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Réglementation des Accueils
Collectifs de Mineurs (ACM) 
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Les 
locaux et le camping en ACM   
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		1.1 Les espaces 
		Les locaux |  
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		Vue d'ensemble : | 
		Les locaux doivent être conformes aux règles de sécurité 
		(issue de secours ne donnant pas sur la route, etc.). Un registre de 
		sécurité doit être tenu à jour.Dans ce dernier devront être mentionnés les visites périodiques de 
		contrôle (extincteurs, etc.) ainsi que les dates de réalisation des 
		exercices d’évacuation.
 
		  
		 
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		 L’ESPACE ACCUEIL :
 | 
		L’espace d’accueil est primordial pour les enfants et 
		pour les familles : 
			
			
			 Il est le premier espace dans lequel les 
			enfants vont pénétrer et doit donc être convivial. Il est important 
			de l’aménager avec des équipements suffisants : patères espaces, 
			casiers ou porte-manteaux permettant le stockage de sacs à dos, 
			etc.
			
			 Il doit être pensé afin de permettre 
			l’enregistrement des enfants au sein de la structure et disposer 
			éventuellement de l’équipement informatique nécessaire (en 
			périscolaire par exemple). Il permet de repérer les enfants arrivés 
			(ou repartis) rapidement.
			
			 Il doit être aménagé pour l’accueil des 
			familles (poussettes, porte-parapluie, etc.) et prévoir des espaces 
			d’affichages attrayants (projet pédagogique, programme d’activités, 
			menus de la demi-pension., photos...).
			
			 Les premiers jours ou durant tout le centre il 
			est possible de prévoir un accueil café pour les parents... "le café 
			des parents" avec un horaire précis pendant que les enfants arrivent 
			au compte goutte sur une arrivée échelonnée d'une demi-heure, trois 
			quarts d'heure par exemple. Durant ce temps les enfants sont en 
			activité libre et autonome avec une partie des animateur-trice-s 
			(laisser jouer) ;
			
			 Le soir lors de la sortie on peut également 
			répéter cette opération et laisser les parents entrer pour aller 
			chercher l'enfant. C'est toujours mieux que de bloquer le parents à 
			la porte et de crier le nom de l'enfant pour qu'il arrive rapidement 
			et ne sortant de manière frustrante de son activité. Dans ce cas un 
			membre de l'équipe pédagogique permanente se charge de repérer qui 
			entre et qui sort ;
			
			 On peut aussi prévoir un petit déjeuner pour 
			les enfants de moins de 6 ans par exemple quand le centre ouvre à 
			9H00. Le rythme sera alors différent de celui de l'école. 
			 |  
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		L’ESPACE SOIN - L’INFIRMERIE : | 
		Cet espace doit permettre à un enfant de se reposer au 
		calme en attendant la venue de ses parents. Il est nécessaire d’y 
		installer un point d’eau, d’y aménager un lit, ainsi qu’une pharmacie 
		inaccessible aux enfants et fermée à clé́. Il est nécessaire de prévoir 
		des volets occultant aux fenêtres. 
		Son emplacement doit permettre d’assurer une surveillance 
		en toute discrétion. La présence d’un téléphone fixe est requise. 
		Il est judicieux d’afficher dans l'armoirie de pharmacie 
		le contenu de cette dernière ainsi que les dates où elle est 
		control̂ée. Un cahier d’infirmerie doit être disponible et tenu à 
		jour. Il sera demandé lors des contrôles effectués par la DDCS. Les 
		fiches sanitaires et les Projets d’Accueil Individualisé (PAI) doivent 
		y être rangés (sans être affichés à la vue de tous). 
		Voir aussi :
		
		L'assistant sanitaire en ACM. |  
		| 
		L’ESPACE RESTAURATION : | 
		Qu’il s’agisse d’un espace réservé ou mutualisé, il est 
		nécessaire que la décoration et l’aménagement soient pensés afin 
		d’en faire un espace convivial et peu bruyant (réflexions autour de 
		l’acoustique). Il convient d'opérer un changement radical de cet espace 
		s'il est dans l'école que fréquente les enfants à longueur de temps.
		
		 
			
			
			Le mobilier devra être adapté à la morphologie des 
			enfants. (Moins de 6 ans en particulier) ;
			
			Le personnel doit pouvoir être formé concernant les 
			procédures à mettre en œuvre en matière d’hygiène ;
			
			Un protocole d’entretien doit être rédigé et connu de 
			tou-te-s (Voir avec la mairie ou le propriétaire des lieux en séjour 
			de vacances). 
		Les documents sanitaires doivent être accessibles et 
		organisés. L’équipe doit en avoir pris connaissance et maîtriser toutes 
		les allergies et tous les traitements des enfants. |  
		| 
		L’ESPACE SANITAIRE : | 
		Les sanitaires doivent être adaptés à l’âge des enfants 
		et être en nombre  suffisant. Il est nécessaire de prévoir 1 
		toilette pour 10 enfants (WC + abattant). 
		La conception de cet espace doit permettre le respect de 
		l’intimité des enfants  (disposition des sanitaires, cloisons 
		adaptées, dérouleur de papier hygiénique individuel, etc.). Il est 
		fortement recommandé de prévoir une séparation entre les filles et les 
		garçons. Si ce n'est pas possible on organise des groupe de passage aux 
		toilettes. 
		Pour écarter tout risque de brûlure, une vigilance 
		particulière devra être portée à la gestion de l’eau chaude (blocage des 
		mitigeurs). L’installation d’une douche ou d’un bac surélevé sécurisé 
		dans les structures accueillant des enfant de moins de 6 ans est 
		préconisée. 
		Un accès direct aux sanitaires par l’extérieur permettra 
		de faciliter la surveillance pendant les activités se déroulant dans la 
		cour. |  
		| 
		L’ESPACE REPOS - LE DORTOIR | 
		Cette pièce doit pouvoir être munie de stores occultant 
		pour favoriser le repos des enfants. Il est recommandé de prévoir 8 m³ 
		par couchage. Chaque enfant dispose d’un couchage individuel respectant 
		la morphologie et facile d’entretien. L'espace repos ou dortoir n'est 
		pas uniquement réservé aux enfants de moins de 6 ans. 
		 
		Afin de minorer le bruit potentiel dans le but de 
		favoriser le repos des enfants, il est préférable d’éloigner cet espace 
		des salles d’activités les plus bruyantes et des espaces techniques 
		(chaufferie, etc.). L’espace doit être chaleureux et doit pouvoir être 
		aéré facilement. Il peut aussi être décoré. 
		 
		Une armoire ou un espace dédié permettra de stocker le 
		linge (draps, duvets, oreillers, etc.). Un protocole d’entretien du 
		linge doit être rédigé. Chaque enfant doit bénéficier d’un espace de 
		rangement personnel (doudou, chaussures, etc.). Même une petite caisse à 
		côté du lit suffit. 
		 
		Toutes ces dispositions doivent lui permettre de se 
		sentir sécurisé. C'est un besoin fondamental de base pour se reposer.
		
		 
		Note : Une localisation adaptée du dortoir 
		(proximité des sanitaires et éloignement des zones de bruit) facilitera 
		l’endormissement des enfants et la mise en place d’un réveil échelonné. |  
		| 
		LES ESPACES EXTÉRIEURS : | 
		La signalétique est importante pour identifier l’accueil 
		de loisirs et lui offrir de la visibilité. 
		Le parking doit pouvoir être suffisamment spacieux pour 
		accueillir les véhicules du personnel et ceux des parents, avec une 
		entrée et une sortie. Il doit être aménagé de façon à garantir la 
		sécurité des piétons (signalétique, éclairage, abris à vélos, etc.). 
		Les autocars doivent pouvoir déposer et laisser monter 
		les enfants en toute sécurité et disposer d’une aire qui évite au 
		maximum les manœuvres près de l’ACM. 
		Afin de garantir la sécurité des mineurs, les espaces 
		extérieurs doivent être clôturés et intégrer un système d’ouverture 
		/fermeture adapté. |  
		| 
		LES ESPACES D’ACTIVITÉ : | 
		Un minimum de 3m² par enfant est préconisé pour les 
		mineurs de plus de 6 ans. Les espaces d’activités doivent être pensés en 
		fonction de l’âge des enfants et des activités organisées. Du mobilier 
		sur roulette permettra de moduler les espaces en fonction des projets et 
		des temps. 
		Il est préférable de prévoir l’installation d’un point 
		d’eau dans chaque salle. L’aménagement doit permettre aux enfants de s’y 
		sentir à l’aise : couleur des murs, luminosité, mobilier adapté, etc.
		
		 
		Un large espace polyvalent peut avoir son utilité afin de 
		permettre de rassembler tous les enfants et les équipes. 
		  
		POUR LES MOINS DE 6 ANS : 
		 
		Il est recommandé de prévoir 4m² par enfant. Il est 
		important de penser l’accueil des plus jeunes. Des espaces divers 
		doivent être prévus : dînette, lecture, jeux de construction, tapis au 
		sol, etc. 
		Des anti-pince doigts sont à prévoir sur les portes. 
		L’installation de jeux extérieurs doit être conforme aux normes en 
		vigueur et respecter l’âge des enfants (décret 
		n°96-1136 du 18 décembre 1996 fixant les prescriptions de sécurité 
		relatives aux aires de jeux collectives). |  
		| 
		L’ESPACE RANGEMENT: | 
		Matériel pédagogique : 
		Dans la mesure du possible, des placards doivent être 
		installés dans toutes les salles d’activités. Un local extérieur doit 
		permettre le stockage du gros matériel et des jeux d’extérieur. 
		  
		Produits d’entretien : 
		Ces derniers doivent être stockés dans un placard/local 
		fermant à clé et inaccessible aux enfants. Il est judicieux de disposer 
		d’un chariot de ménage ainsi que d’un point d’eau au sein du local. Un 
		protocole d’entretien doit être rédigé et connu de tou-te-s. |  
		| 
		L’ESPACE DIRECTION - GESTION: | 
		Il est souhaitable de prévoir un bureau de direction.
		
		 
		Il est conseillé de le placer à proximité de l’accueil et 
		de l’infirmerie et d’y intégrer une vitre (équipée de stores occultant), 
		afin de favoriser la surveillance des lieux. 
		Un téléphone opérationnel avec un affichage des numéros 
		d’urgence devra également être installé. Une connexion internet doit 
		être prévue afin de permettre notamment la gestion des télé 
		déclarations. 
		Par ailleurs, l’équipe d’animation doit pouvoir disposer 
		d’un espace de travail, d’un vestiaire et si possible d’un accès 
		internet. |  
		| 
		Conseil : | 
		Un petit espace du type : "espace animateur-trice-s" peut 
		être aménagé en fonction de des locaux disponibles. 
		 
		Les groupes d'enfants avec un-e animateur-trice référent 
		peuvent aussi se charger d'organiser certains espaces. Pour cela voir 
		aussi les "projet 
		de vie de séjour". |  
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		Imprimable   |    
	
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		1.2 Documents 
		et affichage obligatoires 
		Les locaux |  
		| 
		Documents concernant la déclaration 
		et les locaux :: | 
			
			
			Téléphone et lieu où se trouve le directeur en cas d’absence ;
			 Récépissé 
			de déclaration de l’accueil de la DDCS du département d’origine 
			(obligatoire) ;
			 Fiche 
			complémentaire (ou fiche unique si accueil périscolaire) ;
			 Avis 
			de la PMI si enfants de moins de 6 ans ;
			 Plan 
			des locaux et consignes d’évacuation (Obligatoire) ;
			 Plan 
			de couchage si hébergement (très conseillé) ;
			 Registre 
			de sécurité́ avec le procès-verbal de la dernière commission de 
			sécurité́ ;
			 Dossier 
			technique amiante (mis à disposition des occupants des locaux par 
			le propriétaire) ;
			 Panneau 
			d’interdiction de fumer dans les locaux, y compris extérieurs clos 
			(obligatoire) ;
			 Attestation 
			d’assurance de l’accueil ;
			 Adresse 
			précise des séjours accessoires et lieux de bivouacs ;
			 Adresses 
			et numéros de téléphones des services d’urgence : médecins, hôpital, 
			pompiers, gendarmerie ou police, SAMU, centre Antipoison, Allô 
			enfance maltraitée (obligatoire) voir fiche DDCS. 
		En séjour : cahier de comptabilité́ (permettant 
		d’identifier le budget pédagogique, alimentaire, et le prix de journée) |  
		| 
		Documents relatifs aux projets : |  |  
		| 
		Documents relatifs aux activités : | 
			
			 Conventions 
			passées avec des prestataires de services le cas échéant (Exemple : 
			activités physiques et sportives) ;
			 Tests 
			préalables à la pratique de certaines activités sportives, le cas 
			échéant. |  
		| 
		Documents relatifs à l’encadrement : | 
			
			 Registre 
			du personnel d’encadrement et de service ;
			 Tableau 
			de présence des encadrant-e-s ;
			 Attestations 
			de vaccination à jour des personnels d’encadrement et de service`;
			 Diplômes 
			des directeur-trice-s et animateur-trice-s ;
			 Courrier 
			de la DDCS accordant une dérogation pour le directeur, le cas 
			échéant ;
			 Livrets 
			de formation pour les directeur-trice-s et animateur-trice-s 
			stagiaires (avec attestations de stages) ;
			 Diplômes 
			de l’assistant-e sanitaire ;
			 Diplômes 
			et attestations relatives à des qualifications particulières des 
			encadrant-e-s (exemples : surveillant de baignade, PSC1, BEES, 
			qualification BAFA...). |  
		| 
		Documents relatifs aux mineurs et au 
		suivi sanitaire : | 
			
			 Registre 
			de présence des mineurs ;
			 Fiches 
			sanitaires de liaison ; 
			 Ordonnances 
			en cours de validité́ si traitements médicaux pour les mineurs ;
			 Registre 
			d’infirmerie ;
			 Projets 
			d'accueil individualises (PAI) le cas échéant ;
			 Certificats 
			médicaux préalables à la pratique de certaines activités physiques 
			en accueil collectif de mineurs ;
			 Carnet 
			sanitaire de la piscine (le cas échéant lorsque la piscine est dans 
			le centre). |  
		| 
		Documents relatifs à la restauration: | 
			
			 Menus 
			de la semaine (conseillé) ;
			 Cahier 
			de traçabilité́ des denrées ;
			 Tableau 
			des relèves de température sur les réfrigérateurs et congélateurs 
			(obligatoire). |  
		| 
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		Imprimable   |    
	
		| 
		
		1.3 Les locaux 
		hébergeant des mineurs 
		Les locaux |  
		| 
		Où les trouver : | 
		Les Accueils Collectifs de Mineurs doivent être organisés 
		dans des locaux définis comme étant des établissements recevant du 
		public (ERP). A ce titre, ces locaux sont soumis à des règles 
		d’hygiène, de sécurité, d’organisation de l’espace et d’aménagements 
		définies par plusieurs ministères. Ces règles s’imposent à tout local 
		hébergeant des ACM, c’est à dire tout local en dur où les enfants et 
		leur encadrement dorment. 
		Une liste des locaux enregistrés par les DDCS de chaque 
		département pour son territoire est accessible sur le net. 
		 
		Attention : il revient à chaque organisateur d'ACM de 
		vérifier, avant le séjour, que le procès verbal de la commission de 
		sécurité du local visé est en cours de validité.  |  
		| 
		Dispositions générales relevant de 
		réglementations autres que celle du ministère chargé de la jeunesse |  
		| 
		Restauration :  | 
		En matière de restauration, les locaux doivent respecter 
		les conditions d’hygiène conformes à la réglementation en vigueur 
		(s’adresser pour les connaître à l’agence régional de santé pour les 
		questions d’assainissement et d’hygiène et à la DDPP - services 
		vétérinaires, pour celles relatives à la restauration et aux cuisines). |  
		| 
		Hygiène et sécurité : | 
		Lorsque ces accueils sont organisés dans des bâtiments, 
		ceux-ci doivent satisfaire à : 
			
			 aux 
			conditions techniques d’hygiène et de sécurité requises notamment 
			par les règles de sécurité contre les risques d’incendie et de 
			panique dans les établissements recevant du public (s’adresser à la 
			direction départementale des services d’incendie et de secours),
			 au 
			règlement sanitaire départemental en vigueur (s’adresser à l’unité 
			territoriale 31 de l’Agence Régionale de Santé),
			 aux 
			règles générales de construction |  
		| 
		Dispositions propres à la réglementation du 
		ministère en charge de la jeunesse |  
		| 
		Que dit la loi : | 
			
			 Les 
			ACM doivent disposer de lieux d’activités adaptés aux conditions 
			climatiques ;
			 Les 
			accueils avec hébergement doivent être organisés de façon à 
			permettre aux filles et aux garçons âgés à partir de six ans de 
			dormir dans des lieux séparés ;
			 Chaque 
			mineur hébergé doit disposer d’un moyen de couchage individuel ;
			 L’hébergement 
			des personnes qui assurent la direction ou l’animation de ces 
			accueils doit permettre les meilleures conditions de sécurité des 
			mineurs ;
			 Ces 
			accueils doivent disposer d’un lieu permettant d’isoler les malades 
			;
			 L’aménagement 
			de l’espace dans lequel se déroulent les activités physiques ainsi 
			que le matériel et les équipements utilisés pour leur pratique 
			doivent permettre d’assurer la sécurité des mineurs ;
			 L’organisateur 
			de l’accueil met à la disposition du directeur et de son équipe :
			
			 |  
		| 
		Déclaration : | 
		Cette déclaration est une obligation légale qui incombe à 
		tout exploitant de local hébergeant des mineurs dans le cadre d’un ACM. 
		La déclaration est effectuée deux mois au moins avant la date prévue 
		pour la première utilisation du local pour l’hébergement collectif 
		de mineurs. 
		Toute modification ultérieure des éléments de la 
		déclaration ou dans l’aménagement, l’équipement ou l’utilisation des 
		locaux doit être portée par écrit et dans les quinze jours suivant cette 
		modification à la connaissance de la
		
		DDCS qui a reçu la déclaration initiale avec mention du numéro 
		d’enregistrement des locaux. 
		La direction départementale de la cohésion sociale 
		délivre un récépissé attestant de la réception de la déclaration. Ce 
		récépissé comporte un numéro d’enregistrement du local d’hébergement. 
		Si la déclaration est incomplète, la direction 
		départementale de la cohésion sociale surseoit à la délivrance du 
		récépissé et demande au déclarant de lui fournir les éléments manquants 
		dans des délais précisés. A défaut de production de ces éléments dans 
		les délais impartis, la déclaration est réputée ne pas avoir été 
		effectuée.   
		Le formulaire de déclaration est à retourner à la 
		direction départementale de la cohésion sociale du département de 
		l’implantation du local accompagné des pièces demandées, à savoir : 
			
			 le 
			contrat d’assurance des locaux
			 l’autorisation 
			municipale d’ouverture de l’établissement
			 la 
			copie du procès-verbal de la dernière commission de sécurité contre 
			l’incendie
			 l’avis 
			de la direction des services vétérinaires si la restauration est 
			assurée
			 l’avis 
			du service de protection maternelle et infantile si l’accueil de 
			mineurs de moins de 6 ans est assuré
			 le 
			dossier technique « amiante » : l’obligation réglementaire est faite 
			à tout exploitant de locaux classés en
			
			ERP (Etablissement Recevant du Public) de faire procéder, par un 
			organisme agréé, à un diagnostic « amiante » afin de faire 
			disparaître puis prévenir toute situation d’exposition de la 
			population à des risques sanitaires dus à l’amiante. |  
		| 
		Capacité maximale d’accueil d’un local 
		avec hébergement : | 
		Elle est fixée par la commission de sécurité, puis 
		déclarée à la DDCS par l’exploitant du local. Pour des questions de 
		sécurité, elle doit être impérativement et strictement respectée. |  
		| 
		Utilisation exceptionnelle de locaux 
		inadaptés : | 
		En cas d’utilisation exceptionnelle pour l’hébergement de 
		mineurs, de locaux classés dans une catégorie ne prévoyant pas cette 
		possibilité (exemple: nuitée dans les locaux d’un accueil de loisirs, 
		séjour dans les locaux d’un village de vacances, etc.), l’organisateur 
		doit en faire la demande auprès du maire deux mois avant la date prévue 
		pour l’hébergement. Ce dernier doit donner son autorisation. Dans ce 
		cas, la déclaration préalable de première ouverture auprès de la DDCS du 
		département où est situé l’hébergement n’est pas nécessaire. 
		Si cette utilisation pour l’accueil de mineurs en ACM 
		doit devenir régulière, l’exploitant du local peut demander à la 
		commission de sécurité (mairie du lieu de l’hébergement) une extension 
		de classement en type R. 
		L’utilisation d’abris tels que les granges est possible, 
		mais de façon occasionnelle. 
		Les locaux à usage d’habitation (studios) ne sont pas 
		adaptés pour recevoir des groupes de mineurs. 
		Les organisateurs doivent au préalable obtenir des 
		informations auprès des propriétaires ou locataires de ces lieux. De 
		même, il leur incombe de s’informer auprès des communes des dispositions 
		éventuellement prises par arrêtés préfectoraux ou municipaux. 
		Il est important de rechercher un juste équilibre entre 
		la gestion des risques liés à la spécificité de ces activités et la 
		possibilité de développer l’apprentissage de l’autonomie des mineurs. 
		Les organisateurs sont tenus à l’obligation de prudence et de diligence 
		à l’égard des mineurs concernés. |  
		| 
		Exercice d’évacuation et registre de 
		présence : | 
		Un exercice d’évacuation est à effectuer dès les premiers 
		jours du séjour. Il peut utilement être mis en œuvre avec les pompiers 
		locaux. Chaque animateur-tricve doit connaître avec précision le point 
		de rassemblement où les enfants et le personnel seront immédiatement 
		dénombrés en cas de sinistre et le comportement à tenir. 
		Le-la directeur-trice est responsable de la tenue 
		précise du registre de présence des mineurs et du personnel. Ce 
		registre doit être emporté, en cas d’évacuation d’urgence des locaux, 
		par une personne que le directeur aura désignée dès le début de 
		l’accueil. La tenue régulière et méticuleuse de ce registre constitue un 
		élément important pour la sécurité des mineurs et du personnel en cas de 
		sinistre : les sauveteurs sont ainsi en mesure de vérifier immédiatement 
		si tous les mineurs et tout le personnel sont présents au point de 
		rassemblement. |  
		| 
		Registre de sécurité: | 
		Il contient tout élément lié au suivi de l'évolution du 
		bâtiment. Il doit être tenu à jour. Le directeur d'un accueil doit 
		pouvoir y avoir accès. Il lui revient de demander à l'exploitant du 
		local où se situe ce registre. |  
		| 
		Sécurité des fenêtres et balcons : | 
		Le ministre de la jeunesse, des sports et de la vie 
		associative appel à se mobiliser sur la fréquence des accidents de 
		défénestration dont plus d’une centaine d’enfants de moins de six ans 
		seraient victimes chaque année. 
		Afin de prévenir ce risque, il est donc conseillé de 
		vérifier ou d’installer des dispositifs de sécurité (entrebâilleurs,…) 
		aux fenêtres accessibles aux jeunes enfants. L’ensemble des personnels 
		doit être sensibilisé à ce genre de risque. Recommandations relatives à 
		l’hébergement occasionnel. L’accueil en gîtes, refuges, auberges de 
		jeunesse non classés ne peut être qu’occasionnel. Il convient de le 
		réserver plus particulièrement aux adolescents. |  
		| 
		Les lits superposés : | 
		Ils doivent être mis en conformité dans les centres de 
		vacances conformément au 
		
		décret n°95-949 du 25 août 1995 et
		
		n°0217 du 19 septembre 2015 relatif à la prévention des risques 
		résultant de l’usage des lits superposés destinés à être utilisés dans 
		les lieux domestiques ou en collectivité. Ce décret impose des exigences 
		de sécurité qui concernent des caractéristiques de conception et de 
		construction précises : 
			
			 présence 
			de quatre barrières de sécurité ;
			 fixation 
			de l’échelle d’accès au lit supérieur ;
			 fixation 
			du sommier du lit supérieur ;
			 stabilité 
			de l’ensemble lits. Le décret 
		exige aussi l’apposition des deux mentions suivantes : |  
		| 
		Grillages délimitant les lieux 
		d’accueils : | 
		La direction générale de la concurrence, de la 
		consommation et de la répression des fraudes signale la dangerosité de 
		certains types de grillages comportant des pics pouvant blesser 
		gravement des enfants. 
		En l’absence de réglementation, la commision de la 
		sécurité des consommateurs émet les recommandations suivantes : 
			
			pour 
			les délimitations internes aux centres : grillages sans picots sur 
			leur partie haute,
			pour 
			les délimitations externes aux centres : pose de picots en partie 
			haute du grillage, à une hauteur supérieure à 1,80 m,
			la 
			hauteur utile du grillage doit tenir compte des abords immédiats de 
			celui-ci et respecter une hauteur minimale de 1,80 m.  |  
		| 
		Aires collectives de 
		jeux : | 
		Le
		
		décret n° 96-1136 du 18 décembre 1996 fixant les dispositions de 
		sécurité relative aux aires collectives de jeux stipule qu’ « un 
		affichage sur ou à proximité de chaque équipement (…) doit informer les 
		utilisateurs et les personnes assurant leur surveillance, de la tranche 
		d’âge à laquelle chaque équipement est destiné et comporter les mentions 
		d’avertissement relatives aux risques liés à son utilisation.Ces informations peuvent être apportées sous forme de pictogramme.
 |  
		| 
		Qualité de l'air 
		intérieur : | 
		
		Le décret n° 2011-1728 du 2 décembre 2011 
		 relatif à la surveillance de la qualité de l'air intérieur dans 
		certains établissements recevant du public définit les conditions de 
		surveillance de la qualité de l'air intérieur dans les
		
		ERP. |  
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		haut |   | 
		
		Version 
		Imprimable   |    
	
		| 
		
		1.4 Les locaux 
		sans hébergement 
		Les locaux |  
		| 
		Déclarer un local : | 
		Le locaux sans hébergement sont placés sous la 
		responsabilité du maire. 
		 
		Une fiche type (exemple 
		ici) est à demander ou à télécharger sur le site de la DDCS de votre 
		département. 
		   
		Les pièces à fournir sont généralement les suivantes :
		 
			
			
			 Copie du PV de la dernière visite de la 
			commission de sécurité ou attestation du maire ;
			
			 autorisation municipale d’ouverture portant sur 
			la conformité́ des locaux (catégorie sans local à sommeil) pour 
			l’accueil desmineurs et pour x... personnes)
			
			 Copie du contrat d’assurance |  
		| 
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		Version 
		Imprimable   |      
	
		| 
		
		2.1 Où camper, 
		les règles à respecter 
		Le camping |  
		| 
		Que dit la loi : | 
		L'hébergement en camping n'est pas soumis à l'obligation 
		de déclaration comme pour les locaux. Toutefois il est conseillé de 
		prévoir un lieu où mettre les mineurs à l'abri en cas de soucis 
		climatique ou autres. 
		 
		Le camping peut se pratiquer de manière libre, en France, 
		hors des routes et voies publiques avec l'accord de la personne physique 
		ou morale qui a la jouissance du terrain. 
		 
		Le camping est interdit : 
		 
			
			 Sur 
			le rivage de ma mer (la plage) ;
			 Sur 
			un rayon de 200 mètres d'un point d'eau captée pour la consommation 
			;
			 Sur 
			un site classé ou protégé ;
			 A 
			moins de 500 mètre d'un monument historique ;
			 Sur 
			les lieux visés par un arrêté municipal ou préfectoral (se 
			renseigner auprès de la communes ou de l'office de tourisme) ;
			 Dans 
			les zone dites insalubres et ou les risque de départ de feu ou 
			d'inondation sont avérés ; Dans tout 
		les ca, si vous ne connaissais pas le terrain il importe de prendre le 
		plus de renseignements possible auprès du propriétaire du terrain et des 
		services municipaux ou de l'état (préfecture). |  
		| 
		Texte de référence : | 
			
			 articles
			
			R. 227-5 et R. 227-6 du code 
			de l’action sociale et des familles ; 
				
				Les 
				accueils doivent disposer de lieux d'activités adaptés aux 
				conditions climatiques. En matière de restauration, 
				ils doivent respecter les conditions d'hygiène conformes à la 
				réglementation en vigueur ;
				
				doivent être organisés de façon à permettre aux filles et aux 
				garçons âgés de plus de six ans de dormir dans des lieux 
				séparés. Chaque mineur hébergé doit disposer d'un moyen de 
				couchage individuel ;
				
				L'hébergement des personnes qui assurent la direction ou 
				l'animation de ces accueils doit permettre les meilleures 
				conditions de sécurité des mineurs ;
				es 
				accueils doivent disposer d'un lieu permettant d'isoler les 
				malades. (Ce qui signifie qu'une tente dite :"infirmerie" 
				doit être présente sur le camping).
			 articles 
			R. 111-41 à R. 111-43, R. 421-19 c) et R. 421-23 c) du code de 
			l’urbanisme ;
			 article 
			7 b) de l’arrêté du 11 janvier 1993 relatif au classement des 
			terrains amé́nagés pour l’accueil des campeurs et des caravanes. |  
		| 
		Camp fixe (2 cas de figure) : | Si le 
		terrain a vocation à recevoir un clientèle :  Des règles 
		d’urbanisme s’appliquent à toutes les installations constituant un mode 
		d’occupation du sol : si la personne physique ou morale reçoit de façon 
		habituelle sur un terrain soit plus de 20 campeurs sous tentes, soit 
		plus de 6 tentes ou caravanes à la fois ; elle doit alors au préalable 
		avoir obtenu une autorisation d’aménager le terrain et un arrêté de 
		classement (camping classé) Si le 
		terrain n'a pas vocation à recevoir un clientèle :  Il s'agit 
		d'un camping fixe de mineurs non soumis à autorisation et obligation de 
		classement. Une déclaration en mairie reste obligatoire pour le 
		propriétaire (le-la directeur-trice est tenu de vérifier cette 
		déclaration). Si ses installations requièrent un permis de construire la 
		déclaration est obligatoire.   |  
		| 
		Le camping sauvage : | Ce type de 
		camping n'est pas interdit mais doit être exceptionnel. impossible 
		d'organiser un "camp sauvage" sauf, peut-être en itinérance. 
		L'obtention de l'accord du ou des propriétaires des terrains concernés 
		demeure obligatoire. Les 
		précautions à prendre sont les suivantes : 
			
			 Repérer 
			les lieux au préalable (même en itinérance) ne serait-ce que pour 
			vérifier qi le camping est autorisé dans le lieu ;
			 Informer 
			le maire de la commune, responsable de la sécurité, de la salubrité 
			et de la tranquillité publique ;
			 Vérifier 
			les danger du terrain susceptibles de compromettre la sécurité des 
			mineurs (pas de danger naturel, tente placées à portée de voix des 
			encadrant-e-s) ;
			 Consulter 
			la météo avant le départ et aussi souvent que possible. Vérifier les 
			endroits où se replier le cas échéant ;
			 Respecter 
			scrupuleusement et impérativement l'environnement. |  
		| 
		Conseils : | 
			
			 négocier 
			avec l’exploitant du camping des emplacements adaptés aux mineurs ;
			 éviter 
			pentes, écoulements des eaux, et zones inondables ;
			 respect 
			du règlement intérieur porté à la connaissance de l’encadrement et 
			des jeunes ;
			 s’informer 
			sur le plan d’évacuation et l’itinéraire de repli jusqu’à la zone 
			de regroupement. Ces informations doivent être transmises à tous 
			les mineurs ;
			 alerte 
			sonore : un son pendant 3 fois 1 minute séparé par un court silence 
			(code national d’alerte). La fin de l’alerte est annoncée par une 
			sirène qui émet un son continu sans changement de tonalité durant 
			30 secondes ;
			 un 
			exercice d’évacuation doit être effectué au début de chaque séjour 
			afin de faire connaitre : 
				
				 le 
				rôle du personnel : qui fait quoi ?
				 les 
				itinéraires de secours,
				 les 
				consignes de sécurité,
				 les 
				points de rassemblement et de comptage des enfants.
			 Interdiction 
			d’allumer un feu de quelque nature que ce soit sur l’ensemble du 
			département (Arrêté préfectoral), sauf possibilité́ offerte par 
			certains campings (zone barbecue) ;
			 Vérifier 
			la conformité́ du montage des tentes (pour les barnums, le montage 
			par une société agrééée peut être imposé) ;
			 Positionner 
			les tentes de manière à ce que toutes les ouvertures donnent sur un 
			même espace ;
			 Positionner 
			votre campement de manière à limiter l’intrusion par les autres 
			campeurs. |  
		| 
		Hygiène alimentaire sous tente : | 
		Objectif :  
			
			
			Rappeler rapidement les règles essentielles à respecter dans les 
			camps sous toile pour les repas. Les règles d’hygiène sont décrites 
			exhaustivement dans le « 
			Guide de bonnes 
			pratiques d’hygiène de la restauration collective de plein air des 
			accueils collectifs de mineurs ».
			Parce 
			que les conditions de vie en plein air et les activités qui y sont 
			liées induisent des conditions spécifiques de préparation et de 
			consommation des repas, un certain nombre de conséquences concernant 
			la sécurité́ des aliments peuvent être identifiées. La conséquence 
			principale, qui doit entrainer la plus grande vigilance de l’équipe 
			d’encadrement, est l’apparition de toxi-infections alimentaires 
			collectives (TIAC). Les 
		dangers alimentaires dans les camps sous toiles : des dangers 
		principalement biologiques : 
			
			Le 
			danger biologique est le principal danger à maitriser dans le cadre 
			de la préparation et de la consommation des repas en plein air.
			
			Il est 
			favorisé par les conditions climatiques qui rendent parfois 
			difficile le maintien de la chaine du froid, par la rusticité́ des 
			installations qui préservent mal des pollutions diverses et par des 
			installations sanitaires de fortune.
			La 
			rupture de la chaine du froid, la cuisson insuffisante des produits 
			sensibles (produits carnés, produits de la mer), la contamination 
			croisée, la présence d’œufs crus dans les plats, constituent des 
			facteurs de multiplication et de survie des micro-organismes qu’il 
			convient d’éliminer en adoptant les bonnes pratiques d’hygiène 
			adaptées aux circonstances. Pour cela, il est indispensable 
			d’informer et de former tous les intervenants à l’élaboration des 
			repas (encadrant-es et jeunes).
			Le 
			fait de vivre en plein air expose davantage les enfants, les jeunes 
			et leurs encadrant-e-s à la contamination par des parasites, soit 
			par défaut d’hygiène, soit par l’ingestion d’aliments pollués issus 
			par exemple de la cueillette.
			Il 
			existe également des dangers physiques, chimiques et allergiques. Les 
		principales recommandations : Il est 
		essentiel de sensibiliser les personnes qui participent à la confection 
		des repas :  
			
			 à 
			une vigilance quant à leur état de santé lors de la préparation 
			des repas :
			 l’hygiène 
			corporelle et vestimentaire à respecter : 
				
				 Lavage 
				des mains et des avant-bras avant toute préparation de repas ;
				
				
				Propreté́ des vêtements des personnes préparant les repas 
				(tablier en coton, gants jetables...).
			 Les 
			installations nécessaires à la préparation des repas doivent 
			permettre d’éviter au maximum toute contamination extérieure 
			(poussière...) et intérieure : 
			 
				
				la 
				préparation des repas doit se faire dans un espace fermé de 
				pré́férence dans une zone ombragée avec un revêtement de sol et 
				des équipements faciles à nettoyer et propres. 
				 Les 
				secteurs propre (préparation des aliments) et sale (vaisselle et 
				déchets) doivent être séparés. Respecter la méthode dite de "la 
				marche en avant pour les aliments" lors de la préparation des 
				repas.
				 Enfin, 
				il est pré́férable que le matériel de cuisine propre soit 
				stocké dans un endroit protégé́ afin qu’il soit propre lors de 
				son utilisation. Voir aussi
		
		
		Alimentation de plein-air, la loi 
		(Pdf)   Une 
		attention particulière doit être portée sur l’approvisionnement, le 
		transport et l’entreposage des denrées alimentaires : 
			
			 L’emballage 
			des denrées alimentaires d’origine animale (DAOA) doit comporter une 
			marque sanitaire similaire à l’exemple ci-contre.
			 Tout 
			produit à Date Limite de Consommation dépassée doit être jeté́ 
			(consommation interdite).
			 Afin 
			d’éviter la multiplication des micro-organismes, il est 
			indispensable de maitriser la chaine du froid et les températures de 
			conservation des produits indiquées sur leur emballage : 
				
				 Transport 
				des denrées dans un contenant isotherme propre avec plaques 
				eutectiques et thermomètre pour vérifier le respect des 
				températures de conservation ;
				 Présence 
				d’un thermomètre dans les enceintes frigorifiques et relèvé 
				quotidien des températures ; 
				 Délai 
				entre la fabrication du repas et sa consommation le plus court 
				possible (2 heures maximum) ;
				 Décongélation 
				des denrées achetées congelées dans une enceinte frigorifique et 
				consommationdans les 3 jours ;
				 Refroidissement 
				éventuel des denrées (ex : préparation de salade de riz) à 10°C 
				en moins de 2 heures.  Par 
		ailleurs, il est recommandé de ne pas stocker les aliments à même le 
		sol. Enfin, il 
		est fortement recommandé de ne pas acheter de viande hachée (sauf 
		congelée et cuite congelée) du fait de la sensibilité́ de ce produit. La plupart 
		des micro-organismes peuvent être apportes par l’eau, c’est pourquoi 
		vous devez avoir une vigilance particulière pour l’eau. L’essentiel est 
		de n’utiliser que de l’eau provenant du réseau public ou de l’eau 
		conditionnée, de la stocker dans des récipients adaptes et propres et de 
		la renouveler chaque jour. La 
		réglementation impose que des plats témoins (1 échantillon de 100g de 
		chaque plat servi clairement identifié : nom du plat, jour de 
		consommation et service) soient conserves 5 jours en froid positif. Les 
		camps sous toile ne disposant pas d’un moyen de stockage en froid 
		positif sont dispenses de cette obligation. La 
		traçabilité́ des denrées consommées doit être conservée. Il est 
		recommandé de conserver l’étiquetage des denrées pendant 6 mois à 
		partir de la date de consommation et de faire le lien avec le menu. La 
		maitrise de la gestion des excédents et des déchets est également 
		importante. Les restes des repas doivent être jetés dés lors qu’ils ont 
		été́ servis et il est recommandé de faire de même si ils n’ont pas été́ 
		servis ; de plus, les produits entames (matière première) peuvent 
		éventuellement être conserves sous condition qu’ils soient filmes et 
		identifies avec une date d’entame du produit et une nouvelle durée de 
		vie. D’autre 
		part, il faut collecter les ordures dans des sacs étanches et les 
		stocker à distance du lieu de préparation du repas. |  
		| 
		Canicule et fortes chaleurs : | 
			
			
			Vérifier la température des installations et avoir une solution de 
			repli ;
			Aérez 
			les installation en provoquant des courants d'airs ;
			Fermer 
			les entrée, rideau et façade qui sont exposé en plein soleil ;
			A 
			ménagez les horaires pour certaines activités ;
			Boire 
			très régulièrement et se reposer régulièrement dans une endroit 
			frais ;
			Porter 
			des protection pour la peau, la tête et les yeux ;
			
			Adapter l'alimentation ; |  
		| 
		Note :    | Ces 
		derniers éléments et conseils ne portent pas directement, à priori, sur 
		les locaux ou le camping en ACM.  Nous avons 
		pensé qu'il été utile de les indiquer (de les rappeler) ici de sorte à 
		ce que vous puissiez envisager vos installations de la meilleure manière 
		qu'il soit et selon vos moyens pour respecter ces quelques conseils qui 
		peuvent s'avérer très utiles.  On 
		notera que la liste n'est pas exhaustive pour le camping proprement dit 
		avec les mineurs, mais vise uniquement les installations.  |  
		| 
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Dernière mise à jour : 
23/07/2023. 
 
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