car il est arrivé un petit souci à… Mais rien de bien grave,
rassurez-vous, je vais vous expliquer… »
o
Dans
le cas d'un accident, il est indispensable de pouvoir donner des
informations complémentaires aux parents : compte rendu
radiologique, consultation médicale...
o
Rappel
: L'instruction Jeunesse et Sports numéro 03-020 du 23
janvier 2003 précise qu'il faut informer : «
sans délai de tout accident ou maladie les représentants légaux du
mineur concerné » |
Pendant le séjour (suite) :
Contacter les parents aussi :
-
si l'assistant sanitaire
est confronté à des situations qui l’interpellent :
o
un
enfant ne mange vraiment pas beaucoup,
o
un
enfant a tendance à s'enfuir lorsqu'on lui demande de faire quelque
chose qu’il ne veut pas, …,
o
un
enfant est terrorisé par le noir et ne veut pas dormir seul…
-
Gérer des situations non
urgentes en demandant l'avis des parents comme par exemple une bague
d'appareil dentaire décollée : que fait-on ? Est-ce qu'on attend le
retour à la maison ou doit-on faire réparer sur place ?
En cas de
souci, ne pas hésiter à passer l'enfant à ses parents, lors de
l’appel téléphonique, lorsqu'il a retrouvé son calme et que la
situation est stabilisée.
Parfois
l'appel de l'assistant sanitaire peut suivre celui de l'enfant
(téléphone portable) qui aura probablement appelé sous le coup de
l'émotion. Dans ce cas il faut repasser l'enfant aux parents
lorsqu’il a pris du recul par rapport à sa situation.
Après le
séjour :
Quelques conseils pour bien terminer avec les parents
:
-
rencontrer toutes les
familles des enfants qui ont eu un souci de santé durant le séjour.
(Préciser ou rappeler les soins qui devront être prodigués et
poursuivis). Ces informations seront précisées sur la fiche
sanitaire de liaison de l'enfant qui sera rendue à ce moment-là aux
parents dûment complétée (ordonnance(s) jointe(s)).
-
Si vous avez eu plusieurs
fois les parents au téléphone ne pas hésiter à faire un bilan, une
« conclusion » du travail que vous avez mené ensemble durant le
séjour.
Notre Conseil :
l'aspect communication est très important pour les parents, surtout
en cas de problème, il est l'indicateur de qualité de l'organisation
du séjour. Il convient donc d'y accorder la plus grande attention. |
Les aspects relationnels avec les
enfants / les jeunes :
L’AS doit
absolument être connu(e) par les enfants / les jeunes pour cela :
-
il peut se présenter au
groupe (ou sous-groupes) sous la forme d'une réunion animée ou pas.
-
il peut rencontrer
individuellement les enfants à l'infirmerie. Ceci permet de faire
découvrir les lieux à chaque enfant et de créer une relation de
confiance entre les « deux individus ». Toutefois il ne faut pas que
ce rendez-vous se transforme en visite médicale. Ne pas hésiter à
terminer l'entretien par une question ouverte du type : «
y a-t-il autre chose que tu souhaites m'indiquer ? »
Durant le
séjour, l'assistant sanitaire doit conserver un contact permanent
avec les enfants. Au moment des repas il peut prendre des nouvelles
d'un enfant qui est passé à l'infirmerie, vérifier si les enfants
mangent correctement, etc.
Aider les
enfants qui suivent des traitements à être plus autonomes le cas
échéant. |
Les problèmes intimes avec les
jeunes :
Vaincre
les tabous :
Difficile
d'être assistant sanitaire lorsqu'on est soi-même mal à l'aise avec
les sujets liés à l'intimité : la sexualité, le développement des
caractères sexuels secondaires, les premières règles,…
Toutefois
si l'on n'est pas à l'aise ou si on a l'impression de ne pas avoir
la maturité nécessaire pour répondre de manière adéquate aux
problèmes soulevés il est important d'orienter le jeune vers une
personne en mesure de l’aider.
Ne pas
porter de jugement :
C'est
accepter que les jeunes puissent avoir des orientations, des idées
et des comportements différents de ce que l'on connaît
habituellement ou que l'on reconnaît dans ces propres valeurs.
Distinguer les problèmes de santé des problèmes de comportement
inadéquat en collectivité.
Les
problèmes de santé :
Chez
les filles,
l'apparition des premières règles pendant un séjour est un standard.
Selon son niveau de connaissance sur le sujet, la situation sera
plus ou moins délicate à gérer pour l'assistant sanitaire. Il faudra
en tout cas l'aide d'une animatrice ou d’une adulte du séjour, en
qui la jeune fille a confiance, qui prendra le temps de répondre à
l'inquiétude générée par cette nouvelle situation.
D'autres
problèmes comme une infection urinaire, devront être gérés par un
médecin.
Il est
important que l'assistant sanitaire soit attentif à se prémunir d'un
geste mal interprété ou une situation ambiguë en expliquant ses
gestes, éventuellement en faisant appel à une seconde personne ou en
consultant un médecin directement selon la situation.
Dans le
cas d'un traitement à appliquer sur une zone intime, il sera plus
rassurant et moins gênant pour tout le monde que l'enfant l'applique
lui-même. Pour cela l'assistance sanitaire pourra s’aider de
documents afin d'expliquer à l'enfant comment appliquer la crème le
plus efficacement possible. Il en sera de même pour les
suppositoires parfois prescrits aux enfants.
Chez
les garçons,
les « problèmes » sont plus rares et sont plus souvent liés à des
douleurs (aux testicules) suite à des chutes ou des coups reçus.
L'application d'une poche de glace suffit la plupart du temps à
faire disparaître la douleur. Dans le cas contraire une consultation
rapide est nécessaire surtout en cas d'un testicule douloureux et
enflé (s'il s'agit d'une torsion testiculaire, le délai pour agir
n'est que de quelques heures) ou de présence de sang dans les
urines.
Les
comportements « inadaptés » :
Les
animateurs peuvent être parfois être confrontés à des situations
face auxquelles ils ne savent pas comment réagir.
D'où l'importance d'en discuter
préalablement en réunion préparation du séjour en fonction des
tranches d'âge présentes durant le séjour. Beaucoup de ces
situations sont absolument normales. Elles
sont liées à la curiosité naturelle et à la découverte de son propre
corps et, à partir d'un certain âge, à une volonté de se rassurer
sur le fait que son corps est « dans la norme ». Pour cela, il faut
donc comparer. Elle se voit souvent inadaptée à une vie en
collectivité et il faut intervenir délicatement. Il ne s'agit pas de
poser des interdits mais d'expliquer ce qu'est l'intimité.
Exemples
de situations auxquelles on peut avoir à faire face en centre de
vacances :
-
un
jeune enfant qui porte souvent ses mains dans son pantalon et se
masturbe,
-
des
garçons (généralement à partir de 12 ans) font des concours de
masturbation,
-
des
adolescents qui s'embrassent à longueur de journée,
-
un
jeune enfant qui a un vocabulaire très développé pour son âge…
-
…/…
Notre Conseil :
Ne tomber pas dans l’excès inverse du « no-contact », « ne parlons
pas de sexe, de sexualité, de désirs, de besoins… », Restons
humains, préservons les relations humaines et les discussions. Les
accueils collectifs de mineurs sont souvent des endroits où les
jeunes sont plus libres pour parler de ces sujets, se rassurer,
comprendre, accepter leur corps…
Pour vous
aider,
voir aussi :
|
En cas de souci avec un enfant
/ un jeune :
Détecter
le problème :
Certains
moments de la journée sont propices à la manifestation de signes
indiquant un souci : le repas, les temps calmes, la douche, le
coucher… Il faut être présent durant ces moments et discuter avec
les enfants à table, durant les temps calmes, et passer leur
souhaiter une bonne nuit lorsque c'est possible. TRAVAILLER EN
EQUIPE !
Rencontrer l'enfant qui a un souci :
Essayez
d'enclencher la conversation de manière délicate, pas nécessairement
à l'infirmerie, mais dans des conditions de confidentialité
adéquates. Rappeler à l’enfant, si nécessaire, que ce qui va se dire
restera entre lui et vous. (Sauf en cas de révélation indiquant que
l'enfant est en danger). Évitez donc de promettre trop de choses que
vous ne pourrez pas tenir. |
SOURCES et RESSOURCES
Le guide
pratique de l’Assistant Sanitaire, de Michaël CORCOLLE Olivier
MESTRANO et Marc RICHARD – Collection enfance et loisirs – éditions
WEKA® – 40€
Les éditions
WEKA® :
http://www.weka.fr
Quelques
rappels fondamentaux peuvent vous être utiles dans votre fonction de
secouriste…
www.secourisme-pratique.com
Pour
vous aider à préparer des projets d’activités avec votre équipe
Dans la
rubrique : professionnels de l’éducation, vous pouvez y
trouver toutes les idées et ressources nécessaires à la construction
de projets.
www.inpes.fr
L’Association Service Jeunesse
vous permet de retrouver ce guide en ligne et de vous inspirer des
projets déjà mis en place dans ses accueils.
www.servicejeunesse.asso.fr
Haut |
|
|
| |
Dernière mise à jour :
23/07/2023.
Suivez nous sur facebook
Notre Partenaire :
Formation en milieu scolaire / structures éducatives
-
Formation en milieu professionnel
-
Formation personnelle
-
Développement personnel
|