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Réglementation des Accueils
Collectifs de Mineurs (ACM)
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Les
locaux et le camping en ACM
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1.1 Les espaces
Les locaux |
Vue d'ensemble : |
Les locaux doivent être conformes aux règles de sécurité
(issue de secours ne donnant pas sur la route, etc.). Un registre de
sécurité doit être tenu à jour.
Dans ce dernier devront être mentionnés les visites périodiques de
contrôle (extincteurs, etc.) ainsi que les dates de réalisation des
exercices d’évacuation.
|
L’ESPACE ACCUEIL : |
L’espace d’accueil est primordial pour les enfants et
pour les familles :
-
Il est le premier espace dans lequel les
enfants vont pénétrer et doit donc être convivial. Il est important
de l’aménager avec des équipements suffisants : patères espaces,
casiers ou porte-manteaux permettant le stockage de sacs à dos,
etc.
-
Il doit être pensé afin de permettre
l’enregistrement des enfants au sein de la structure et disposer
éventuellement de l’équipement informatique nécessaire (en
périscolaire par exemple). Il permet de repérer les enfants arrivés
(ou repartis) rapidement.
-
Il doit être aménagé pour l’accueil des
familles (poussettes, porte-parapluie, etc.) et prévoir des espaces
d’affichages attrayants (projet pédagogique, programme d’activités,
menus de la demi-pension., photos...).
-
Les premiers jours ou durant tout le centre il
est possible de prévoir un accueil café pour les parents... "le café
des parents" avec un horaire précis pendant que les enfants arrivent
au compte goutte sur une arrivée échelonnée d'une demi-heure, trois
quarts d'heure par exemple. Durant ce temps les enfants sont en
activité libre et autonome avec une partie des animateur-trice-s
(laisser jouer) ;
-
Le soir lors de la sortie on peut également
répéter cette opération et laisser les parents entrer pour aller
chercher l'enfant. C'est toujours mieux que de bloquer le parents à
la porte et de crier le nom de l'enfant pour qu'il arrive rapidement
et ne sortant de manière frustrante de son activité. Dans ce cas un
membre de l'équipe pédagogique permanente se charge de repérer qui
entre et qui sort ;
-
On peut aussi prévoir un petit déjeuner pour
les enfants de moins de 6 ans par exemple quand le centre ouvre à
9H00. Le rythme sera alors différent de celui de l'école.
|
L’ESPACE SOIN - L’INFIRMERIE : |
Cet espace doit permettre à un enfant de se reposer au
calme en attendant la venue de ses parents. Il est nécessaire d’y
installer un point d’eau, d’y aménager un lit, ainsi qu’une pharmacie
inaccessible aux enfants et fermée à clé́. Il est nécessaire de prévoir
des volets occultant aux fenêtres.
Son emplacement doit permettre d’assurer une surveillance
en toute discrétion. La présence d’un téléphone fixe est requise.
Il est judicieux d’afficher dans l'armoirie de pharmacie
le contenu de cette dernière ainsi que les dates où elle est
control̂ée. Un cahier d’infirmerie doit être disponible et tenu à
jour. Il sera demandé lors des contrôles effectués par la DDCS. Les
fiches sanitaires et les Projets d’Accueil Individualisé (PAI) doivent
y être rangés (sans être affichés à la vue de tous).
Voir aussi :
L'assistant sanitaire en ACM. |
L’ESPACE RESTAURATION : |
Qu’il s’agisse d’un espace réservé ou mutualisé, il est
nécessaire que la décoration et l’aménagement soient pensés afin
d’en faire un espace convivial et peu bruyant (réflexions autour de
l’acoustique). Il convient d'opérer un changement radical de cet espace
s'il est dans l'école que fréquente les enfants à longueur de temps.
-
Le mobilier devra être adapté à la morphologie des
enfants. (Moins de 6 ans en particulier) ;
-
Le personnel doit pouvoir être formé concernant les
procédures à mettre en œuvre en matière d’hygiène ;
-
Un protocole d’entretien doit être rédigé et connu de
tou-te-s (Voir avec la mairie ou le propriétaire des lieux en séjour
de vacances).
Les documents sanitaires doivent être accessibles et
organisés. L’équipe doit en avoir pris connaissance et maîtriser toutes
les allergies et tous les traitements des enfants. |
L’ESPACE SANITAIRE : |
Les sanitaires doivent être adaptés à l’âge des enfants
et être en nombre suffisant. Il est nécessaire de prévoir 1
toilette pour 10 enfants (WC + abattant).
La conception de cet espace doit permettre le respect de
l’intimité des enfants (disposition des sanitaires, cloisons
adaptées, dérouleur de papier hygiénique individuel, etc.). Il est
fortement recommandé de prévoir une séparation entre les filles et les
garçons. Si ce n'est pas possible on organise des groupe de passage aux
toilettes.
Pour écarter tout risque de brûlure, une vigilance
particulière devra être portée à la gestion de l’eau chaude (blocage des
mitigeurs). L’installation d’une douche ou d’un bac surélevé sécurisé
dans les structures accueillant des enfant de moins de 6 ans est
préconisée.
Un accès direct aux sanitaires par l’extérieur permettra
de faciliter la surveillance pendant les activités se déroulant dans la
cour. |
L’ESPACE REPOS - LE DORTOIR |
Cette pièce doit pouvoir être munie de stores occultant
pour favoriser le repos des enfants. Il est recommandé de prévoir 8 m³
par couchage. Chaque enfant dispose d’un couchage individuel respectant
la morphologie et facile d’entretien. L'espace repos ou dortoir n'est
pas uniquement réservé aux enfants de moins de 6 ans.
Afin de minorer le bruit potentiel dans le but de
favoriser le repos des enfants, il est préférable d’éloigner cet espace
des salles d’activités les plus bruyantes et des espaces techniques
(chaufferie, etc.). L’espace doit être chaleureux et doit pouvoir être
aéré facilement. Il peut aussi être décoré.
Une armoire ou un espace dédié permettra de stocker le
linge (draps, duvets, oreillers, etc.). Un protocole d’entretien du
linge doit être rédigé. Chaque enfant doit bénéficier d’un espace de
rangement personnel (doudou, chaussures, etc.). Même une petite caisse à
côté du lit suffit.
Toutes ces dispositions doivent lui permettre de se
sentir sécurisé. C'est un besoin fondamental de base pour se reposer.
Note : Une localisation adaptée du dortoir
(proximité des sanitaires et éloignement des zones de bruit) facilitera
l’endormissement des enfants et la mise en place d’un réveil échelonné. |
LES ESPACES EXTÉRIEURS : |
La signalétique est importante pour identifier l’accueil
de loisirs et lui offrir de la visibilité.
Le parking doit pouvoir être suffisamment spacieux pour
accueillir les véhicules du personnel et ceux des parents, avec une
entrée et une sortie. Il doit être aménagé de façon à garantir la
sécurité des piétons (signalétique, éclairage, abris à vélos, etc.).
Les autocars doivent pouvoir déposer et laisser monter
les enfants en toute sécurité et disposer d’une aire qui évite au
maximum les manœuvres près de l’ACM.
Afin de garantir la sécurité des mineurs, les espaces
extérieurs doivent être clôturés et intégrer un système d’ouverture
/fermeture adapté. |
LES ESPACES D’ACTIVITÉ : |
Un minimum de 3m² par enfant est préconisé pour les
mineurs de plus de 6 ans. Les espaces d’activités doivent être pensés en
fonction de l’âge des enfants et des activités organisées. Du mobilier
sur roulette permettra de moduler les espaces en fonction des projets et
des temps.
Il est préférable de prévoir l’installation d’un point
d’eau dans chaque salle. L’aménagement doit permettre aux enfants de s’y
sentir à l’aise : couleur des murs, luminosité, mobilier adapté, etc.
Un large espace polyvalent peut avoir son utilité afin de
permettre de rassembler tous les enfants et les équipes.
POUR LES MOINS DE 6 ANS :
Il est recommandé de prévoir 4m² par enfant. Il est
important de penser l’accueil des plus jeunes. Des espaces divers
doivent être prévus : dînette, lecture, jeux de construction, tapis au
sol, etc.
Des anti-pince doigts sont à prévoir sur les portes.
L’installation de jeux extérieurs doit être conforme aux normes en
vigueur et respecter l’âge des enfants (décret
n°96-1136 du 18 décembre 1996 fixant les prescriptions de sécurité
relatives aux aires de jeux collectives). |
L’ESPACE RANGEMENT: |
Matériel pédagogique :
Dans la mesure du possible, des placards doivent être
installés dans toutes les salles d’activités. Un local extérieur doit
permettre le stockage du gros matériel et des jeux d’extérieur.
Produits d’entretien :
Ces derniers doivent être stockés dans un placard/local
fermant à clé et inaccessible aux enfants. Il est judicieux de disposer
d’un chariot de ménage ainsi que d’un point d’eau au sein du local. Un
protocole d’entretien doit être rédigé et connu de tou-te-s. |
L’ESPACE DIRECTION - GESTION: |
Il est souhaitable de prévoir un bureau de direction.
Il est conseillé de le placer à proximité de l’accueil et
de l’infirmerie et d’y intégrer une vitre (équipée de stores occultant),
afin de favoriser la surveillance des lieux.
Un téléphone opérationnel avec un affichage des numéros
d’urgence devra également être installé. Une connexion internet doit
être prévue afin de permettre notamment la gestion des télé
déclarations.
Par ailleurs, l’équipe d’animation doit pouvoir disposer
d’un espace de travail, d’un vestiaire et si possible d’un accès
internet. |
Conseil : |
Un petit espace du type : "espace animateur-trice-s" peut
être aménagé en fonction de des locaux disponibles.
Les groupes d'enfants avec un-e animateur-trice référent
peuvent aussi se charger d'organiser certains espaces. Pour cela voir
aussi les "projet
de vie de séjour". |
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1.2 Documents
et affichage obligatoires
Les locaux |
Documents concernant la déclaration
et les locaux :: |
-
Téléphone et lieu où se trouve le directeur en cas d’absence ;
-
Récépissé
de déclaration de l’accueil de la DDCS du département d’origine
(obligatoire) ;
-
Fiche
complémentaire (ou fiche unique si accueil périscolaire) ;
-
Avis
de la PMI si enfants de moins de 6 ans ;
-
Plan
des locaux et consignes d’évacuation (Obligatoire) ;
-
Plan
de couchage si hébergement (très conseillé) ;
-
Registre
de sécurité́ avec le procès-verbal de la dernière commission de
sécurité́ ;
-
Dossier
technique amiante (mis à disposition des occupants des locaux par
le propriétaire) ;
-
Panneau
d’interdiction de fumer dans les locaux, y compris extérieurs clos
(obligatoire) ;
-
Attestation
d’assurance de l’accueil ;
-
Adresse
précise des séjours accessoires et lieux de bivouacs ;
-
Adresses
et numéros de téléphones des services d’urgence : médecins, hôpital,
pompiers, gendarmerie ou police, SAMU, centre Antipoison, Allô
enfance maltraitée (obligatoire) voir fiche DDCS.
En séjour : cahier de comptabilité́ (permettant
d’identifier le budget pédagogique, alimentaire, et le prix de journée) |
Documents relatifs aux projets : |
|
Documents relatifs aux activités : |
-
Conventions
passées avec des prestataires de services le cas échéant (Exemple :
activités physiques et sportives) ;
-
Tests
préalables à la pratique de certaines activités sportives, le cas
échéant.
|
Documents relatifs à l’encadrement : |
-
Registre
du personnel d’encadrement et de service ;
-
Tableau
de présence des encadrant-e-s ;
-
Attestations
de vaccination à jour des personnels d’encadrement et de service`;
-
Diplômes
des directeur-trice-s et animateur-trice-s ;
-
Courrier
de la DDCS accordant une dérogation pour le directeur, le cas
échéant ;
-
Livrets
de formation pour les directeur-trice-s et animateur-trice-s
stagiaires (avec attestations de stages) ;
-
Diplômes
de l’assistant-e sanitaire ;
-
Diplômes
et attestations relatives à des qualifications particulières des
encadrant-e-s (exemples : surveillant de baignade, PSC1, BEES,
qualification BAFA...).
|
Documents relatifs aux mineurs et au
suivi sanitaire : |
-
Registre
de présence des mineurs ;
-
Fiches
sanitaires de liaison ;
-
Ordonnances
en cours de validité́ si traitements médicaux pour les mineurs ;
-
Registre
d’infirmerie ;
-
Projets
d'accueil individualises (PAI) le cas échéant ;
-
Certificats
médicaux préalables à la pratique de certaines activités physiques
en accueil collectif de mineurs ;
-
Carnet
sanitaire de la piscine (le cas échéant lorsque la piscine est dans
le centre).
|
Documents relatifs à la restauration: |
-
Menus
de la semaine (conseillé) ;
-
Cahier
de traçabilité́ des denrées ;
-
Tableau
des relèves de température sur les réfrigérateurs et congélateurs
(obligatoire).
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1.3 Les locaux
hébergeant des mineurs
Les locaux |
Où les trouver : |
Les Accueils Collectifs de Mineurs doivent être organisés
dans des locaux définis comme étant des établissements recevant du
public (ERP). A ce titre, ces locaux sont soumis à des règles
d’hygiène, de sécurité, d’organisation de l’espace et d’aménagements
définies par plusieurs ministères. Ces règles s’imposent à tout local
hébergeant des ACM, c’est à dire tout local en dur où les enfants et
leur encadrement dorment.
Une liste des locaux enregistrés par les DDCS de chaque
département pour son territoire est accessible sur le net.
Attention : il revient à chaque organisateur d'ACM de
vérifier, avant le séjour, que le procès verbal de la commission de
sécurité du local visé est en cours de validité. |
Dispositions générales relevant de
réglementations autres que celle du ministère chargé de la jeunesse |
Restauration : |
En matière de restauration, les locaux doivent respecter
les conditions d’hygiène conformes à la réglementation en vigueur
(s’adresser pour les connaître à l’agence régional de santé pour les
questions d’assainissement et d’hygiène et à la DDPP - services
vétérinaires, pour celles relatives à la restauration et aux cuisines). |
Hygiène et sécurité : |
Lorsque ces accueils sont organisés dans des bâtiments,
ceux-ci doivent satisfaire à :
-
aux
conditions techniques d’hygiène et de sécurité requises notamment
par les règles de sécurité contre les risques d’incendie et de
panique dans les établissements recevant du public (s’adresser à la
direction départementale des services d’incendie et de secours),
-
au
règlement sanitaire départemental en vigueur (s’adresser à l’unité
territoriale 31 de l’Agence Régionale de Santé),
-
aux
règles générales de construction
|
Dispositions propres à la réglementation du
ministère en charge de la jeunesse |
Que dit la loi : |
-
Les
ACM doivent disposer de lieux d’activités adaptés aux conditions
climatiques ;
-
Les
accueils avec hébergement doivent être organisés de façon à
permettre aux filles et aux garçons âgés à partir de six ans de
dormir dans des lieux séparés ;
-
Chaque
mineur hébergé doit disposer d’un moyen de couchage individuel ;
-
L’hébergement
des personnes qui assurent la direction ou l’animation de ces
accueils doit permettre les meilleures conditions de sécurité des
mineurs ;
-
Ces
accueils doivent disposer d’un lieu permettant d’isoler les malades
;
-
L’aménagement
de l’espace dans lequel se déroulent les activités physiques ainsi
que le matériel et les équipements utilisés pour leur pratique
doivent permettre d’assurer la sécurité des mineurs ;
-
L’organisateur
de l’accueil met à la disposition du directeur et de son équipe :
|
Déclaration : |
Cette déclaration est une obligation légale qui incombe à
tout exploitant de local hébergeant des mineurs dans le cadre d’un ACM.
La déclaration est effectuée deux mois au moins avant la date prévue
pour la première utilisation du local pour l’hébergement collectif
de mineurs.
Toute modification ultérieure des éléments de la
déclaration ou dans l’aménagement, l’équipement ou l’utilisation des
locaux doit être portée par écrit et dans les quinze jours suivant cette
modification à la connaissance de la
DDCS qui a reçu la déclaration initiale avec mention du numéro
d’enregistrement des locaux.
La direction départementale de la cohésion sociale
délivre un récépissé attestant de la réception de la déclaration. Ce
récépissé comporte un numéro d’enregistrement du local d’hébergement.
Si la déclaration est incomplète, la direction
départementale de la cohésion sociale surseoit à la délivrance du
récépissé et demande au déclarant de lui fournir les éléments manquants
dans des délais précisés. A défaut de production de ces éléments dans
les délais impartis, la déclaration est réputée ne pas avoir été
effectuée.
Le formulaire de déclaration est à retourner à la
direction départementale de la cohésion sociale du département de
l’implantation du local accompagné des pièces demandées, à savoir :
-
le
contrat d’assurance des locaux
-
l’autorisation
municipale d’ouverture de l’établissement
-
la
copie du procès-verbal de la dernière commission de sécurité contre
l’incendie
-
l’avis
de la direction des services vétérinaires si la restauration est
assurée
-
l’avis
du service de protection maternelle et infantile si l’accueil de
mineurs de moins de 6 ans est assuré
-
le
dossier technique « amiante » : l’obligation réglementaire est faite
à tout exploitant de locaux classés en
ERP (Etablissement Recevant du Public) de faire procéder, par un
organisme agréé, à un diagnostic « amiante » afin de faire
disparaître puis prévenir toute situation d’exposition de la
population à des risques sanitaires dus à l’amiante.
|
Capacité maximale d’accueil d’un local
avec hébergement : |
Elle est fixée par la commission de sécurité, puis
déclarée à la DDCS par l’exploitant du local. Pour des questions de
sécurité, elle doit être impérativement et strictement respectée. |
Utilisation exceptionnelle de locaux
inadaptés : |
En cas d’utilisation exceptionnelle pour l’hébergement de
mineurs, de locaux classés dans une catégorie ne prévoyant pas cette
possibilité (exemple: nuitée dans les locaux d’un accueil de loisirs,
séjour dans les locaux d’un village de vacances, etc.), l’organisateur
doit en faire la demande auprès du maire deux mois avant la date prévue
pour l’hébergement. Ce dernier doit donner son autorisation. Dans ce
cas, la déclaration préalable de première ouverture auprès de la DDCS du
département où est situé l’hébergement n’est pas nécessaire.
Si cette utilisation pour l’accueil de mineurs en ACM
doit devenir régulière, l’exploitant du local peut demander à la
commission de sécurité (mairie du lieu de l’hébergement) une extension
de classement en type R.
L’utilisation d’abris tels que les granges est possible,
mais de façon occasionnelle.
Les locaux à usage d’habitation (studios) ne sont pas
adaptés pour recevoir des groupes de mineurs.
Les organisateurs doivent au préalable obtenir des
informations auprès des propriétaires ou locataires de ces lieux. De
même, il leur incombe de s’informer auprès des communes des dispositions
éventuellement prises par arrêtés préfectoraux ou municipaux.
Il est important de rechercher un juste équilibre entre
la gestion des risques liés à la spécificité de ces activités et la
possibilité de développer l’apprentissage de l’autonomie des mineurs.
Les organisateurs sont tenus à l’obligation de prudence et de diligence
à l’égard des mineurs concernés. |
Exercice d’évacuation et registre de
présence : |
Un exercice d’évacuation est à effectuer dès les premiers
jours du séjour. Il peut utilement être mis en œuvre avec les pompiers
locaux. Chaque animateur-tricve doit connaître avec précision le point
de rassemblement où les enfants et le personnel seront immédiatement
dénombrés en cas de sinistre et le comportement à tenir.
Le-la directeur-trice est responsable de la tenue
précise du registre de présence des mineurs et du personnel. Ce
registre doit être emporté, en cas d’évacuation d’urgence des locaux,
par une personne que le directeur aura désignée dès le début de
l’accueil. La tenue régulière et méticuleuse de ce registre constitue un
élément important pour la sécurité des mineurs et du personnel en cas de
sinistre : les sauveteurs sont ainsi en mesure de vérifier immédiatement
si tous les mineurs et tout le personnel sont présents au point de
rassemblement. |
Registre de sécurité: |
Il contient tout élément lié au suivi de l'évolution du
bâtiment. Il doit être tenu à jour. Le directeur d'un accueil doit
pouvoir y avoir accès. Il lui revient de demander à l'exploitant du
local où se situe ce registre. |
Sécurité des fenêtres et balcons : |
Le ministre de la jeunesse, des sports et de la vie
associative appel à se mobiliser sur la fréquence des accidents de
défénestration dont plus d’une centaine d’enfants de moins de six ans
seraient victimes chaque année.
Afin de prévenir ce risque, il est donc conseillé de
vérifier ou d’installer des dispositifs de sécurité (entrebâilleurs,…)
aux fenêtres accessibles aux jeunes enfants. L’ensemble des personnels
doit être sensibilisé à ce genre de risque. Recommandations relatives à
l’hébergement occasionnel. L’accueil en gîtes, refuges, auberges de
jeunesse non classés ne peut être qu’occasionnel. Il convient de le
réserver plus particulièrement aux adolescents. |
Les lits superposés : |
Ils doivent être mis en conformité dans les centres de
vacances conformément au
décret n°95-949 du 25 août 1995 et
n°0217 du 19 septembre 2015 relatif à la prévention des risques
résultant de l’usage des lits superposés destinés à être utilisés dans
les lieux domestiques ou en collectivité. Ce décret impose des exigences
de sécurité qui concernent des caractéristiques de conception et de
construction précises :
-
présence
de quatre barrières de sécurité ;
-
fixation
de l’échelle d’accès au lit supérieur ;
-
fixation
du sommier du lit supérieur ;
-
stabilité
de l’ensemble lits.
Le décret
exige aussi l’apposition des deux mentions suivantes :
|
Grillages délimitant les lieux
d’accueils : |
La direction générale de la concurrence, de la
consommation et de la répression des fraudes signale la dangerosité de
certains types de grillages comportant des pics pouvant blesser
gravement des enfants.
En l’absence de réglementation, la commision de la
sécurité des consommateurs émet les recommandations suivantes :
-
pour
les délimitations internes aux centres : grillages sans picots sur
leur partie haute,
-
pour
les délimitations externes aux centres : pose de picots en partie
haute du grillage, à une hauteur supérieure à 1,80 m,
-
la
hauteur utile du grillage doit tenir compte des abords immédiats de
celui-ci et respecter une hauteur minimale de 1,80 m.
|
Aires collectives de
jeux : |
Le
décret n° 96-1136 du 18 décembre 1996 fixant les dispositions de
sécurité relative aux aires collectives de jeux stipule qu’ « un
affichage sur ou à proximité de chaque équipement (…) doit informer les
utilisateurs et les personnes assurant leur surveillance, de la tranche
d’âge à laquelle chaque équipement est destiné et comporter les mentions
d’avertissement relatives aux risques liés à son utilisation.
Ces informations peuvent être apportées sous forme de pictogramme. |
Qualité de l'air
intérieur : |
Le décret n° 2011-1728 du 2 décembre 2011
relatif à la surveillance de la qualité de l'air intérieur dans
certains établissements recevant du public définit les conditions de
surveillance de la qualité de l'air intérieur dans les
ERP. |
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1.4 Les locaux
sans hébergement
Les locaux |
Déclarer un local : |
Le locaux sans hébergement sont placés sous la
responsabilité du maire.
Une fiche type (exemple
ici) est à demander ou à télécharger sur le site de la DDCS de votre
département.
Les pièces à fournir sont généralement les suivantes :
-
Copie du PV de la dernière visite de la
commission de sécurité ou attestation du maire ;
-
autorisation municipale d’ouverture portant sur
la conformité́ des locaux (catégorie sans local à sommeil) pour
l’accueil des
mineurs et pour x... personnes)
-
Copie du contrat d’assurance
|
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2.1 Où camper,
les règles à respecter
Le camping |
Que dit la loi : |
L'hébergement en camping n'est pas soumis à l'obligation
de déclaration comme pour les locaux. Toutefois il est conseillé de
prévoir un lieu où mettre les mineurs à l'abri en cas de soucis
climatique ou autres.
Le camping peut se pratiquer de manière libre, en France,
hors des routes et voies publiques avec l'accord de la personne physique
ou morale qui a la jouissance du terrain.
Le camping est interdit :
-
Sur
le rivage de ma mer (la plage) ;
-
Sur
un rayon de 200 mètres d'un point d'eau captée pour la consommation
;
-
Sur
un site classé ou protégé ;
-
A
moins de 500 mètre d'un monument historique ;
-
Sur
les lieux visés par un arrêté municipal ou préfectoral (se
renseigner auprès de la communes ou de l'office de tourisme) ;
-
Dans
les zone dites insalubres et ou les risque de départ de feu ou
d'inondation sont avérés ;
Dans tout
les ca, si vous ne connaissais pas le terrain il importe de prendre le
plus de renseignements possible auprès du propriétaire du terrain et des
services municipaux ou de l'état (préfecture). |
Texte de référence : |
-
articles
R. 227-5 et R. 227-6 du code
de l’action sociale et des familles ;
-
Les
accueils doivent disposer de lieux d'activités adaptés aux
conditions climatiques. En matière de restauration,
ils doivent respecter les conditions d'hygiène conformes à la
réglementation en vigueur ;
-
doivent être organisés de façon à permettre aux filles et aux
garçons âgés de plus de six ans de dormir dans des lieux
séparés. Chaque mineur hébergé doit disposer d'un moyen de
couchage individuel ;
-
L'hébergement des personnes qui assurent la direction ou
l'animation de ces accueils doit permettre les meilleures
conditions de sécurité des mineurs ;
-
es
accueils doivent disposer d'un lieu permettant d'isoler les
malades. (Ce qui signifie qu'une tente dite :"infirmerie"
doit être présente sur le camping).
-
articles
R. 111-41 à R. 111-43, R. 421-19 c) et R. 421-23 c) du code de
l’urbanisme ;
-
article
7 b) de l’arrêté du 11 janvier 1993 relatif au classement des
terrains amé́nagés pour l’accueil des campeurs et des caravanes.
|
Camp fixe (2 cas de figure) : |
Si le
terrain a vocation à recevoir un clientèle :
Des règles
d’urbanisme s’appliquent à toutes les installations constituant un mode
d’occupation du sol : si la personne physique ou morale reçoit de façon
habituelle sur un terrain soit plus de 20 campeurs sous tentes, soit
plus de 6 tentes ou caravanes à la fois ; elle doit alors au préalable
avoir obtenu une autorisation d’aménager le terrain et un arrêté de
classement (camping classé)
Si le
terrain n'a pas vocation à recevoir un clientèle :
Il s'agit
d'un camping fixe de mineurs non soumis à autorisation et obligation de
classement. Une déclaration en mairie reste obligatoire pour le
propriétaire (le-la directeur-trice est tenu de vérifier cette
déclaration). Si ses installations requièrent un permis de construire la
déclaration est obligatoire. |
Le camping sauvage : |
Ce type de
camping n'est pas interdit mais doit être exceptionnel. impossible
d'organiser un "camp sauvage" sauf, peut-être en itinérance.
L'obtention de l'accord du ou des propriétaires des terrains concernés
demeure obligatoire.
Les
précautions à prendre sont les suivantes :
-
Repérer
les lieux au préalable (même en itinérance) ne serait-ce que pour
vérifier qi le camping est autorisé dans le lieu ;
-
Informer
le maire de la commune, responsable de la sécurité, de la salubrité
et de la tranquillité publique ;
-
Vérifier
les danger du terrain susceptibles de compromettre la sécurité des
mineurs (pas de danger naturel, tente placées à portée de voix des
encadrant-e-s) ;
-
Consulter
la météo avant le départ et aussi souvent que possible. Vérifier les
endroits où se replier le cas échéant ;
-
Respecter
scrupuleusement et impérativement l'environnement.
|
Conseils : |
-
négocier
avec l’exploitant du camping des emplacements adaptés aux mineurs ;
-
éviter
pentes, écoulements des eaux, et zones inondables ;
-
respect
du règlement intérieur porté à la connaissance de l’encadrement et
des jeunes ;
-
s’informer
sur le plan d’évacuation et l’itinéraire de repli jusqu’à la zone
de regroupement. Ces informations doivent être transmises à tous
les mineurs ;
-
alerte
sonore : un son pendant 3 fois 1 minute séparé par un court silence
(code national d’alerte). La fin de l’alerte est annoncée par une
sirène qui émet un son continu sans changement de tonalité durant
30 secondes ;
-
un
exercice d’évacuation doit être effectué au début de chaque séjour
afin de faire connaitre :
-
le
rôle du personnel : qui fait quoi ?
-
les
itinéraires de secours,
-
les
consignes de sécurité,
-
les
points de rassemblement et de comptage des enfants.
-
Interdiction
d’allumer un feu de quelque nature que ce soit sur l’ensemble du
département (Arrêté préfectoral), sauf possibilité́ offerte par
certains campings (zone barbecue) ;
-
Vérifier
la conformité́ du montage des tentes (pour les barnums, le montage
par une société agrééée peut être imposé) ;
-
Positionner
les tentes de manière à ce que toutes les ouvertures donnent sur un
même espace ;
-
Positionner
votre campement de manière à limiter l’intrusion par les autres
campeurs.
|
Hygiène alimentaire sous tente : |
Objectif :
-
Rappeler rapidement les règles essentielles à respecter dans les
camps sous toile pour les repas. Les règles d’hygiène sont décrites
exhaustivement dans le «
Guide de bonnes
pratiques d’hygiène de la restauration collective de plein air des
accueils collectifs de mineurs ».
-
Parce
que les conditions de vie en plein air et les activités qui y sont
liées induisent des conditions spécifiques de préparation et de
consommation des repas, un certain nombre de conséquences concernant
la sécurité́ des aliments peuvent être identifiées. La conséquence
principale, qui doit entrainer la plus grande vigilance de l’équipe
d’encadrement, est l’apparition de toxi-infections alimentaires
collectives (TIAC).
Les
dangers alimentaires dans les camps sous toiles : des dangers
principalement biologiques :
-
Le
danger biologique est le principal danger à maitriser dans le cadre
de la préparation et de la consommation des repas en plein air.
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Il est
favorisé par les conditions climatiques qui rendent parfois
difficile le maintien de la chaine du froid, par la rusticité́ des
installations qui préservent mal des pollutions diverses et par des
installations sanitaires de fortune.
-
La
rupture de la chaine du froid, la cuisson insuffisante des produits
sensibles (produits carnés, produits de la mer), la contamination
croisée, la présence d’œufs crus dans les plats, constituent des
facteurs de multiplication et de survie des micro-organismes qu’il
convient d’éliminer en adoptant les bonnes pratiques d’hygiène
adaptées aux circonstances. Pour cela, il est indispensable
d’informer et de former tous les intervenants à l’élaboration des
repas (encadrant-es et jeunes).
-
Le
fait de vivre en plein air expose davantage les enfants, les jeunes
et leurs encadrant-e-s à la contamination par des parasites, soit
par défaut d’hygiène, soit par l’ingestion d’aliments pollués issus
par exemple de la cueillette.
-
Il
existe également des dangers physiques, chimiques et allergiques.
Les
principales recommandations :
Il est
essentiel de sensibiliser les personnes qui participent à la confection
des repas :
-
à
une vigilance quant à leur état de santé lors de la préparation
des repas :
-
l’hygiène
corporelle et vestimentaire à respecter :
-
Lavage
des mains et des avant-bras avant toute préparation de repas ;
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Propreté́ des vêtements des personnes préparant les repas
(tablier en coton, gants jetables...).
-
Les
installations nécessaires à la préparation des repas doivent
permettre d’éviter au maximum toute contamination extérieure
(poussière...) et intérieure :
-
la
préparation des repas doit se faire dans un espace fermé de
pré́férence dans une zone ombragée avec un revêtement de sol et
des équipements faciles à nettoyer et propres.
-
Les
secteurs propre (préparation des aliments) et sale (vaisselle et
déchets) doivent être séparés. Respecter la méthode dite de "la
marche en avant pour les aliments" lors de la préparation des
repas.
-
Enfin,
il est pré́férable que le matériel de cuisine propre soit
stocké dans un endroit protégé́ afin qu’il soit propre lors de
son utilisation.
Voir aussi
Alimentation de plein-air, la loi
(Pdf)
Une
attention particulière doit être portée sur l’approvisionnement, le
transport et l’entreposage des denrées alimentaires :
-
L’emballage
des denrées alimentaires d’origine animale (DAOA) doit comporter une
marque sanitaire similaire à l’exemple ci-contre.
-
Tout
produit à Date Limite de Consommation dépassée doit être jeté́
(consommation interdite).
-
Afin
d’éviter la multiplication des micro-organismes, il est
indispensable de maitriser la chaine du froid et les températures de
conservation des produits indiquées sur leur emballage :
-
Transport
des denrées dans un contenant isotherme propre avec plaques
eutectiques et thermomètre pour vérifier le respect des
températures de conservation ;
-
Présence
d’un thermomètre dans les enceintes frigorifiques et relèvé
quotidien des températures ;
-
Délai
entre la fabrication du repas et sa consommation le plus court
possible (2 heures maximum) ;
-
Décongélation
des denrées achetées congelées dans une enceinte frigorifique et
consommation
dans les 3 jours ;
-
Refroidissement
éventuel des denrées (ex : préparation de salade de riz) à 10°C
en moins de 2 heures.
Par
ailleurs, il est recommandé de ne pas stocker les aliments à même le
sol.
Enfin, il
est fortement recommandé de ne pas acheter de viande hachée (sauf
congelée et cuite congelée) du fait de la sensibilité́ de ce produit.
La plupart
des micro-organismes peuvent être apportes par l’eau, c’est pourquoi
vous devez avoir une vigilance particulière pour l’eau. L’essentiel est
de n’utiliser que de l’eau provenant du réseau public ou de l’eau
conditionnée, de la stocker dans des récipients adaptes et propres et de
la renouveler chaque jour.
La
réglementation impose que des plats témoins (1 échantillon de 100g de
chaque plat servi clairement identifié : nom du plat, jour de
consommation et service) soient conserves 5 jours en froid positif. Les
camps sous toile ne disposant pas d’un moyen de stockage en froid
positif sont dispenses de cette obligation.
La
traçabilité́ des denrées consommées doit être conservée. Il est
recommandé de conserver l’étiquetage des denrées pendant 6 mois à
partir de la date de consommation et de faire le lien avec le menu.
La
maitrise de la gestion des excédents et des déchets est également
importante. Les restes des repas doivent être jetés dés lors qu’ils ont
été́ servis et il est recommandé de faire de même si ils n’ont pas été́
servis ; de plus, les produits entames (matière première) peuvent
éventuellement être conserves sous condition qu’ils soient filmes et
identifies avec une date d’entame du produit et une nouvelle durée de
vie.
D’autre
part, il faut collecter les ordures dans des sacs étanches et les
stocker à distance du lieu de préparation du repas. |
Canicule et fortes chaleurs : |
-
Vérifier la température des installations et avoir une solution de
repli ;
-
Aérez
les installation en provoquant des courants d'airs ;
-
Fermer
les entrée, rideau et façade qui sont exposé en plein soleil ;
-
A
ménagez les horaires pour certaines activités ;
-
Boire
très régulièrement et se reposer régulièrement dans une endroit
frais ;
-
Porter
des protection pour la peau, la tête et les yeux ;
-
Adapter l'alimentation ;
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Note :
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Ces
derniers éléments et conseils ne portent pas directement, à priori, sur
les locaux ou le camping en ACM.
Nous avons
pensé qu'il été utile de les indiquer (de les rappeler) ici de sorte à
ce que vous puissiez envisager vos installations de la meilleure manière
qu'il soit et selon vos moyens pour respecter ces quelques conseils qui
peuvent s'avérer très utiles.
On
notera que la liste n'est pas exhaustive pour le camping proprement dit
avec les mineurs, mais vise uniquement les installations. |
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Dernière mise à jour :
23/07/2023.
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