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Réglementation des Accueils
Collectifs de Mineurs (ACM)
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L'hygiène
alimentaire ACM
Cliquez sur l'intitulé de votre choix pour obtenir le descriptif
1.1 Que dit la
loi
Le cadre |
Quels ACM Concernés ? |
Tous |
Pour qui ? |
Les
adultes et les mineurs des ACM |
Qui est responsable |
Le-la
directrice de l'ACM est responsable de "ce qui est dans l'assiette"
et a donc une obligation de moyens. |
Référence : |
HACCP |
Le principe : |
La roue de
Deming
D'après : Par Michel Weinachter *derivative work:
Michel.weinachter (talk)PDCA_Cycle.svg: Karn-b - Karn G. Bulsuk
PDCA_Cycle.svg, CC BY 3.0,
https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=5671448
|
Les texte de référence : : |
La préparation des repas dans les centres de vacances et
de loisirs est soumise au respect des prescriptions de l’arrêté
ministériel du 29 Septembre 1997 qui fixe les conditions d’hygiène
applicables dans les établissements de restauration collective à
caractère social, des règlements 852 et 853 du parlement européen et du
conseil du 29 avril 2004 fixant les règles spécifiques d’hygiène
applicables aux denrées alimentaires d’origine animale.
Les personnes participant à la confection des repas
doivent connaitre les règles d’hygiène qui permettent d’assurer la
sécurité́ sanitaire des repas servis aux enfants.
En ce qui concerne les camps de vacances sous tente,
l’application stricte des dispositions de cet arrêté est difficile.
Néanmoins, les recommandations développées dans l’instruction
n°02-104 du 9 juillet 2002 doivent être scrupuleusement respectées
afin d’éviter la survenue d’une TIAC (Toxi-infection Alimentaire
Collective). |
A quel moment parle-t-on de TIAC
: |
Une toxi-infection alimentaire collective (TIAC) est
définie comme l’apparition d’au moins deux cas similaires d’une
symptomatologie, en général gastro-intestinale, dont on peut
rapporter la cause à une même origine alimentaire.
Les TIAC sont des maladies à déclaration obligatoire.
Leur signalement permet de prendre des mesures rapides dans le cas de
restauration collective. En France, la surveillance des TIAC est assurée
par l’Institut de veille sanitaire via la déclaration obligatoire (DO)
et les données provenant du Centre national de référence (CNR) des
salmonelles, une des familles de bactéries les plus fréquemment
incriminées dans des TIAC.
Les principaux microorganismes et toxines responsables
des TIAC sont les Staphylocoque aureus via les entérotoxines qu’ils
synthétisent, les Salmonelles, Campylobacter, Yersinia enterocolitica et
les virus entériques, et les bactéries Clostridium perfringens et
Bacillus cereus.
Une TIAC est généralement liée à l’utilisation de
matières premières contaminées et/ou le non respect des mesures
d’hygiène et des températures (rupture de la chaine du froid et du
chaud) lors de la préparation des aliments, ou à la non maîtrise des
contaminations croisées lors de la manipulation des aliments. |
Conseil : |
De l'achat des denrées à l'assiette en passant par les
personnels qui prépare les repas, le stockage, la formation et le
respect des règles d'hygiène, nourrir un groupe de personne ne
s'improvise pas. Abandonnez toutes les recettes de grand-mère et ne
faites pas "comme à la maison"... |
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1.2 Analyse des
dangers
Le cadre |
Le danger biologique : |
Le danger biologique est le principal danger à maitriser
dans le cadre de la préparation et de la consommation des repas en
plein air.
Il est favorisé par les conditions climatiques qui
rendent parfois difficile le maintien de la chaine du froid, par la
rusticité́ des installations qui préservent mal des pollutions diverses
et par des installations sanitaires de fortune.
La plupart des micro-organismes peuvent être apportes
par l’eau, c’est pourquoi les organisateurs d’accueil de plein air
doivent avoir une vigilance particulière pour cette denrée.
Le fait de vivre en plein air expose davantage les
enfants, les jeunes et leurs encadrant à la contamination par des
parasites, soit par défaut d’hygiène, soit par l’ingestion d’aliments
pollues issus par exemple de la cueillette. Il convient donc d’éliminer
cette cause de contamination soit en interdisant la cueillette,
soit en veillant à une préparation adéquate des aliments ainsi
collectés.
La rupture de la chaine du froid, la cuisson insuffisante
des produits sensibles (produits carnés, produits de la mer), la
contamination croisée, la présence d’œufs crus dans les plats
constituent des facteurs de multiplication et de survie des
micro-organismes qu’il convient d’éliminer en adoptant les bonnes
pratiques d’hygiène adaptées aux circonstances. Pour cela, il est
indispensable d’informer et de former tous les intervenants à
l’élaboration des repas (encadrant-e-s et jeunes).
En ce qui concerne les virus (virus de l’hépatite A,
Norovirus...), les mesures de lavage des mains, de prophylaxie de l’eau
et de désinfection pré́conisées pour lutter contre les causes
bactériennes participent également à leur élimination. |
Le danger chimique : |
Tient essentiellement à la pratique de la cueillette
de produits « sauvages ».
Certains champignons, certaines baies, certaines plantes
contiennent des principes actifs toxiques.
Par ailleurs, les activités agricoles peuvent engendrer
des agents toxiques que les eaux de pluie ne suffisent pas à éliminer.
Toutefois, on ne négligera pas les dangers suivants :
-
contamination du produit avant l’achat
(fruits et légumes traites avec différents produits phytosanitaires,
produits laitiers portant des traces d’antibiotiques) ;
-
contamination chimique de l’eau ;
-
contamination du produit par des ré́sidusou
des traces de produits d’entretien et de désinfection ;
-
contamination du produit par l’utilisation d’un
matériel de qualité́ non alimentaire (boites,
bouteilles, jerricans).
Pour éliminer ces risques :
-
laver les fruits et légumes avant
transformation ou consommation ;
-
utiliser exclusivement de l’eau potable
dans l’espace cuisine ;
-
rincer le matériel de cuisine après lavage ;
-
exclure les ustensiles et récipients de
qualité́ non alimentaire de l’espace cuisine ;
Il est recommandé d’éviter la consommation des produits
de la cueillette dans le milieu sauvage. Toutefois, si ce choix est fait
dans le cadre de la découverte d’un cadre naturel et des possibilités
qu’il offre en matière d’alimentation, il est indispensable, avant
d’envisager la récolte de produits de cueillette, de prendre contact
avec :
-
l’ARS (agence régionale de santé) ;
-
la DRAAF (direction régionale de
l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt) ou la DDecPP
(direction départementale en charge de la protection des
populations).
Ceux-ci renseigneront sur les dangers particuliers dans
la zone et recommanderont, le cas échéant, de ne pas utiliser de
produits de cueillette.
Il convient également :
-
d’éviter la cueillette en bordure de route
;
-
de ne ramasser que des produits aisément
reconnus ;
-
de toujours effectuer la cueillette sous la
surveillance étroite d’un-e encadrant-e qui expliquera les dangers
potentiels aux enfants et aux jeunes.
|
Le danger physique : |
-
Les feux, foyers ou réchauds utilises pour la cuisson
des aliments,
-
le matériel de cuisine (essentiellement les couteaux)
peuvent être sources d’accident.
-
des débris mélanges accidentellement à la nourriture
(débris de vé́gétation, de verre ou de vaisselle, bijoux, petits
cailloux, métal, insectes...) peuvent blesser.
Il convient donc que les adultes encadrant les enfants et
préparant les repas avec eux soient particulièrement vigilants. |
Le danger allergique: |
L’allergie alimentaire est en expansion.
Les assistant-e-s sanitaires sont chargé-e-s de cette
surveillance. Ils-elles ont obligation d’informer toutes les personnes
participant aux repas des sensibilités particulières.
Le Codex alimentarius a retenu une liste d’allergènes
devant être mentionnés sur les étiquettes. Cette liste est évolutive.
Les personnes chargées de l’approvisionnement doivent :
-
au cours des achats,̀ repérer et éliminer les
produits contenant les allergènes auxquels des mineurs ou des
adultes présents dans l’accueil sont susceptibles d’être sensibles.
-
veiller, lors des étapes de préparation, à
éviter les contaminations croisées entre des aliments à potentiel
allergisant et aliments non allergisants.
|
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|
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1.3 Les points
sensibles à contrôler
Le cadre |
le processus de préparation des repas
: |
|
contamination,
de multiplication et de développement des dangers : |
Les pathologies sont induites par la contamination de
l’aliment par le germe dangereux et par multiplication de
celui-ci jusqu’à des taux susceptibles de provoquer l’accident.
Les facteurs de risque susceptibles d’être à l’origine
de contamination ou de multiplication sont connus. Ce sont les « 5 M » :
-
Matières premières : Apport initial de germes
et peuvent, des réception, être contaminées. Des contaminations
croisées avec les autres constituants sont également possibles.
-
Milieu : Les locaux, des aménagements, des
équipements, de l’air, de l’eau. Les denrées déconditionnées sont
sensibles aux poussières, à l’humidité́ et à la propreté́ des
locaux.
-
Matériel : Au contact de l’aliment présente un
risque potentiel de contamination. Il peut être une source passive
de contamination lorsque sa nature, sa conception et le manque
d’entretien permettent aux germes de se refugier et de se
multiplier.
-
Méthode : une bonne gestion du processus de
fabrication est nécessaire pour limiter les contaminations et le
développement bactérien. Une méthode inadaptée peut favoriser les
contacts des denrées saines avec des matières ou des matériaux
souillés.
-
Main-d’œuvre : le personnel peut par un défaut
d’hygiène corporelle être responsable de la contamination des
produits qu’il manipule (principalement staphylocoques et
salmonelles).
|
Conseil : |
Voir aussi
Alimentation en séjour court. |
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|
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2.1
Installation des lieux de stockage, cuisine, salle à manger, vaisselle
Fiches techniques et pratiques |
Exemples de dangers à maitriser : |
-
Poussières ;
-
Débris vé́gétaux ;
-
Micro-organismes présents dans la terre ;
-
Pollutions chimiques : traitement des champs
proches, bords des routes, zone polluée ;
-
Insectes et ravageurs ;
-
Parasites apportes par les petits animaux, comme par
exemple Ascaris lombricoïdes qui sont des parasites de l’intestin
humain ou de celui d’animaux carnivores, même petits, comme le chat.
|
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
L’installation des lieux « intendance » (stockage) et «
cuisine » (préparation et cuisson) se fait prioritairement dans
l’endroit présentant les meilleures garanties de protection contre :
-
les
poussières, les souillures : installation à l’écart des lieux de
passage (chemins, route, etc.) et des lieux consacrés à l’hygiène
(toilettes, douches...). Penser à se protéger du vent dominant dans
tous les lieux ;
-
les
aléas climatiques tels que la pluie, le vent et le soleil :
installation en zone ombragée si possible et mise en place d’une
toile de tente ou d'une bâche ;
-
les
nuisibles : abri en dur sec et aéré́ ou tente ayant la possibilité́
d’être fermée ;
-
les
animaux domestiques : chiens et chats sont interdits sur le lieu de
camp.
|
Préconisations : |
-
Le
stockage des aliments et du matériel de cuisine se fait dans un lieu
pouvant être clos (tente, abri...) avec un sol facile à
nettoyer : tapis de sol, sol en dur. Si le lieu ne peut être
protègé de la visite de petits animaux, les provisions doivent être
enfermées dans des conteneurs.
-
Ne
pas stocker les aliments à même le sol.
-
Si le
matériel de cuisine est stocké dans des conteneurs ou dans des
boites, il faut veiller à ce que celui-ci soit soigneusement sèché
avant d'être enfermé, l'humidité́ étant un facteur de développement
microbien.
-
Le
lieu de préparation des repas, s'il s'agit d'une tente, doit
permettre de travailler facilement debout (2 m de hauteur
environ). Les plans de travail sont lisses et stables, facilement
lavables afin d’éviter toute contamination croisée et situés en
hauteur pour éviter la contamination par le sol.
-
Un
dispositif d'élimination des déchets est prévu.
-
Chaque personne préparant le repas devant préalablement et
ré́gulièrement se laver les mains, un dispositif à cet usage est
installé dans la cuisine.
-
Le
lieu de consommation des repas est situé à proximité́ de la
cuisine : les aliments servis chauds n’ont pas le temps de refroidir
durant le trajet cuisine-salle à manger.
-
Le
lieu de nettoyage, le « coin vaisselle », est bien séparé de la
cuisine. Il propose un dispositif d’élimination des eaux usées
(puisard ou « trou à eaux grasses ») suffisamment éloigné du lieu
de préparation des repas pour que les aliments ne soient pas
contaminés accidentellement par les eaux usées.
-
Une
installation à proximité́ d’un point d’eau potable est à
privilégier.
-
Quand
il n’existe pas de système d’évacuation des eaux usées, des « trous
à eaux grasses » doivent être creuses. Ne pas laisser l’eau stagner
ni déborder du trou. En cas de saturation, creuser un autre trou et
laisser le premier s’assécher avant de le réutiliser. La gestion du
trou à eaux grasses doit respecter l’environnement (utilisation de
produits biodégradables, trou éloigné́ des cours d’eau,
système de filtration).
|
Cas particuliers : |
Ces
installations ne peuvent pas être mises en place lors de pique-niques,
sorties à la journée ou camps itinérants : il faut agir alors au mieux
pour éviter toute contamination (sol, poussières, eaux usées) et séparer
dans l’espace les différents lieux.
Un endroit
sec et à couvert, à l’abri des contaminations et des aléas climatiques
sera pré́féré. Une bâche ou une nappe propre pourra être posée par
terre au besoin.
|
réalisation d’un trou à eaux grasses
: |
-
Creuser
un trou de 50 cm dans le sol en forme d’entonnoir ;
-
placer
autour la terre qui est retirée (environ 30 cm de haut) ;
-
remplir
le trou par des couches horizontales différentes (en partant du
dessus du trou) :
-
5
cm de foin ou de feuillage, à changer dés qu’elle est souillée
;
-
5
cm de branchage ;
-
20
cm de cailloux ;
-
15
cm de sable tassé ;
-
15
cm de cailloux ;
-
20
cm de cendres ou de charbon de bois.
|
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Toutes les fiches techniques et pratique |
2.2 Le lavage
des mains
Fiches techniques et
pratiques |
Exemples de dangers à maitriser : |
Escherichia
coli est une bactérie du tube digestif de l’homme et des animaux qui
peut être inoffensive ou à l’origine d’infections allant de
gastro-entérites peu graves à des troubles sévères appelés parfois «
maladie du hamburger ». Le germe se retrouve dans les matières
fécales, ce qui fait qu’il peut être transmis par les mains si l’hygiène
n’est pas satisfaisante.
Les virus
et les parasites peuvent aussi être vé́hiculés par des mains sales. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Chaque
personne préparant le repas doit préalablement se laver les mains
: un dispositif à cet usage exclusif est installé dans la cuisine
(point d’eau, savon, torchon propre changé à chaque repas ou papier
absorbant à usage unique) et au niveau des sanitaires.
Cette
opération doit être renouvelée à chaque fois que les mains sont
souillées (en particulier âpres un passage aux toilettes).
Pour
éviter les contaminations, il est nécessaire de n’utiliser pour le
lavage des mains que de l’eau potable. |
Préconisations à transmettre aux
jeunes et encadrant-e-s : |
-
leur
enseigner les bons gestes du lavage et du séchage des mains et de
mettre à leur disposition pour ce faire le matériel nécessaire ;
-
leur
faire prendre conscience qu’il est normal de se laver plusieurs fois
les mains au cours de la préparation d’un repas :
-
si
on a dû manipulé du bois ;
-
aller
aux toilettes ;
-
manipuler des poubelles ;
-
ramasser quelque chose à terre ;
-
tout simplement changer de type d’aliment manipulé (ex. :
cru/cuit ; légume/viande) ;
-
si
on s’est mouché ou si on a toussé ou éternué.
|
Cas particuliers : |
Lors de
pique-niques, sorties à la journée ou camps itinérants, des lingettes
nettoyantes et désinfectantes ou du gel nettoyant et désinfectant (sans
eau) peuvent remplacer l’utilisation d’eau et de savon.
Ces usages
ne sont pas très écologique il est vrai mais cet aspect de vra
malheureusement dans certain cas être laissé de côté afin d'éviter les
TIAC. L'eau de javel en petit quantité (5ml / l) pourra être utilisée.
Des lingettes réutilisable, pré-imbibées pourront être confectionnée. La
javel mélangée à l'eau peut aussi être stockée dans un diffuseur de type
spray pour les pique-niques et itinérants.
|
Comment de laver les mains :
|
Comment se
laver les mains ?
-
mouiller
les mains et les avant-bras à l’eau potable ;
-
prendre
de pré́férence un savon liquide ;
-
Se
frictionner les mains en insistant sur la paume et les extrémités
des doigt pendant au moins 20 secondes ;
-
rincer
abondamment à l’eau ;
-
sécher
soigneusement les mains avec un essuie-main papier à usage unique
ou avec un torchon propre changé à tous les repas.
Quand se
laver les mains ?
-
avant
de manipuler des aliments cuits ou crus (viandes, poissons, végétaux)
et à chaque change- ment de type d’aliments ;
-
avant
de faire le service ;
-
avant
de mettre des gants et après avoir retiré des gants ;
-
après
être passé aux toilettes ;
-
après
tout geste contaminant les mains ;
-
après
avoir touché des matières premières brutes (fruits et légumes,
viandes, volailles, coquille d’œuf, poissons...) ;
-
après
avoir nettoyé́ des surfaces ou des équipements ;
-
après
avoir manipulé des déchets, des emballages ou des cartons ;
-
après
s'être touché le nez, les cheveux, le visage ;
-
après
avoir toussé ou s'être mouché ou avoir éternué ;
-
après
avoir serré la main d'une autre personne ou touché un animal ;
-
après
avoir caressé des animaux (notamment des bovins mais aussi des
daims et autres ruminants d'ornement).
Voir doc
imprimable à mettre entre toutes les mains
ici |
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Toutes les fiches techniques et pratique |
2.3
Alimentation et stockage de l'eau potable
Fiches techniques et pratiques |
Exemples de dangers à maitriser : |
Les dangers liés à l’eau sont multiples. Celle-ci
peut en effet être contaminée par des micro-organismes pathogènes tels
que bactéries, organismes parasites dont les protozoaires
(Cryptospridium et Giardia) et virus, et des substances chimiques. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
-
n'utiliser que de l'eau provenant de ressource d'eau
potable dûment autorisées et contrôlées (réseau public ou eau
conditionnée). L’eau de pluie n’est pas une eau destinée à la
consommation humaine et ne doit donc pas être utilisée pour la
boisson, la cuisine, la vaisselle, le lavage des mains et la
toilette ;
-
ne stocker l'eau que dans des récipients
adaptes (à usage alimentaire impérativement), bien nettoyés et
ré́gulièrement désinfectes. Ces récipients sont ré́servés
exclusivement au stockage de l’eau ;
-
stocker l'eau dans des conditions évitant toute
dégradation de sa qualité́ (par exemple, pas de stockage à
proximité́ de produits d'entretien ou d'hydrocarbures, les
réservoirs plastiques étant perméables aux gaz ; stockage à l’abri
de la chaleur et de la lumière).
|
Préconisations : |
On
utilisera de l’eau provenant d’une adduction publique. A ce titre, il
est recommandé de se renseigner sur la disponibilité́ de points de
ravitaillement en eau potable du réseau public avant le début du séjour,
en particulier en cas de camps itinérants.
En
l’absence de réseau public, un ravitaillement par jerricans est
envisageable. L'utilisation d'une ressource privée (source, puits,
fontaine) doit être autorisée par l'autorité́ publique (préfet).
L’utilisation des sources, puits et fontaines accessibles au public est
autorisée, à condition que celles-ci ne portent aucune inscription ou
portent une inscription indiquant que l’eau est potable.
Les points
d’eau proposés au public qui n’ont pas fait l’objet d’un contrôle
sanitaire ou dont l’eau n’est pas potable portent une inscription
indiquant clairement que l’eau n’est pas potable et ne doivent pas être
utilises.
Les
jerricans, de qualité́ alimentaire, sont places en hauteur et à
l’ombre. L’eau des jerricans est renouvelée chaque jour (pas de
stagnation possible) et ceux-ci sont ré́gulièrement nettoyés (extérieur
et intérieur) et désinfectes à l’eau chlorée.
Si l’eau
est conduite sur le lieu de camp par l’intermédiaire d’un tuyau, il
faut faire couler l’eau en quantité́ suffisante pour vider la totalité́
de la longueur du tuyau avant de remplir des jerricans. Ceci afin de
vidanger l’eau qui aurait pu stagner à la chaleur dans le tuyau, ce qui
favorise le développement bactérien.
Les
traitements de l’eau pré́levée dans le milieu naturel ou provenant
d’une ressource privée par des solutions rudimentaires (de
type filtre à café́, ébullition) ou par des pastilles de
désinfection sont interdits pour l’eau offerte au
public. |
Cas particuliers : |
Lors
d’excursions ou de randonnées, il est important d’emporter suffisamment
d’eau potable (gourde ou bouteille d’eau) et, en cas de besoin, de
veiller à la localisation et à la présence de points
d’approvisionnement en eau potable à proximité́ des différents lieux du
parcours.
Les
enfants et les jeunes transportent fréquemment l’eau de boisson dans des
gourdes. Il est important de leur apprendre à vider la gourde au retour
de l’excursion et à la rincer. |
Trucs et astuces |
Conseil : |
-
Il est
possible de se procurer des jerricans à usage alimentaire en
pharmacie ou en magasin spécialisé en articles de camping.
-
Un
produit pour désinfecter les jerricans : l’eau de Javel. Ce produit
est commercialisé principalement sous deux concentrations :
-
L’eau de Javel (2,6 % de chlore actif) pré́sentée
majoritairement en flacons de 1 ou 2 l
-
en
jerricans de 5 l. Elle garde ses propriétés jusqu’à trois ans
dans les conditions de stockage et d’utilisation recommandées.
-
Le
concentré de Javel (9,6 % de chlore actif) en doses recharges de
250 ml à diluer des que possible, en tout cas dans les deux mois et
demi à trois mois qui suivent la date de fabrication inscrite sur
l’emballage, et ce exclusivement dans un flacon vide d’eau de Javel
prête à l’emploi.
|
Précautions d’emploi : |
Quelle que
soit sa présentation, l’eau de Javel doit être conservée au frais, à
l’abri de la lumière et du soleil et hors de portée des enfants dans son
contenant d’origine.
L’eau de
Javel doit être diluée dans l’eau froide sinon du chlore gazeux toxique
se dégage, en d’autant plus grande quantité́ que la chaleur de l’eau
augmente.
L’eau de
Javel doit toujours être utilisée seule. Ne pas la mélanger avec un
autre produit. Une réaction chimique pourrait diminuer son efficacité́
ou dégager un gaz toxique.
Méthode
de préparation de l’eau de Javel à partir d’un berlingot : Avec un
berlingot de concentré on prépare un litre d’eau de Javel.
-
Pincer
le bec de la dose recharge entre le pouce et l’index et couper la
pointe avec des ciseaux ;
-
Verser
doucement le contenu de la dose recharge dans un flacon vide d’un
litre (flacon claire- ment identifié comme contenant de l’eau de
Javel) ;
-
Compléter
avec de l’eau potable froide pour obtenir un litre d’eau de Javel
prêt à l’emploi. Bien reboucher le flacon ;
-
Après
la dilution, jeter immédiatement la dose recharge vide dans la
poubelle appropriée .
Utilisation de l’eau de Javel pour la désinfection des jerricans
d’eau :
-
Nettoyer
soigneusement le jerrican à l’extérieur comme à l’intérieur ;
-
Remplir
le jerrican d’un mélange eau + eau de Javel à raison d’un verre
d’eau de Javel (à 2,6 % de chlore actif) pour 5 l d’eau ;
-
Attendre
au minimum 15 min ;
-
Rincer
abondamment à l’eau potable ;
-
Ne
pas oublier de désinfecter les robinets avec une éponge imbibée du
mélange. Bien rincer à l’eau potable.
|
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|
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Imprimables :
Fiche -
Toutes les fiches techniques et pratique |
2.4 Lieux
d'approvisionnement et de gestion des achats
Fiches techniques et pratiques |
Contexte : |
Les menus, et donc le choix des denrées
alimentaires et de leur conditionnement, sont établis en fonction :
-
des conditions d’approvisionnement ;
-
des conditions de transport (itinérant) ;
-
des conditions de stockage dans le centre
(ré́frigérateur/congélateur présents sur le site ou non) ;
-
des conditions de préparation des aliments ;
-
du nombre et de l’âge des personnes ;
-
des activités envisagées ;
-
des conditions climatiques.
|
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Approvisionnement en grandes ou moyennes surfaces et épiceries :
-
achat
de produits conditionnes avec marque d’identification ;
-
Les
denrées animales ou d’origine animale (ex. : œufs, lait, viande)
doivent provenir d’un atelier agréé ou d’un atelier bé́néficiant
de la dérogation à l’obligation d’agrément ;
Approvisionnement à la ferme :
-
œufs
: achat auprès de centres d’emballage agréés ;
-
lait
cru : obligation de la présence de l’autorisation délivrée par
les services vétérinaires ;
-
fromage
et viande : approvisionnement auprès d’établissements agréés ou
dérogataires à l’obligation d’agrément ;
-
volaille
: approvisionnement auprès de tueries recensées ou salles
d’abattage à la ferme agréées.
Produit
de la cueillette :
Lors
des courses, acheter d’abord les produits stables, puis les produits
frais et enfin les produits surgèles/congèles. (voir aussi "les
18 commandement pour faire les courses")
Chaque
produit est contrôlé (contrôle visuel de sa fraicheur, de son
conditionnement, lecture attentive des DLC qui doivent être compatibles
avec les menus prévus).
Utilisation de conteneurs isothermes et de plaques eutectiques (pain de
glace) au cours des achats de produits frais ou surgèles. |
Préconisations : |
Privilégier des menus simples nécessitant un temps de préparation réduit
avec peu de manipulations.
En cas
d’impossibilité́ de stockage au froid, les courses sont faites
quotidiennement, voire deux fois par jour.
En cas de
cueillette, nettoyer les produits après ramassage. Pour les baies et les
champignons, prendre toujours conseil auprès de personnes compétentes
(pharmacien par exemple) mais le plus sûr est de ne pas entreprendre
d’activités de cueillette si on ne possède pas de compétences dans le
domaine.
Il faut
être extrêmement vigilant en cas de ramassage de produits animaux
(coquillages, escargots, poissons, etc.) et respecter les consignes
sanitaires locales ainsi que la réglementation sur le pré́lèvement
d’espèces sauvages (se renseigner en préfecture). |
Cas particuliers : |
En camp
itinérant, vérifier les possibilités d’approvisionnement et établir les
menus en fonction. |
Conseils : |
Préparer
les menus avant le séjour, afin d’organiser les jours
d’approvisionnement en fonction des activités et du type d’aliment à
acheter.
Toujours prévoir des produits stables pouvant constituer un repas
complet en cas de nécessité́ d’avoir à remplacer les ingrédients
initialement prévus.
Comment choisir les produits ?
Les aliments peuvent être classés selon leur temps de conservation à
température ambiante.
Attention
: Ces durées de conservation ne sont applicables que pour les produits
non entames. Une fois ouverts, la durée de vie de certains aliments
diminue.
Comment
lire les étiquettes ?
La DLC
(date limite de consommation) est pré́cédée de la mention « à
consommer avant le... ». Elle concerne tous les produits sensibles :
viandes, plats cuisines... Dès que la DLC est atteinte, le produit doit
être retiré de la vente et ne doit plus être consommé. Pour
respecter cette date, il est impératif de contrôler ré́gulièrement les
produits dans le ré́frigérateur.
Attention cette date ne concerne que les produits non ouverts et
conserves à la température prescrite.
La DLUO
(date limite d’utilisation optimale) est indiquée de deux façons
différentes : « à consommer de pré́férence avant fin... » ou «
à consommer de pré́férence avant le... ». Elle figure sur les
produits d’épicerie, les conserves, les boissons,... Passé cette date,
les produits peuvent encore être vendus et consommés sans danger,
mais leurs qualités gustatives et nutritionnelles ne sont plus
garanties. Les produits sont à consommer rapidement.
La
marque d’identification. Les aliments
d’origine animale (viandes, charcuteries, laitages...) doivent présenter
sur l’emballage la marque d’identification européenne. Cette marque est
obligatoire sur tous les produits mis sur le marché dans l’Union
européenne.
Elle vous
informe sur l’origine du fabricant et donne ainsi une traçabilité́ au
produit :
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2.5 La
traçabilité
Fiches techniques et pratiques |
Note : |
La
plupart du temps, les conditions des accueils en plein air ne permettent
pas de mettre en place un dispositif de conservation des repas témoins.
En effet, pour que les plats témoins puissent être utilisés de manière
pertinente (en cas de TIAC), il est impératif qu’ils soient conserves au
ré́frigérateur. Par ailleurs, le ré́frigérateur doit alors disposer
d’un espace suffisant et les plats témoins doivent être correctement
étiquètes de façon à ce que les enfants ne les consomment pas par
inadvertance. Si ces conditions ne peuvent être remplies, il est inutile
de conserver des plats témoins. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Il convient de conserver une trace de tous les produits
consommés au cours de l’ensemble du séjour. Soit :
-
le détail des menus proposés à la consommation
;
-
les preuves d’achat comprenant le nom et
l’adresse des fournisseurs ainsi que les produits fournis par ce
dernier (preuves d’achat, bons de livraison, étiquetages des
denrées), la date de transaction/livraison ;
-
si possible le numéro de lot.
Si les conditions permettent la réalisation de plats
témoins (présence d’un réfrigérateur de taille suffisante...), la
quantité́ pré́levée pour chaque plat témoin doit être comprise entre 80
et 100 g. Les plats témoins doivent être conservés de manière
individuelle et clairement identifies. |
Préconisations : |
Il est recommandé de conserver les éléments de
traçabilité́ pendant au minimum six mois (cahier d’intendance, cahier de
comptabilité́, preuves d’achats, fiche de suivi de la traçabilité́...).
Si des plats témoins ont été́ ré́alisés, ils seront, en
cas d’impossibilité́ de les transporter en conditions ré́frigérées,
jetés en fin de séjour. |
Cas particuliers : |
Pour la traçabilité́ des œufs, penser à conserver le
code figurant sur la coquille. |
Trucs et astuces : |
Designer une personne responsable de la traçabilité́,
pour qu’il y ait le moins de perte d’informations. Cette personne est,
par exemple, chargée de renseigner chaque jour une fiche de suivi de la
traçabilité́ telle que proposée ci-dessous, tout particulièrement pour
les aliments périssables et les produits de la cueillette s’ils sont
consommés en indiquant s’ils ont été́ cuits ou non.
Proposition de fiche de suivi de la traçabilité́ : voir
ici |
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2.6 Stockage
des denrées alimentaires à température ambiante
Fiches techniques et pratiques |
Exemples de dangers à maitriser : |
- |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
-
Les
denrées sont mises à l’abri de la chaleur et de l’humidité́. Elles
ne sont jamais posées à même la terre ou le sol ;
-
Les
denrées sont protégées des petits animaux ;
-
Les
denrées ne doivent pas être stockées dans des sacs-poubelle ;
|
Préconisations : |
-
Le
lieu doit être clos. Les denrées sèches sont mises à l’abri dans
des conteneurs fermés assurant une protection solide et hermétique ;
-
Les
fruits et les légumes sont mis en hauteur et seront lavés avant
consommation ou préparation ;
-
Le sol
du lieu dans lequel les denrées sont entreposées doit être
d’entretien facile (possibilité́ de le recouvrir avec un tapis de
sol) ;
-
En cas
de fortes pluies, un drainage sera mis en place autour de la tente.
|
Conseil : |
Les malles
et les cantines peuvent être surélevées sur des palettes de bois. |
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2.7 Utilisation
des conteneurs isothermes
Fiches techniques et pratiques |
Rappel : |
Un
conteneur isotherme maintient des produits à une température proche de
leur température d’origine (chaude ou froide) pendant une durée
limitée.
Les
plaques eutectiques (pain de glace) restituent le froid qu’elles ont
préalablement accumulé lors de leur congélation. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
L’utilisation de conteneurs isothermes requiert :
-
le
contrôle du bon état des conteneurs et de leur étanchéité avant le
séjour ;
-
la
pré́sence d’un thermomètre adapte ́(avec des températures négatives)
que l’on prendra soin de ne pas placer au contact des plaques
eutectiques quand celles-ci sont utilisées ;
-
un
nettoyage dès que des salissures apparaissent.
L’utilisation de plaques eutectiques requiert :
-
un
renouvellement régulier des plaques dans les glacières ;
-
un
nombre de plaques suffisant pour ce renouvellement ;
-
un
congélateur pour recharger les plaques en froid pendant au moins
vingt-quatre heures dans un congélateur à – 18 °C avant usage.
Cuisiner et consommer immédiatement les aliments décongèles ou les
jeter. |
Préconisations : |
Il est
recommandé d’acheter des glacières de qualité́ professionnelle dont
l’efficacité́ isotherme est meilleure et la durée de vie plus longue.
Les
conteneurs isothermes ont une efficacité́ variable selon le modèle de
conteneur, le degré́ de remplissage en denrées froides (plus il y a de
denrées froides, plus lent sera leur réchauffement) et selon la
température extérieure.
Lorsque
les conteneurs ne sont pas munis de plaques eutectiques, ils doivent
être utilises pour protéger d’un trop fort réchauffement les denrées
ré́frigérées qui vont être consommées dans la demi-journée qui suit
leur achat. Ces conteneurs ne doivent pas être posés en plein soleil ou
dans une tente au soleil.
L’utilisation de plaques eutectiques nécessite qu’elles aient séjourné
au moins vingt-quatre heures dans un congélateur à – 18 °C avant usage.
La durée
de conservation des aliments ré́frigérés dans des conteneurs munis de
telles plaques peut être un peu plus longue, notamment lorsque l’on
remplace ré́gulièrement les plaques, mais les aliments périssables ne
peuvent en aucun cas être conservés jusqu’au lendemain du jour suivant
leur achat. |
Cas particuliers : |
Les sacs
isothermes sont utiles pour le transport entre le lieu d’achat et le
lieu de camp mais ne peuvent garantir un maintien au froid suffisant
pour la conservation des denrées sur la journée. Il faut préparer les
denrées et les consommer dans la demi-journée suivant l’achat. |
Trucs et astuces : |
En camp
itinérant, la ré́frigération des plaques eutectiques peut se faire au
supermarché́, chez le boulanger, etc.
Penser à
passer voir les commerçants avant le séjour ! |
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2.8 Stockage
des denrées au froid
Fiches techniques et pratiques |
Exemples de dangers à maitriser : |
Listeria
monocytogenes est un germe pathogène provoquant la listériose. Elle est
naturellement présente dans le sol et sur les plantes, aime l’eau et est
capable de se développer entre 0 et 50 °C, avec un optimum à 30-37 °C.
Listeria
survit en particulier en présence de sel et est capable de continuer à
se développer au ré́frigérateur, même si sa croissance est ralentie.
Les
aliments les plus souvent contaminés sont le lait cru, les fromages, les
viandes, la charcuterie. On trouve aussi la bactérie dans les produits
de la mer, les poissons fumés, les salades et parfois les sandwichs
pré́préparés. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
-
Vérification du bon état de fonctionnement du matériel avant le
séjour et de l’étanchéité des joints (il est essentiel que la porte
du ré́frigérateur ou du congélateur ferme correctement) ;
-
Présence d’un thermomètre pour contrôler la température si le
ré́frigérateur ou le congélateur ne dispose pas d’un indicateur de
température ;
-
Pour
éviter toute contamination croisée, les produits sont isoles les uns
des autres au sein du ré́frigérateur. (Utilisation de boites ou de
pellicule plastique.) ;
-
Si le
congélateur ou le ré́frigérateur est éloigné de la cuisine, des
sacs isothermes avec plaques eutectiques doivent être utilises pour
transporter les aliments du lieu de stockage au lieu de préparation
des repas. Ne transporter que les quantités nécessaires et au plus
prés des moments de consommation ;
-
Limiter la durée de stockage en conteneurs isothermes pour éviter
une remontée des températures. Le ré́frigérateur et le congélateur
doivent être propres.
|
Préconisations : |
-
Il est
recommandé d’utiliser des produits stables à températures ambiante
lorsque le lieu des activités ne dispose pas de possibilité́ de
stockage à température basse ;
-
Il est
recommandé de respecter la température de conservation indiquée sur
l’emballage des aliments industriels et de respecter une température
de 4 °C et une durée maximale de deux jours pour les aliments
achètes chez des artisans (boucher, charcutier, etc.) ou à la coupe
dans les super ou hypermarchés.
Le
ré́frigérateur ou le congélateur doit être :
-
vérifié́
(état de fonctionnement) et nettoyé́ avant le séjour ;
-
muni
d’un thermomètre adapté ;
-
mis
en marche douze heures avant d’y déposer les premières denrées
achetées ;
-
nettoyé́
régulièrement.
Dans le
ré́frigérateur, pour appliquer facilement la règle « 1er entré – 1er
sorti », placer les produits dont la DLC est la plus proche devant les
autres. |
Cas particuliers : |
En cas de
panne d’électricité́ de quelques heures ayant pour effet un début de
décongélation des produits ou une remontée en température de plusieurs
degrés constates au thermomètre, cuisiner et consommer immédiatement les
denrées ou jeter tous les aliments concernés. |
Trucs et astuces : |
Eviter de
stocker les produits frais, congèles ou surgèles avec leur suremballage
(carton et bois isolant le produit).
Ne pas
laisser refroidir les aliments chauds plus de deux heures à température
ambiante avant de les placer dans le ré́frigérateur. Si le volume de la
préparation chaude est trop grand pour un refroidissement rapide, la
repartir dans plusieurs récipients.
Protéger
les produits entames par des boites hermétiquement fermées ou par des
films, plastique ou aluminium.
Se
ré́férer à la notice d’utilisation pour connaître la zone la plus
froide du réfrigérateur. Vérifier avec un thermomètre que la
température de cette zone est bien comprise entre 0 et 4 °C. |
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2.9 Matériel de
préparation et de stockage
Fiches techniques et pratiques |
Exemples de dangers à maitriser : |
- |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Tout
matériel ayant un contact avec des aliments doit être certifié à usage
alimentaire. Il est facile à nettoyer et à désinfecter.
La
capacité́ du matériel de stockage et/ou de transport au froid doit être
en adéquation avec la fréquence d’approvisionnement et la capacité́
d’accueil.
Les
ustensiles et le matériel de cuisine doivent être conserves à l’abri
des poussières, des souillures, des intempéries. S'ils sont rangés dans
des conteneurs de type malles ou cantines, le matériel de cuisine doit
être totalement sec au moment du rangement. Les petits ustensiles
stockés dans des boites hermétiques doivent être eux aussi soigneusement
séchés avant fermeture de la boite. Si ce matériel n'est pas
parfaitement sec, aucune évaporation de l'eau ne pourra se faire, ce qui
rendra possible une croissance microbienne.
Le petit
matériel de cuisine doit être stocké dans des conteneurs à usage
alimentaire bien distincts de ceux contenant ou ayant contenu les
produits détergents ou d’entretien. |
Préconisations : |
Les
ustensiles doivent être en inox ou tout autre matériau inoxydable
(plastique, etc.) mais pas en bois.
Dédier le
plus possible un ustensile à un type de denrée afin d’éviter les
contaminations croisées (changer de couteau ou de planche à découper,
par exemple).
Laisser
sécher la vaisselle dans un lieu où l'air circule et au soleil avant de
la ranger dans les conteneurs fermés. |
Cas particuliers : |
Au cours
de la préparation des repas en plein air, il est fréquemment fait usage
de la cuisson en papillote. A l’heure actuelle, il semble qu’il n’y ait
aucun danger à utiliser ce procédé́. Toutefois, si un doute
apparaissait, il suffirait de doubler la feuille d’aluminium d’une
feuille de papier sulfurisé prévu pour la cuisson. La feuille de papier
enveloppe la nourriture, la feuille d’aluminium protège du feu.
|
Trucs et astuces : |
Identifier
le matériel en fonction de son usage : vaisselle, préparation des
aliments, lavage des fruits et légumes, en utilisant un code couleur ou
un marqueur indélébile.
Aptitude au contact alimentaire :
Les
matériaux et objets aptes au contact alimentaire lors de leur
commercialisation sont accompagnés soit de la mention « convient pour
aliments », soit d’une mention spécifique relative à leur emploi (ex. :
machine à café́, cuillère à soupe...), soit du logo « verre et
fourchette » , à l’exception des objets qui, par leurs
caractéristiques, sont manifestement destinés à entrer en contact avec
des denrées alimentaires (ex. : assiette, fourchette...). |
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2.10 Santé et
hygiène des personnes innervant dans la préparation des repas
Fiches techniques et pratiques |
Exemples de dangers à maitriser : |
Staphylococcus
aureus est une bactérie fréquente. Elle est responsable des furoncles,
panaris et infections des plaies susceptibles de contaminer les aliments
lors de la manipulation. La bactérie produit sa toxine lors de son
rapide développement dans les viandes, les volailles, la charcuterie, la
crème pâtissière, les plats cuisinés, les fromages, les poissons, etc.
Virus (norovirus,
rotavirus, virus de l’hépatite A) : ces virus sont responsables de
gastro-entérites et sont transmis essentiellement par les mains sales. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Les
personnes participant à la préparation des repas doivent être
exemptes de pathologies pouvant être sources de contamination des
denrées par des germes infectieux (ex. : plaies cutanées, infections
intestinales telles que diarrhées, nausées ou vomissements). Ces
personnes sont exclues de la préparation et de la distribution des repas
jusqu’à complète guérison.
Des mains
souillées constituent la principale cause de transmission des germes
pathogènes. Le lavage soigneux des mains doit être un geste automatique
de toutes les personnes participant à la préparation du repas, ceci
avant et pendant le processus (cf. fiche technique 2) ; chaque fois que
cela est nécessaire (en particulier après un passage aux toilettes) et
à chaque changement d’opération.
La tenue
des personnes participant au repas est adaptée à l’activité́ :
vêtements propres, manches retroussées, si possible un tablier. Le port
de bijoux est proscrit. Les cheveux longs sont attachés. Des gants
jetables sont prévus pour les personnes ayant des petites blessures aux
mains. |
Préconisations : |
Etre
vigilant sur l’ensemble des points évoqués au préalable, et plus
particulièrement sur :
-
l’installation
du campement (installations sanitaires, dispositif de lavage des
mains) ;
-
l’état
de santé des personnes préparant les repas. Toute plaie doit être
soignée et protégée par un pansement. Les personnes ayant des
problèmes digestifs ne doivent pas participer à la préparation des
repas ;
-
l’hygiène
des personnes et en particulier des mains et des avant-bras (lavage
avant toute préparation de repas et apprentissage du savoir-faire).
-
il
faut prendre soin de ne pas éternuer au- dessus ou à proximité́ des
aliments ;
-
la
propreté́ des vêtements des personnes préparant les repas.
|
Cas particuliers : |
- |
Trucs et astuces : |
- |
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Fiche -
Toutes les fiches techniques et pratique |
2.11 FORMATION
DES PERSONNES INTERVENANT DANS LA PRÉPARATION DES REPAS
Fiches techniques et pratiques |
Exemples de dangers à maitriser : |
Eviter
que les animateur-rice-s ne préparent les repas avec les enfants comme à
la maison et n'importe comment ! Pour cela il convient de les
sensibiliser mais aussi et surtout de les former. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Les
personnes intervenant dans la préparation des repas doivent être
sensibilisées aux risques à maitriser et connaitre les cinq facteurs
qui peuvent intervenir dans leur apparition ou leur augmentation : les
matières premières, le milieu, le matériel, la méthode et la main
d’œuvre (les 5M).
Elles
doivent acquérir les gestes simples et appropriés (bonnes pratiques
d’hygiène) pour éviter la contamination des aliments (lavage et séchage
des mains, nettoyage du matériel et du plan de travail, élimination des
déchets, service des plats à bonne température, etc.).
Elles
doivent être capables d’effectuer les contrôles nécessaires à la
maitrise des dangers (essentiellement visuels) et d’effectuer des
corrections simples. |
Préconisations : |
Il ne peut
en aucun cas s’agir d’une formation de type professionnel. Il convient
de rester simple, pratique et surtout ludique : des activités adaptées
à l’âge et au nombre d’enfants peuvent être organisées sur ce thème.
Des documents décrivant les bonnes pratiques à acquérir peuvent être
mis à la disposition des enfants et des jeunes. |
Cas particuliers : |
En ce qui
concerne les pique-niques et les repas à partager qui sont en gé́néral
pré́parés à la maison, il convient de donner des consignes simples aux
parents, en particulier en leur faisant connaitre les possibilités de
conservation au froid des aliments avant la consommation et en leur
recommandant de préparer le repas juste avant le départ des enfants afin
de minimiser la durée séparant sa préparation de sa consommation.
En ce qui concerne les concours de cuisine, animations qui consistent à
ce que les enfants par petits groupes préparent un repas de leur choix,
il convient que les menus soient valides par les animateurs afin
d’éviter que des plats à risque soient préparés. L’exclusion de ces
plats sera expliquée aux enfants. |
Trucs et astuces : |
Une
information ludique : En plus des consignes données tout au long de la
préparation des repas, les animateur-trice-s peuvent organiser des jeux
sur l’hygiène alimentaire et l’hygiène des aliments, mettre en place des
tableaux explicatifs simples, des affichages, etc. |
Rappel de comportements attendus
: |
Les
animateur-trice-s peuvent également procéder à un petit rappel simple
des « bons comportements à table » tels que :
-
On se
lave les mains avant de passer à table ;
-
On ne
boit pas à la bouteille commune ;
-
On ne
goûte pas les plats avec les doigts en cuisinant ;
-
On ne
lèche pas la cuillère de service ;
-
On ne
remet pas une cuillère dans le pot commun ;
-
Etc.
|
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Fiche -
Toutes les fiches techniques et pratique |
2.12 La
préparation des repas
Fiches techniques et pratiques |
Exemples de dangers à maitriser : |
Dans
la plupart des situations d’accueil en plein air, les temps consacrés à
la préparation des repas sont considéré́rés comme des temps d’activités
éducatives au cours desquels les animateurs ont le souci de faire
acquérir toutes les bonnes pratiques d’hygiène des aliments afin que
celles-ci soient réinvesties à la maison. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
-
L’hygiène des personnes préparant le repas.
-
La
propreté́ des lieux, du plan de travail et du matériel.
-
Le
maintien à température des produits frais ou surgèles jusqu’à
cuisson ou consommation.
-
En
l’absence de moyens de conservation au froid, les denrées ou les
préparations trop sensibles (viande hachée crue, préparation à base
d’œuf cru...) seront supprimées des menus.
-
Les
surfaces (ustensiles, plats, mains) ayant été́ en contact avec des
aliments crus (notamment de la viande de volaille) ou sales
(notamment des légumes recouverts de terre) ne doivent pas entrer en
contact avec d’autres aliments et surtout pas avec ceux destines à
être consommés sans cuisson.
-
La
cuisson à cœur des aliments sensibles est assurée.
-
Le
temps d’attente des plats pré́parés doit être le plus court
possible.
-
La
gestion rigoureuse des restes et l’élimination des déchets. Les
déchets et les aliments à consommer ne sont pas stockés au même
endroit, etc.
|
Préconisations : |
Il est
conseillé de supprimer des menus les plats à base de viande crue
(steak tartare, carpaccio), de poisson ou de fruits de mer crus et les
préparations à base d’œufs crus (mousse au chocolat, mayonnaise maison,
etc.).
Selon la
note de service
DGS/SD7/DHOS/E2/DGAS/2Bno 2007-167 du 23 avril 2007,il est
conseillé d’être particulièrement vigilant lors de la cuisson des
steaks hachés destinés à des populations sensibles telles que les
enfants (cuisson à cœur, c’est-à-dire viande non rosée à cœur), en
plus du respect des bonnes pratiques d’hygiène citées pré́cédemment
(maintien de la chaine du froid, éviter les contaminations croisées,
etc.). |
Cas particuliers : |
Le mode de
cuisson des aliments peut être de plusieurs types : plaques de cuisson,
réchaud à gaz, feu de bois... Une attention particulière sera portée
lors de la cuisson au feu de bois, car il est plus difficile d’obtenir
une cuisson à cœur sans que l’extérieur du produit ne soit brulé́. De
même, les produits cuisinés au feu de bois sont davantage susceptibles
d’être pollués en tombant sur le sol, par exemple. |
Trucs et astuces : |
Le
tranchage augmente inévitablement la contamination (davantage de
surface) : retarder la découpe au plus prés de la consommation.
Pour faire
refroidir rapidement les pates ou le riz, les plonger dans de l’eau
froide potable.
Faire
cuire les viandes et les poissons en papillote dans les braises permet
une bonne cuisson à cœur sans desséchement.
Cuisiner au feu de bois.
Dans un feu de bois, ce ne sont pas les flammes qui assurent la cuisson
à cœur des aliments mais les braises. Il s’agit donc de préparer des
feux donnant des braises abondantes et durables. Pour cela, il faut
utiliser des bois durs à texture serrée tels que le charme, le hêtre,
le chêne. Le frêne et le châtaignier, le robinier, les érables, le
platane et le sorbier sont moins efficaces. Les arbres fruitiers donnent
peu de chaleur et peu de braises. Pour obtenir de bonnes braises, il est
important de préparer le feu suffisamment à l’avance. |
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Fiche -
Toutes les fiches techniques et pratique |
2.13 Nettoyage
et désinfection
Fiches techniques et pratiques |
Exemples de dangers à maitriser : |
Quelles
que soient les conditions de campement, il convient de respecter
scrupuleusement la propreté́ de l’ensemble des lieux et du
matériel. La plupart du temps, il s’agira d’un nettoyage plus que
d’une désinfection.
Le
nettoyage a pour but de rendre propre en éliminant des
micro-organismes et les souillures physiques et chimiques.
La
désinfection a pour but la destruction des micro-organismes
nuisibles contaminant les surfaces. Elle doit être faite sur une surface
propre au risque sinon d’être inefficace. Le seul véritable
désinfectant à usage domestique est l’eau chlorée (appelé aussi eau de
javel). Attention : ce produit n’est pas compatible avec
l’aluminium dont peuvent être faites les casseroles et il n’est pas
recommandé de l’épandre dans les trous à eaux usées (pollution des
sol). |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Le lieu de
préparation des repas est maintenu propre en permanence, rangé et les
déchets alimentaires sont évacues âpres chaque repas (cf. fiche
technique 14).
Les
ustensiles de cuisine, le plan de travail et les bassines qui servent au
lavage des fruits et des légumes et à la vaisselle sont nettoyés et
sèches après chaque repas. Au besoin, couteaux et plan de travail sont
également lavés au cours de la préparation du repas afin d’éviter les
contaminations croisées. Par exemple, il convient de laver un couteau
ayant servi à éplucher des légumes pour couper de la viande.
L’eau
utilisée pour le lavage et le rinçage doit être potable. |
Préconisations : |
Utilisation de produits de vaisselle à usage domestique, du même type
que ceux trouvés en grande surface. On préconise des produits
biodégradables afin de préserver l’environnement puisque les eaux
usées sont le plus souvent évacuées dans des puisards.
Les
produits d’entretien doivent être utilisés dans le respect des
instructions fournies par le fabricant.
Le séchage
des ustensiles après le lavage, mesure plus simple que la désinfection,
est non polluant et très efficace pour éviter le développement
bactérien. Ce séchage peut être fait simplement au soleil et à l’air
libre, les ustensiles étant ensuite rangés à l’abri des pollutions
diverses.
Une
désinfection à l’eau chlorée peut être nécessaire quand les surfaces
sont accidentellement restées sales ou humides pendant longtemps. Les
bidons d’eau qui, par nature, sont le plus souvent humides doivent être
désinfectes ré́gulièrement en prenant soin, au cours de cette
opération, de prendre des mesures pour que la solution désinfectante ne
puisse être bue par une personne pensant que le bidon contient de l’eau
potable. Toute désinfection doit se faire sur une surface ou du matériel
préalablement nettoyé́.
Les
produits d’entretien (tout comme les produits de lutte contre les
nuisibles et les produits pharmaceutiques) doivent être stockés à
l’écart des denrées alimentaires. |
Cas particuliers : |
L’utilisation de bassines est fréquente (lavage des fruits et des
légumes, vaisselle, etc.). Un usage spécifique doit être attribué à
chaque bassine pour l’ensemble de la durée de l’accueil. |
Trucs et astuces : |
Afin de
différencier les bassines utilisées pour le lavage des légumes de celles
utilisées à d’autres usages, mettre en place un moyen de marquage avec
des couleurs différentes, marquage au feutre indélébile, etc.
Pour la
vaisselle, penser à utiliser deux bassines : une pour le lavage et une
pour le rinçage.
Identifier
le matériel en fonction de son usage : par exemple, définir une couleur
ou un type d’éponge pour la vaisselle, pour le nettoyage du plan de
travail et pour le nettoyage de la table du repas.
Conseils
pour la désinfection à l’eau de Javel :
* 1 verre = 150 ml.
Source : chambre syndicale nationale de l’eau de Javel.
L’eau de Javel ne doit jamais être
mélangée avec un produit d’entretien. L’eau de Javel doit toujours être
diluée dans de l’eau froide. |
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Fiche -
Toutes les fiches techniques et pratique |
2.14 Gestion
des produits entamés et des restes
Fiches techniques et pratiques |
Exemples de dangers à maitriser : |
Etant
donné les conditions de plein air, il est important d’envisager une
gestion au plus juste des approvisionnements afin de ne pas avoir trop
de restes de repas. Les restes de repas sont jetés et les déchets
évacués le plus rapidement possible du lieu de camp. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Les
déchets sont évacués ré́gulièrement au cours de la préparation des
repas.
Tous les
aliments ayant été́ servis au repas et qui n’ont pas été́ consommé
doivent être jetés.
Toute
boite de conserve ouverte est immédiatement utilisée. Le contenu de la
boite qui n’a pas été́ consommé est jeté́ ou conservé jusqu’au repas
suivant s’il peut être transfèré dans un contenant hermétique et
conservé au froid.
Les
déchets sont entreposés dans des sacs étanches et solides,
hermétiquement clos, à l’ombre, dans un lieu éloigné du lieu de
cuisine et protègé des animaux. Ils sont évacués, si possible, chaque
jour du lieu de camp. |
Préconisations : |
- |
Cas particuliers : |
Seuls
quelques types de produits stables (condiments, gâteaux secs, par
exemple) peuvent être conservés, pour une utilisation ultérieure, sous
réserve d’un stockage à une température adaptée et dans un récipient de
qualité́ alimentaire. |
Trucs et Astuces : |
Les
déchets sont triés en fonction des réglementations locales. En l’absence
d’un système de tri sélectif organisé par la commune, l’accueil peut
organiser un tri permettant de réduire considérablement le volume des
déchets à évacuer. Par exemple : les emballages en papier et en carton
peuvent être brules dans le feu de camp. |
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Fiche -
Toutes les fiches techniques et pratique |
3.1 Œufs et ovo
produits
Fiches produit |
Exemples de dangers à maitriser : |
Les
salmonelles (essentiellement Salmonella interdis et Salmonella
typhimurium) sont les bactéries pathogènes responsables du plus grand
nombre d’épidémies en France. Les aliments (pas ou peu cuits) les plus
souvent incrimines sont les viandes, les volailles, les œufs, le lait
cru, les glaces et les fruits de mer. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Acheter de
manière exclusive des œufs de poule emballés provenant de centres agrées
(numéro de centre, date de conditionnement). Pour la traçabilité́,
conserver le code figurant sur les œufs ou la boite.
Ne jamais
acheter ou utiliser des œufs dont la coquille est fêlée ou qui présente
des traces de sang ou de fiente. La coquille doit toujours être propre
et intacte.
En cas de
doute sur la fraicheur, ne pas utiliser l’œuf en question.
Ne jamais
nettoyer les œufs avant stockage (élimination de la barrière naturelle
protectrice).
Eviter le
plus possible le contact de l’œuf avec l’extérieur de la coquille. De
même, éviter impérativement de séparer le blanc du jaune à travers les
doigts.
Bien cuire
les préparations à base d’œuf. |
Préconisations : |
Conserver
les œufs, de pré́férence au ré́frigérateur, avec le principe de «
premier entré, premier sorti ». En cas de stockage au ré́frigérateur,
ne sortir que la quantité́ d’œufs nécessaire à la préparation du repas
(éviter les variations de température qui augmentent la porosité́ de la
coquille).
Les
omelettes doivent être servies bien cuites, non baveuses.
Privilégier la mayonnaise industrielle en tube qui se conserve mieux.
Les
préparations maison à base d’œufs crus (mayonnaise, mousse au chocolat,
etc.) sont déconseillées. Elles doivent être ré́alisées le plus prés
possible du moment de la consommation et être conservées au froid, ainsi
que les préparations destinées à y être incorporées (macédoine, etc.). |
Cas particuliers : |
Les œufs
cuits durs sont transportes dans leur coquille pour un pique-nique.
Si on
prépare une mayonnaise maison dans le but d’une consommation immédiate,
il est conseillé d’incorporer un trait de vinaigre ou de jus de citron
qui rend le milieu acide et donc moins propice au développement
bactérien. |
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3.2 Lait et
produits laitiers
Fiches produit |
Exemples de dangers à maitriser : |
Le développement des germes dangereux lors de la
conservation des denrées en dehors de températures pré́conisées est un
danger particulièrement important dans les camps en plein air.
Le développement des EHEC dans le lait cru conservé à une température
supérieure à 4 °C constitue un danger majeur. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Le lait et ses produits dérives (crème, fromages...)
proposés à la consommation doivent provenir de producteurs autorisés à
la vente, ce qui garantit la qualification sanitaire du cheptel au
regard des maladies transmissibles telles que la brucellose et
tuberculose.
Le lait et les produits laitiers (fromages, yaourts, crème fraiche,
desserts lactés frais, beurre...) doivent être conservés à la
température indiquée et jusqu’à la date pré́conisée sur l’emballage. |
Préconisations : |
Lait UHT (ultrahaute température) : lait
stérilisé vendu en brique ou en bouteille conservée à température
ambiante.
L’achat de lait UHT est privilégié́.
Le lait UHT, de même que le lait concentré, le lait en
poudre et les crèmes longue conservation, est stocké dans un endroit
frais et sec.
Une fois ouvertes, les briques de lait sont :
Lait pasteurisé : lait pasteurisé vendu en brique ou en
bouteille.
Ce lait doit être conservé à la température indiquée et
jusqu’à la date pré́conisée sur l’emballage.
Lait cru : lait ré́frigéré et maintenu à une
température maximum de 4 °C immédiatement après la traite pour être
vendu directement à la ferme ou en bouteille au rayon frais de certains
magasins.
Il est impératif de ne pas consommer ce lait directement
mais seulement après l’avoir fait bouillir.
Ce lait doit impérativement être conservé à une
température de 4 °C. La durée de conservation est au maximum jusqu’à la
date pré́conisée sur l’emballage ou de soixante-douze heures après la
traite.
Lorsqu’il n’y a pas de moyen de conservation à 4 °C, le
lait cru doit être consommé immédiatement après l’achat.
Fromages :
Les fromages à durée d’affinage longue type pâte pressée
(emmental, gruyère, comté...) sont à pré́férer aux fromages à pâte
molle (camembert, brie, coulommiers, reblochon...) et aux fromages frais
(chèvre frais, faisselle...).
Il est pré́férable de consommer des fromages au lait
pasteurisé ou thermisé́ plutôt que des fromages au lait cru.
Autres produits laitiers (yaourts, desserts lactés, laits
fermentés...).
Ces produits doivent être conservés à la température
indiquée et jusqu’à la date préconisée sur l’emballage. |
Cas particuliers : |
Il est fréquent de faire chauffer les briques de lait au
bain-marie pour préparer des boissons chaudes. Cette pratique est
autorisée. Il faut cependant jeter toute brique réchauffée et non
consommée, même si elle n’a pas été́ entamée. En effet, son emballage
est dégradé́ par l’immersion prolongée dans l’eau chaude et ne garantit
plus la parfaite conservation du lait. |
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3.3 Viande et
produits carnés frais
Fiches produit |
Exemples de dangers à maitriser : |
Bactérie généralement
commensale de la microflore bactérienne normale du tube digestif de
l’homme et de la plupart des animaux à sang chaud, Escherichia coli
peut également être à l’origine de pathologies extra-intestinales
(méningites, infections urinaires) ou intestinales. La contamination
peut se faire indirectement par des produits d’origine animale et en
premier lieu les steaks hachés de bœuf insuffisamment cuits et les
produits laitiers (le lait cru et les fromages au lait cru).
Campylobacter et particulièrement Campylobacter jejuni
sont des bactéries du tube digestif de l’homme et des animaux,
particulièrement répandues. C. jejuni est aisément détruite par la
chaleur. Les sources de contamination les plus fréquemment citées sont
les volailles, les viandes, les crustacés, le lait cru et, dans certains
pays, l’eau.
Clostridie perfringens est une bactérie banale de l’homme
et des animaux. On la trouve donc un peu partout (eau, sol, boue, air).
Elle résiste bien à la chaleur et est fréquemment mise en cause dans
les intoxications survenant en restauration collective. Les plats
pré́parés contenant de la viande sont souvent cités.
Trichinella est un parasite de la fibre musculaire de
nombreux animaux (en particulier le porc, le sanglier et le cheval). On
s’en prémunira en assurant une cuisson à cœur de ces viandes. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Respecter la chaine du froid de l’achat à la préparation
des produits.
En cas de difficulté́ de maintien au froid, préparation
des produits dans la demi-journée suivant l’achat.
Assurer une cuisson à cœur des viandes de bœuf, de
volaille et de porc (une cuisson à cœur signifie que, au terme de la
cuisson, la viande n’est plus rosée, même au centre de la pièce de
viande).
Etre particulièrement vigilant (lavage des mains,
nettoyage des surfaces...) lors de la manipulation de viandes crues.
Nettoyer soigneusement les ustensiles immédiatement âpres leur
utilisation avec des produits carnés. |
Préconisations : |
Vérifier la fraicheur des produits avant leur préparation
: détection d’odeurs, de couleurs particulières, etc. En cas de doute,
ne pas consommer l’aliment.
Etre particulièrement vigilant pour les steaks hachés :
éviter les contaminations croisées, maintenir la chaîne du froid et
assurer une cuisson à cœur.
Il existe deux types de produits carnés : les produits
carnés hachés ou moulus comme les steaks hachés, les saucisses, les
préparations pour tomates farcies, etc. Ceux-ci sont très sensibles. Et
les produits découpés, plus résistants, à privilégier par rapport aux
produits hachées ou moulus.
Pré́férer les produits carnés déjà̀ emballés aux
produits carnés à la coupe : l’emballage est plus solide.
S’assurer de la cuisson « à point » ou « bien cuit » en
vérifiant visuellement que la viande n’est plus rosée à cœur. Pas de
viande saignante. |
Cas particuliers : |
Jambon cru et saucisson sec sont des produits stables à
température ambiante. |
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3.4 Poisson et
les produits de la pêche
Fiches produit |
Contexte : |
Deux
cas se présentent :
-
Les
produits issus de la pèche de loisir (pèche de poissons, récolte de
coquillages ou de crustacés) en mer, ainsi que sur la partie des
fleuves, rivières ou canaux où les eaux sont salées, sont interdits
à la consommation en restauration collective (décret
no 90-618 du 11 juillet 1990 relatif à l’exercice de la pèche
maritime de loisirs modifié par le
décret no 99-1163 du 21 décembre 1999).
-
La
pèche de rivière, pour laquelle aucune réglementation spécifique
n’existe hormis le permis de pèche. Cependant, s’il est proposé aux
enfants et aux jeunes de cuisiner et de consommer le produit de leur
pèche, il est indispensable de s’assurer que les produits sont aptes
à être consommés. C’est pourquoi les organisateurs veilleront à se
renseigner sur l’autorisation de pécher et sur les conditions
sanitaires locales auprès des préfectures avant d’entreprendre de
telles activités (exemple des restrictions de pèche sur le Rhône
à la suite de la contamination des poissons au PCB ou
polychlorobiphényles).
|
Exemples de dangers à maitriser : |
Anisakis
spp, Pseudoterranova spp, ver du hareng, ver de morue, ver de baleine.
Selon les espèces et les lieux de capture, de 15 à 100 % des poissons
de mer sont parasités par les larves d’anisakidés, parfois présentes en
très grande quantité́. Les céphalopodes présentent des taux moindres, de
20 à 35 %. L’homme se contamine en consommant poissons ou céphalopodes
crus ou insuffisamment cuits.
Le virus
de l’hépatite A. La contamination d’origine alimentaire est estimée être
à l’origine de 18 % des cas d’hépatite A en France. Le rejet des eaux
usées contaminées dans l’eau de mer peut être à l’origine d’une
contamination des fruits de mer, en particulier des coquillages bivalves
(palourdes, huitres, coques et moules).
Les
arrêtes de poissons constituent le principal danger physique lié à
l’alimentation. Les enfants, habitues à consommer des poissons surgèles
sans arrêtes, doivent être avertis de la présence d’arrêtes quand il
leur est proposé de consommer des poissons entiers ou des morceaux de
poissons frais, par exemple. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
S’assurer
que les produits sont bien autorisés à la consommation. Produits
achetés à des producteurs ou à des revendeurs autorisés à la vente
grand public ou produits provenant de zones autorisées à la récolte de
coquillages, zone A (art. R. 231-37 du code rural).
S’organiser dès l’achat, la pèche ou la récolte pour ne pas rompre la
chaîne du froid, essentielle pour éviter le développement microbien. |
Préconisations : |
Vérifier
la fraicheur des produits avant leur préparation : détection d’odeurs,
de couleurs particulières, etc. En cas de doute, ne pas consommer
l’aliment.
Il est
pré́férable de consommer les poissons et les coquillages cuits. |
Cas particuliers : |
Les
conserves de poisson, sardines, thon, maquereaux, sont des produits
stables, faciles à préparer et qui sont à recommander dans la
situation de cuisine en plein air. |
Traçabilité : |
Le
règlement de l’Union européenne no 104/2000 fixe trois mentions devant
obligatoirement figurer sur l’étiquetage du poisson frais :
Ces
exigences s'imposent pour tous les produits proposés au détail au
consommateur final, à l’exclusion des petites quantités écoulées
directement par des pêcheurs ou des aquaculteurs. |
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3.5 Les
produits surgelés et congelés
Fiches produit |
Exemples de dangers à maitriser : |
Dans
le contexte d’accueil en plein air, les conditions sont peu favorables
à la conservation de produits surgelés et congelés. Toutefois, c’est
souvent sous cette forme que sont achetés steaks hachés et poissons. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Respect de
la chaîne du froid, de l’achat à la préparation ou à la consommation
du produit.
En cas de
difficulté́ de maintien au froid durant le transport ou sur site,
préparation ou consommation des produits dans la demi-journée suivant
l’achat.
Jeter tout
produit sorti du congélateur et non utilisé (pas de re-congélation). |
Préconisations : |
Lors des
courses, acheter d’abord les produits stables, puis les produits frais
et enfin les produits surgelés/congelés. Ne pas acheter des produits
dont l’emballage a été́ endommagé, des sachets couverts de givre ou de
paillettes ou dont le contenu forme un bloc massif.
Le temps
de transport doit être le plus court possible, surtout en cas de fortes
chaleurs. Il est indispensable de protéger les produits dans des sacs ou
containers isothermes.
Si les
produits ne sont pas consommés dans la demi-journée, les mettre au
congélateur dès l’arrivée sur site.
Si le
congélateur est éloigné́ du lieu de préparation des repas :
Cuire les
produits sans décongélation préalable. Si celle-ci est nécessaire
(poulet, rôti...), elle doit être ré́alisée dans une enceinte réfrigérée
et jamais à température ambiante. |
Cas particuliers : |
En cas de
panne d’électricité́ de quelques heures ayant pour effet un début de
décongélation des produits, cuisiner et consommer immédiatement les
denrées ou jeter tous les aliments du congélateur. |
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3.6 Produits
secs et conserves
Fiches produit |
Contexte : |
Les
produits secs et les conserves sont les produits à privilégier dans la
situation de plein air. |
Exemples de dangers à maitriser : |
Clostridium botulinum est la bactérie responsable du botulisme. Les
intoxications qu’elle provoque sont devenues très rares en France. C.
botulinum est présent dans le sol et dans l’eau ainsi que dans
l’intestin de beaucoup d’animaux. Les cas de botulisme surviennent après
la consommation d’aliments mal Sté́rilisés, peu cuits ou crus.
|
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Ne pas
acheter les boîtes de conserve qui sont bombées, bosselées ou rouillées
ou des produits dont les emballages sont dégradés.
Vérifier
l’intégrité des emballages à la réception et avant utilisation. Jeter
tout produit dont l’emballage a été́ endommagé.
En ce qui
concerne les conserves en bocal de verre, jeter le contenu du bocal sans
le consommer si celui-ci s’ouvre avant qu’une action soit exercée sur le
joint de caoutchouc.
Stocker les produits à l’abri de l’humidité́, des souillures, des
poussières et des nuisibles. Ne jamais mettre un produit à même le sol. |
Préconisations : |
Avant
d’ouvrir une boîte métallique ou un bocal, essuyer le dessus avec un
papier à usage unique pour ne pas risquer de souiller le contenu.
Toute
boîte de conserve ouverte est :
-
soit
immédiatement utilisée ;
-
soit
transfé́rée dans un récipient de qualité́ alimentaire hermétique,
conservée au ré́frigérateur et consommée dans les vingt-quatre
heures ;
-
soit
jetée.
Refermer
le conditionnement d’origine après chaque utilisation.
Respecter
le mode d’emploi prévu par le fabricant, certains produits doivent être
rincés avant utilisation (acidité́ du jus de remplissage).
Pas de
consommation de conserves maison. |
Cas particuliers : |
Les
confitures : ne proposer à chaque repas que des portions en lien avec
la consommation effective. Une bonne alternative est de proposer des
portions individuelles.
La
mayonnaise : pré́férer les tubes aux bocaux (pas de contact avec l’air
ambiant). A conserver au ré́frigérateur après ouverture.
La
moutarde : pré́férer les tubes aux bocaux.
Le sel, le
poivre, les épices et autres condiments tels que les cornichons ne
présentent aucun danger s’ils sont contenus dans des récipients
hermétiques. |
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3.7 Fruits et
légumes frais
Fiches produit |
Exemples de dangers à maitriser : |
Il
est bon de rappeler que leur lavage à l’eau potable est obligatoire
avant consommation.
Fasciola
hepatica est un parasite du foie du bœuf ou du mouton. L’homme est
infecté par la consommation de cresson lui-même infecté par une eau
polluée par des déjections animales porteuses de la forme initiale. Il
est donc recommandé de ne pas consommer du cresson sauvage, en
particulier si celui-ci pousse dans des zones d’élevage.
Echinococcus multilocularis est un parasite de l’intestin du renard,
mais d’autres animaux peuvent être également infectés (chiens,
musaraignes...). L’homme est infecté par l’ingestion d’aliments souillés
par les déjections d’animaux infectés (fraises, myrtilles, baies,
légumes cultivés à proximité de forêts).
Toxines
naturelles : champignons et baies sont susceptibles de contenir des
toxines naturelles pouvant entraîner des pathologies graves voire
mortelles. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
Laver
systématiquement à l’eau potable tous les fruits et légumes dans
une bassine spécifique (même en cas de cuisson).
Eliminer
les déchets le plus rapidement possible après épluchage (source de
contamination).
Eviter la
consommation de champignons ou de baies ré́coltés dans le milieu
sauvage. Ne pas ramasser de cresson sauvage qui peut être confondu avec
la cigué̈ jeune ou être parasité.
Stocker
les fruits et les légumes à l’écart des autres denrées afin d’éviter
les contaminations croisées avec d’autres aliments et loin de tout
produit chimique. |
Préconisations : |
Eplucher
le plus possible les fruits et légumes : leur peau contient souvent des
pesticides non élimines par le lavage.
Pour une
meilleure conservation, les fruits et légumes sont stockés hors de leur
sac plastique, à l’ombre, dans un endroit frais, sec et aéré́. Les
fruits et légumes abimés ou moisis sont ré́gulièrement éliminés.
En cas de
récolte, éviter les bords de route, de champs ou de sites industriels.
Privilégier la consommation des vé́gétaux et des baies sauvages sous
forme cuite (ex. : soupes, compotes, confitures). |
Cas particuliers : |
Pour les
baies et les champignons, prendre toujours conseil auprès de personnes
compétentes (pharmacien, par exemple) mais le plus sûr est de ne pas
entreprendre d’activités de cueillette si on ne possède pas de
compétences dans le domaine.
Dans les
régions à risque pour le danger Echinococcus sp (se renseigner auprès
de l’agence régionale de santé, de la DRAAF [direction régionale de
l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt] ou de la DDecPP
[direction départementale en charge de la protection des populations])
interdire la cueillette et la consommation de baies.
Les
légumes (salades, carottes, céleris et autres légumes râpés)
conditionnés en sachets ou barquettes et prêts à l’emploi ont une durée
de vie courte (contrôler la DLC, sachet gonflé et souple, présentation
en vitrine ré́frigérée). Ils doivent être conservés au froid ou
consommés dans la demi-journée suivant l’achat, mais leur utilisation,
dans le cas d’installations précaires, évite les manipulations.
D’autres
légumes (pommes de terre, lentilles, flageolets, marrons, carottes en
rondelles, purées de certains légumes, betteraves rouges, etc.)
pasteurisés sous vide sont à conserver à température ambiante. |
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3.8 pique-nique
Fiches produit |
Contexte : |
Lors
des activités en plein air, il arrive fréquemment que les enfants et les
jeunes consomment des repas froids de type casse-croute ou pique-nique.
Ceux-ci peuvent avoir été́ fabriqués à la maison, avoir été́ pré́parés
sur le lieu de camp ou être constitués de produits achetés à cette
intention. |
Exemples de dangers à maitriser : |
Listeria
monocytogenes est un germe pathogène provoquant la listériose. Elle est
naturellement présente dans le sol et sur les plantes, aime l’eau et est
capable de se développer entre 0 et 50 °C, avec un optimum à 30-37 °C.
Listeria
survit en particulier en présence de sel et est capable de continuer à
se développer au ré́frigérateur, même si sa croissance est ralentie.
Les
aliments les plus souvent contaminés sont le lait cru, les fromages, les
viandes et la charcuterie. On trouve aussi la bactérie dans les produits
de la mer, les poissons fumés, les salades et parfois les sandwichs
pré́préparés.
|
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
De façon
tout à fait pré́férentielle, ces repas sont constitués de produits
stables à la chaleur qui peuvent attendre d’être consommés. Par exemple
: pain, fromage à pâte cuite, pâté en boîte, légumes crus
épluchés et lavés, fruits, fruits secs, barres énergétiques, eau de
source en bouteille...
Les pique-niques et repas à partager sont pré́parés juste avant le
départ des enfants afin de minimiser la durée séparant la préparation de
la consommation.
Les
produits qui ne sont pas constitués de denrées stables (certains
sandwichs ou salades industrielles fraiches, etc.) doivent être
ré́frigérés préalablement à leur transport dans des sacs isothermes
et être consommés dans la journée ou dans la demi-journée en cas de
forte chaleur. Les restes des repas sont ramassés et jetés dans des
sacs-poubelle. |
Préconisations : |
Il est
primordial de demander aux parents qui préparent les repas de respecter
les exigences énoncées ci-dessus : préparation juste avant le départ,
utilisation de produits stables ou maintien des produits à température
basse à l’aide de matériel isotherme ou réfrigérant.
Il est
déconseillé́ de fournir des abats, de la viande crue, tranchée, des
pâtisseries, des produits surgelés et de la charcuterie autre que le
saucisson sec.
Il est
conseillé d’utiliser des produits pré́emballés (ouverts au moment de
la consommation) : viandes pré́tranchées sous vide, volailles rôties,
fruits, fromages en portion individuelle, desserts opercules
individuels, etc.
L’assaisonnement doit toujours être séparé́ des salades, sandwichs, etc. |
Cas particuliers : |
Toutes les
préparations à base d’œufs sont à éviter, à l’exception des œufs
cuits durs et conservés dans leur coquille. |
haut |
Versions
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Fiche -
Toutes les fiches techniques et pratique |
3.9 Les plats
cuisinés réfrigérés
Fiches produit |
Exemples de dangers à maitriser : |
Clostridium
perfringens est une bactérie banale de l’homme et des animaux. On la
trouve donc un peu partout (eau, sol, boue, air).
Elle
résiste bien à la chaleur et est fréquemment mise en cause dans les
intoxications survenant en restauration collective.
La
plupart des cas sont dus à la consommation d’aliments cuits en grande
quantité́ qui ont refroidi lentement. Les plats pré́parés contenant de
la viande sont souvent cités. |
Bonnes pratiques à mettre en place |
Exigences : |
S’organiser dès l’achat ou la fabrication, durant le transport, le
stockage et jusqu’à la consommation pour respecter, sans rupture, la
chaîne du froid essentielle pour éviter le développement microbien. Les
plats pré́parés étant des denrées fragiles, il est indispensable de :
-
protéger
les produits dans des sacs ou containers isothermes pendant leur
transport ;
-
mettre
les produits au ré́frigérateur ou de les conserver dans une
glacière dès l’arrivée sur le site ;
-
consommer
les produits dans la demi-journée suivant l’achat ou la fabrication
en cas de rupture de la chaîne du froid.
|
Préconisations : |
Dans le
cadre des repas pré́parés en plein air, il est recommandé de :
|
Cas particuliers : |
- |
haut |
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Fiche -
Toutes les fiches techniques et pratique |
4.5 Liste des allergènes
Outils |
Liste des
allergènes |
Exclusions |
Céréales contenant du gluten
(blé, seigle, orge, avoine, épeautre, kamut ou leurs souches
hybridées) et produits à base de ces céréales |
-
Sirops de glucose à base de blé, y compris
le dextrose
-
Maltodextrines à base de blé
-
Sirops de glucose à base d'orge
-
Céréales utilisées pour la fabrication de
distillats ou d'alcool éthylique d'origine agricole pour les
boissons spiritueuses et d'autres boissons alcooliques.
|
Crustacés
et produits à base de crustacés |
|
Oeufs et
produits à base d'oeufs |
Poissons
et produits à base de poissons |
Gélatine de poisson utilisée comme support pour
les préparations de vitamines ou de caroténoïdes ou ichtyocolle
utilisée comme agent de clarification dans la bière et le vin |
Arachides
et produits à base d’arachide |
|
Soja et
produits à base de soja |
-
Huile et la graisse de soja entièrement
raffinées
-
Tocophérols mixtes naturels
-
Phytostérols et esters de phytostérol dérivés
d'huiles végétales de soja
-
Ester de stanol végétal produit à partir de
stérols dérivés d'huiles végétales de soja
|
Lait et
produits à base de lait (y compris de lactose) |
|
Fruits à coques
(amandes, noisettes, noix, noix de : cajou, pécan, macadamia, du
Brésil, du Queensland, pistaches) et produits à base de ces
fruits) |
Fruits à coques utilisés pour la fabrication de
distillats alcooliques, y compris d’alcool éthylique d'origine
agricole |
Céleri et
produits à base de céleri |
|
Moutarde
et produits à base de moutarde |
Graines de sésame
et produits à base de graines de sésame |
Anhydride sulfureux et sulfites en
concentration de plus de 10mg/kg ou 10 mg/l
(exprimés en SO2) |
Lupin et
produits à base de lupin |
Mollusques
et produits à base de mollusques |
|
haut |
Version
Imprimable |
| |
Dernière mise à jour :
23/07/2023.
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