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Réglementation des Accueils
Collectifs de Mineurs (ACM)
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Quand et
comment déclarer un ACM
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Texte
1.1
Organisateur ce qu'il faut savoir
Quand déclarer un ACM |
L'autorité : |
Le ministre chargé de la jeunesse élabore et veille à la
mise en œuvre de la réglementation applicable aux organisateurs
d’accueils collectifs de mineurs (ACM). il définit ce qu’est un ACM, les
conditions de déclaration, les obligations des organisateurs, les
conditions de contrôle et d’évaluation. Il promeut le développement de
la qualité éducative de ces accueils.
Sous l’autorité du préfet du département, les services
déconcentrés de l’État – directions départementales de la cohésion
sociale (DDCS)/directions départementales de la cohésion sociale et de
la protection des populations (DDCSPP) – sont chargés de la mise en
œuvre de la mission de protection des mineurs dans ces accueils et sont
les interlocuteurs privilégiés des organisateurs.
|
Définition d’un accueil et des
conditions préalables à son organisation : |
Définition selon le code de l’action sociale et
des familles (CASF)
Les accueils avec hébergement :
-
le séjour de vacances (précédemment
dénommé "centre de vacances" ou "colonie de vacances") accueille
au moins 7 enfants et/ou adolescents pour une durée minimale de
4 nuits ;
-
le séjour court
accueille au moins 7 enfants et/ou adolescents pour une
durée comprise entre 1 et 3 nuits ;
-
le séjour spécifique
accueille au moins 7 enfants âgés d’au minimum 6 ans et/ou
adolescents et ne peut être organisé que par des personnes
morales dont l’objet est le développement d’activités
particulières définies réglementairement (séjours sportifs,
séjours linguistiques, séjours artistiques et culturels,
rencontres européennes de jeunes et chantiers de jeunes) ;
-
le séjour de vacances dans une
famille (précédemment appelé
"placement de vacances") accueille de 2 à 6 mineurs pour une
durée minimale de 4 nuits.
Les accueils sans hébergement :
-
l’accueil de loisirs (précédemment
dénommé "centre de loisirs" ou "centre aéré") est organisé pour
7 à 300 mineurs et fonctionne pendant le temps extrascolaire ou
périscolaire au minimum 14 jours par an, pour une durée minimale
de deux heures par journée de fonctionnement. Il se caractérise
par une fréquentation régulière des mineurs inscrits auxquels il
offre une diversité d’activités organisées ;
-
l’accueil de jeunes est organisé
pour 7 à 40 mineurs âgés de 14 à 17 ans et fonctionne au minimum
14 jours par an. Il est destiné à répondre à un besoin social
particulier explicité dans le projet éducatif.
Les accueils de scoutisme
Comment savoir si l’accueil que je souhaite
organiser est un accueil collectif de mineurs ?
Votre interlocuteur est la
DDCS/DDCSPP
-
Contactez la direction départementale de la
cohésion sociale (DDCS)/direction départementale de la cohésion
sociale et de la protection des populations (DDCSPP) du département
de votre résidence si vous êtes un particulier ou du département du
siège social si l’organisateur est une personne morale.
-
Vous pouvez consultez
l’instruction 06-192 JS du 22 novembre 2006, qui recense les
accueils exclus du champ d’application du CASF
|
Conseil : |
Un simple appel téléphonique auprès de la DDCS/PP service
des ACM peut vous renseigner. |
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Toutes les
fiche "Quand..." |
1.2 Obligations
réglementaires des organisateurs
Quand déclarer un ACM |
La déclaration (accueil et local
d’hébergement) : |
Les accueils
collectifs de mineurs (article L-227-1 à 4 et R227-1) doivent être
obligatoirement déclarés auprès de la DDCS/DDCSPP, soit du siège social
de votre organisme, soit de votre résidence si vous êtes un particulier.
Les accueils ne rentrant pas dans cette définition ne peuvent pas être
déclarés.
De même, les
locaux servant à héberger les mineurs doivent être déclarés à la DDCS/DDCSPP
du lieu d’implantation.
DDCS/DDCSPP (direction départementale de la cohésion social/ direction
départementale de la cohésion sociale et de la protection des
populations)
La Nouvelle
procédure de déclaration des accueils de mineurs (arrêté
du 3 novembre 2014 relatif à la déclaration préalable).
La déclaration auprès de la DDCS/DDCSPP du siège social du déclarant ou
de l’organisateur se fait en deux temps : - dépôt d’une fiche initiale
et - dépôt d’une ou plusieurs fiches complémentaires.
Vous devez effectuer votre déclaration en ligne
Si vous
n’avez pas accès à Internet, il vous est toujours possible d’envoyer
votre déclaration par voie postale en utilisant un des formulaires
suivants :
LE DEPOT
DE LA FICHE INITIALE
Dans la
plupart des cas, la fiche initiale doit être déposée deux mois avant le
début de l’accueil auprès de la DDCS/DDCSPP du siège social du déclarant
ou de l’organisateur,
A la réception de cette fiche, un accusé de réception est délivré par la
DDCS/DDCSPP.
LE DEPOT
DE LA OU DES FICHES COMPLEMENTAIRES
La fiche
complémentaire doit être déposée : - au plus tard 8 jours avant le début
du séjour ou du premier accueil de l’année scolaire considérée pour les
accueils de loisirs extrascolaires et les accueils de jeunes ;
Au plus tard 1 mois avant le début de chaque accueil de scoutisme avec
hébergement d’une durée supérieure à 3 nuits consécutives ; -tous les 3
mois et au plus tard 2 jours ouvrables avant le début du trimestre
considéré pour les autres accueils de scoutisme.
Un récépissé
attestant de la réception de la déclaration et comportant le numéro
d’enregistrement est délivré par la DDCS/DDCSPP à l’issue du dépôt de
chaque fiche complémentaire.
Lorsque la
fiche initiale ou une fiche complémentaire sont incomplètes, la DDCS/DDCSPP
demande à l’organisateur de lui fournir les éléments manquants dans des
délais qu’elle précise.
LE CAS DE
L’ACCUEIL DE LOISIRS PERISCOLAIRE
La
déclaration d’un accueil de loisirs périscolaire s’effectue sur une
fiche unique de déclaration au plus tard 8 jours avant le début de
l’accueil.
Déclaration des locaux d’hébergement des mineurs Vous devez adresser le
formulaire suivant à la DDCS/DDCSPP du département d’implantation du
local :
Déclaration d’un local hébergeant des mineurs
- CERFA n° 12751*01
|
Le respect des conditions
d’encadrement : qualification, taux et capacité : |
Les
conditions d’encadrement et de qualification des ACM sont fixées par les
articles R227-12 à 228 à du CASF et les arrêtés prévus pour leur
application :
-
Article
R227-12 à 228 du CASF
-
Arrêté
du 09 février 2007 titres et diplômes
-
Arrêté
du 13 février 2007 relatif aux seuils
-
Arrêté
du 20 mars 2007 fonction publique territoriale
-
Arrêté
du 21 mai 2007 accueils de scoutisme
Voir la réglementation
Les
intervenants extérieurs ponctuels :
-
Les
intervenants extérieurs prenant part ponctuellement à l’accueil pour
animer une activité spécifique ne sont pas compris dans les taux
d’encadrement mais doivent être déclarés sur la fiche
complémentaire.
-
Attention,
la pratique et l’encadrement de certaines activités physiques sont
réglementés par le CASF (R227-13
du CASF) (arrêté
25 avril 2012).
Renseignez-vous auprès de la
DDCS/DDCSPP
Interdictions et incapacités :
Certaines
personnes ne peuvent exercer quelque fonction que ce soit ou certaines
fonctions auprès des mineurs en ACM. Il s’agit :
-
des
personnes faisant l’objet d’une condamnation pour crime ou pour un
des délits mentionnés à l’article
L. 133-6 du CASF ;
-
des
personnes faisant l’objet d’une mesure administrative d’interdiction
d’exercer ou de suspension d’exercice
(article L. 227-10 du CASF)
Condition d’accès au fichier des personnes ayant fait l’objet d’une
mesure administrative :
-
Ce
fichier est tenu par le ministère chargé de la jeunesse.
-
Les
organisateurs d’accueils de mineurs sont tenus de vérifier que les
personnes appelées, à quelque titre que ce soit, à prendre part à
l’un de ces accueils n’ont pas fait l’objet d’une mesure
administrative. Cette information est accessible aux organisateurs
d’accueils collectifs de mineurs par
TAM (téléprocédure de déclaration).
-
Les
organisateurs qui ne seraient pas connectés à TAM doivent s’adresser
à la DDCS/DDCSPP de leur lieu de domicile ou de leur siège social,
elle fera alors elle-même la recherche.
Conditions d’accès au casier judiciaire :
Lors de la
réception de la déclaration d’un accueil, la DDCS/DDCSPP s’assure que le
personnel d’encadrement de cet accueil ne fait pas l’objet d’une des
condamnations inscrites à l’article L.133-6 du CASF. |
Définition du projet éducatif et le
projet pédagogique : |
Tout
organisateur est tenu de fournir son projet éducatif lors de la
déclaration. Ce document doit prendre en compte, dans l’organisation de
la vie collective et de la pratique des diverses activités, les besoins
psychologiques et physiologiques du public accueilli. Il définit les
objectifs de l’action éducative et précise les mesures prises par
l’organisateur pour être informé de sa mise en œuvre.
Le directeur
et son équipe sont tenus d’établir un projet pédagogique (article
R 227-23 à R 227-26 du CASF). Ce document décrit notamment la nature
des activités proposées, la répartition des temps respectifs d’activité
et de repos, les modalités de participation des enfants et des jeunes,
ainsi que les caractéristiques des locaux et des espaces utilisés.
Il est
impératif que le projet éducatif et le projet pédagogique soient
communiqués aux représentants légaux de l’enfant avant l’accueil. Il
s’agit d’une obligation réglementaire (art. R.227-26 du CASF). |
L’assurance en responsabilité civile : |
Les organisateurs de l’accueil, comme l’exploitant des
locaux où cet accueil se déroule, sont tenus de souscrire un contrat
d’assurance garantissant les conséquences pécuniaires de leur
responsabilité civile, ainsi que celles de leurs préposés et des
participants aux activités qu’ils proposent. Les assurés sont tiers
entre eux.
Les organisateurs sont également tenus d’informer les
responsables légaux des mineurs concernés de leur intérêt à souscrire un
contrat d’assurance. |
Le respect des mesures d’hygiène et de
sécurité : |
Y
a-t-il des conditions d’admission des mineurs en ACM ?
Les parents ou le responsable légal du mineur doivent fournir :
-
sous
enveloppe cachetée, certaines informations sur la santé du mineur,
-
des
informations relatives à la vaccination antidiphtérique,
antitétanique et antipoliomyélitique,
-
un
certificat médical de non contre-indication pour la pratique de
certaines activités physiques.
Y
a-t-il des conditions d’admission pour le personnel en ACM ?
Chaque
intervenant doit produire un justificatif relatif aux vaccinations
obligatoires.
Quelles sont les mesures prévues pour le suivi sanitaire ?
-
Un
membre de l’équipe d’encadrement, placé sous l’autorité du
directeur, est chargé du suivi sanitaire. Entre autres fonctions, il
tient un registre des soins.
-
Il
est prévu un lieu pour isoler les malades.
-
Aucun
médicament ne peut être administré à un mineur sans prescription
médicale.
-
Lorsqu’un
mineur suit un traitement, son responsable légal doit fournir
l’ordonnance avec les médicaments qui doivent être marqués au nom de
l’enfant.
-
L’équipe
d’encadrement dispose de moyens de communication pour alerter les
secours et la liste des personnes et organismes susceptibles
d’intervenir en cas d’urgence.
Quand faut-il informer les familles et l’administration sur l’état de
santé des mineurs ?
L’organisateur est tenu d’informer sans délai la DDCS/DDCSPP du lieu de
déroulement de l’accueil de tout
"évènement grave".
Par
ailleurs, il doit informer les familles de tout accident ou maladie
concernant leur enfant.
Qu’est-il prévu pour l’accueil des jeunes atteints de handicaps ou de
troubles de la santé ?
Aujourd’hui
de plus en plus d’organisateurs proposent des accueils au sein d’un
groupe composé essentiellement d’enfants valides. Les animateurs, le
directeur, l’organisateur sont informés avant le séjour des spécificités
du handicap de chaque enfant, ce qui permet d’adapter les activités et
l’organisation de la journée. De même, l’équipe d’encadrement est
sensibilisée aux nécessaires précautions à prendre dans la vie
quotidienne du jeune et au cours des activités.
voir les
recommandations.
Quelles sont les obligations prévues pour les locaux hébergeant les
mineurs ?
Des
informations relatives au lieu ou local d’hébergement doivent être
fournies lors de la déclaration. Afin d’en savoir plus, renseignez-vous
auprès de la
DDCS/DDCSPP.
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1.3 Missions et
compétences du ministère chargé de la jeunesse
Quand déclarer un ACM |
C'est quoi : |
La mission du ministre chargé de la jeunesse est de
s’assurer que les mineurs puissent bénéficier d’un accueil collectif
dans un contexte de vacances et de loisirs (découverte d’activités et de
la vie en collectivité), tant sur le plan de la sécurité physique et
morale des jeunes que sur celui de la qualité éducative des accueils. |
Élaboration de la réglementation des
accueils collectifs de mineurs à caractère éducatif : |
Le cadre
actuel législatif des "accueils collectifs de mineurs à caractère
éducatif" est fixé par le code de l’action sociale et des familles,
chapitre "Protection des mineurs accueillis hors du domicile parental
pendant le temps hors scolaire".
Le ministère est chargé d’élaborer et d’aménager ce cadre en
définissant :
-
la
notion juridique de ces accueils et les limites du champ
d’application de la réglementation ;
-
le
régime de déclaration de l’organisation de l’activité et les
conditions d’organisation ;
-
les
obligations des organisateurs en matière de fonctionnement, de
sécurité et d’encadrement.
Il veille
à la mise en œuvre de ce cadre par l’intermédiaire des services du
préfet dans le département : directions départementales de la cohésion
sociale (DDCS)/directions départementales de la cohésion sociale et de
la protection des populations (DDCSPP). |
Accompagnement des
actions éducatives de qualité: |
Enfin, il a aussi pour rôle de favoriser le développement
de la qualité éducative des accueils.
Le ministère suscite et soutient les recherches et les études portant
sur la dimension éducative des accueils collectifs de mineurs à
caractère éducatif. Il encourage également l’apprentissage des bonnes
pratiques – éducation à la consommation (co-organisation d’un colloque
spécifique), éducation à l’environnement (élaboration d’outils),
éducation à la santé et à l’alimentation (participation au programme
national de nutrition santé) – en développant des outils en partenariat
avec des organisateurs. |
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fiche "Quand..." |
1.4 Missions du
préfet et de la direction départementale (DDCS/DDCSPP)
Quand déclarer un ACM |
Suivi de l’application de la
réglementation – conseil/information – pôle éducatif : |
Sous
l’autorité du préfet, les services déconcentrés de l’État (direction
départementale de la cohésion sociale/DDCS et direction départementales
de la cohésion sociale et de la protection des populations/DDCSPP) sont
chargés du suivi (obligations à respecter et formalités à effectuer,
conseils) et du contrôle :
-
de la
déclaration des accueils déposée par tout organisateur résidant sur
son département,
-
de la
déclaration des locaux d’hébergement situés sur leur département,
-
d’un
accueil se déroulant sur leur département.
Un premier
contrôle a priori est effectué au moment de l’enregistrement de la
déclaration des accueils devant être adressée par l’organisateur à la
DDCS/DDCSPP de son département de résidence.
Le préfet peut s’opposer au fonctionnement de l’accueil qui mettrait en
danger la santé physique et morale des mineurs.
La mission
de protection des mineurs s’exerce principalement :
-
par
l’information, le conseil, l’accompagnement et la mise en œuvre
d’actions de formation des organisateurs et des équipes pédagogiques
tout au long de l’année ;
-
par un
contrôle a priori dans le cadre de la procédure de déclaration des
accueils collectifs de mineurs (ACM) ;
-
par
des contrôles et des évaluations sur place ;
-
par
l’exercice de pouvoirs de police administrative et de police
judiciaire.
Les DDCS/DDCSPP
sont donc les interlocuteurs directs des organisateurs de leur
département et conseillent et informent aussi bien les organisateurs,
l’équipe d’encadrement que les usagers (familles ou jeunes en recherche
d’information).
Elles
développent également des actions éducatives en partenariat avec les
organisateurs ou d’autres services départementaux sur des thèmes qui
leur paraissent importants au regard des réalités locales (intérêt du
projet éducatif, adolescence et pré-adolescence, accueil des jeunes
enfants, adaptation des locaux et des modes de restauration...). |
Contrôle des accueils : |
Des
contrôles et des évaluations peuvent être effectués sur place par les
personnels des DDCS/DDCSPP.
Le contrôle permet de vérifier sur place et sur pièces le respect du
cadre réglementaire, notamment des qualifications des intervenants, du
taux d’encadrement, des conditions générales d’accueil des mineurs et de
la satisfaction aux obligations d’assurance prévues à l’article L.227-5
du CASF.
Il est réalisé simultanément à une évaluation de la qualité éducative de
l’accueil qui porte notamment sur la bonne adéquation entre le projet
éducatif, le projet pédagogique et les activités réellement proposées
aux mineurs :
-
l’adaptation du projet aux caractéristiques physiologiques et
psychologiques du public accueilli (rythme de vie, niveau
d’autonomie, etc.) ;
-
la
relation avec les familles ou les représentants légaux des mineurs
(communication des projets avec notamment des informations sur les
activités proposées et les conditions de leur pratique) ;
-
le
niveau d’implication des enfants dans le projet (information, choix
ou participation des mineurs) ;
-
l’adaptation, le cas échéant, des locaux d’hébergement ou du site
d’accueil.
Ils sont
l’occasion d’un échange où des conseils peuvent être apportés à l’équipe
pédagogique pour la réalisation du projet pédagogique.
Les
contrôles et les évaluations peuvent être menés en coordination avec les
services des autres administrations concernées, notamment en matière
d’hygiène et de restauration (ARS, direction départementale
interministérielle chargée de la protection des populations…), voire
avec les services des collectivités territoriales (service de la
protection maternelle et infantile (PMI) du conseil général par
exemple). |
Les infractions pénales spécifiques : |
Le code de l’action
sociale et des familles prévoit, à l’article L.227-8, les infractions
suivantes :
-
absence de
déclaration ou modification de la déclaration non signalée ;
-
défaut
d’assurance ;
-
exercice de
fonctions à quelque titre que ce soit malgré les incapacités
prévues ;
-
opposition à
contrôle ;
-
non-exécution
des décisions préfectorales.
|
Conseil : |
Déclarer un accueil collectif de mineurs n'est donc pas
une option. L'absence de déclaration est donc bien une infraction même
si le séjour s'est ou se déroule très bien, même si vous avez fait le
nécessaire en matière de moyens pour assurer au mieux la sécurité des
participant-e-s, même... |
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fiche "Quand..." |
1.5 Accueils de
mineurs non déclarés (hors champs ACM)
Quand déclarer un ACM |
Prestations concernées : |
Ces
prestations se situent hors du champ des «accueils collectifs de
mineurs» (ACM).
Leur
exclusion vient du fait qu’elles ne correspondent pas à la définition
des ACM.
Le hors champ des ACM est
également mentionné de façon explicite dans une instruction du Ministère
en charge de la jeunesse datée de 2006, et plus récemment par les textes
sur la réforme des rythmes éducatifs3.
Ce hors champ ACM
comprend:
-
certains accueils
périscolaires (voir point suivant) ;
-
les garderies
qui ne sont pas caractérisé́es par la fréquentation régulière des
mêmes mineurs. (Exemple : garderie organisée par une galerie
commerciale pendant les courses des parents) ;
-
les
animations proposées aux familles sur leur lieu de villégiature par
certains organismes de vacances (hôtels-clubs, villages-vacances,
clubs de plage ...) ;
-
les
accueils centrés sur une seule activité́. Exemples : cours de
musique, ateliers théâtre, clubs nature, écoles de sports...
-
les
déplacements ayant pour objet la participation aux compétitions
sportives organisées par les fédérations sportives agréées, leurs
organes déconcentrés et les clubs qui leur sont affiliés ;
-
les
stages de formation, notamment les formations au brevet d’aptitude
à la fonction d’animateur (BAFA) et à l'encadrement des
disciplines sportives ;
-
les
activités organisées par les établissements scolaires :
-
voyages
scolaires encadrés par les enseignants pour leurs propres
élèves, même s’ils ont lieu pendant les vacances scolaires ;
-
dispositif
"école ouverte" ;
-
les
accueils destines exclusivement à des mineurs handicapes, dès lors
que ceux-ci sont encadrés par les personnels habituels des services
ou établissements médico-sociaux, et notamment les transferts au
sens de la réglementation applicable à ces derniers ;
-
les
accueils organisés par les services de prévention spécialisée au
profit de leurs seuls usagers, dès lors que ces derniers sont
encadres par les personnels habituels de ces services ;
-
les
regroupements exceptionnels de masse, y compris les temps de
déplacement, qu’ils soient nationaux ou internationaux, à caractère
religieux (journées mondiales de la jeunesse, pèlerinages, ...) ou
culturels (festivals, technivals, ...), ainsi que, d’une façon générale,
ceux soumis à des autorisations administratives particulières ;
-
les
accueils relatifs à l’exercice d’un culte : déplacements
d’aumônerie ou de catéchèse, retraites préparatoires à un sacrement
chrétien, petits pèlerinages... sauf si la dimension cultuelle est
associée à une autre dimension telle qu’un projet de loisirs ou de
vacances ;
-
les
regroupements organisés par l’Etat, les collectivités territoriales
ou certaines associations agréées jeunesse et éducation populaire
(type ANACEJ) dans le cadre de l’accès à la citoyenneté́ ou de
l’exercice même de cette citoyenneté́ par des mineurs. Exemples :
conseils municipaux d’enfants et de jeunes, réunions liées au
fonctionnement des juniors-associations (conseil d’administration,
assemblée générale, regroupements divers) ;
-
Enfin,
les « accueils » de mineurs qui sont en deçà̀ des seuils
réglementaires :
-
les ALSH (accueil sans hébergement) qui :
-
réunissent moins de 7 jeunes ;
-
ou fonctionnent moins de 2 heures par jour
(moins de 1 h/j si PEDT5) ;
-
ou sont ouverts moins de 14 jours par an
-
les séjours (avec nuitée) en dehors d’une famille avec moins de
7 jeunes, quelle que soit leur durée.
|
Le cas particulier des accueils
périscolaires : |
Pour les accueils périscolaires, le choix est laissé à
l’organisateur soit de les déclarer, soit de ne pas le faire. S’ils sont
déclarés, ils doivent respecter le cadre réglementaire défini pour ces
accueils.
La Direction Départementale déléguée recommande que le
périscolaire (TAP compris) soit organisé dans des conditions qui
permettent de le déclarer comme un accueil collectif de mineurs auprès
de ses services.
Toutefois, si l'organisateur choisit de ne pas déclarer
en totalité́ ou partiellement l’organisation du temps périscolaire et
opte pour le mode de type garderie, il doit garantir la sécurité́
physique et affective des enfants. De plus dans le cadre des TAP,
l’organisateur doit veiller à la qualité́ éducative et la cohérence des
activités proposées. |
De quelle autorité́ dépendent les
accueils situés en dehors du champ des ACM : |
Certains accueils se situent dans le cadre de professions
réglementées et doivent en respecter les contraintes (ex : agrément
pour les assistantes maternelles).
Pour les autres, selon le CASF (article L 227-1) :
« Tout mineur accueilli hors du domicile de ses
parents jusqu’au quatrième degré́ ou de son tuteur est placé sous la
protection des autorités publiques. Sous réserve des dispositions des
articles L 227-2 à L 227-46, cette protection est assurée par le
président du Conseil gé́néral du lieu où le mineur se trouve. Elle
s’exerce sur les conditions morales et matérielles de leur accueil en
vue de protéger leur santé, leur sécurité́ et leur moralité́. »
C’est donc le Président du Conseil Départemental qui
d’une manière gé́nérale est compétent sur la question de la protection
des mineurs ne relevant pas du champ des ACM7.
Cette compétence est renforcée si les mineurs ont moins
de 6 ans. La P.M.I (Protection Maternelle et Infantile) peut être
utilement consultée sur les conditions d’accueil et le projet proposé
pour les enfants d’âge maternel. |
Surveillance et sécurité́ |
Que dit la loi : |
Le texte de référence est
l’ article L 221-1
du code de la consommation : « Les produits et les
services doivent, dans des conditions normales d'utilisation ou dans
d'autres conditions raisonnablement prévisibles par le professionnel,
présenter la sécurité́ à laquelle on peut légitimement s'attendre et ne
pas porter atteinte à la santé des personnes ».
Tout prestataire de
service est donc tenu d’assurer la sécurité des personnes concernées par
sa prestation.
Matériels et équipements :
Les modes
d’emploi, les consignes d’installation, les conditions d’utilisation et
de stockage doivent être respectées. Ne pas oublier les vérifications
périodiques de routine.
Autres
textes de références possibles (selon les activités) :
Sécurité́ dans les locaux accueillant les activités
:
-
Locaux
construits, entretenus et amé́nagés dans le respect du code de la
construction et de l’habitation (vérification des installations de
chauffage et d’électricité́, etc...) ;
-
Etablissements recevant du
public (ERP) : Respect de la réglementation sur les ERP8,
dont « capacité » maximum d’accueil définie dans le procès-verbal de
classement de la commission de sécurité, présence d’un registre de
sécurité ;
-
A noter : à partir d’un
certain seuil9,
les locaux doivent être obligatoirement classés par la Commission de
sécurité et bénéficier d’un arrêté municipal d’ouverture au public,
à demander en mairie ;
-
Evacuations d’urgence : des
consignes pour chaque adulte, programmer des exercices d’évacuation,
maintenir les issues et les dégagements libres (pas de chaises, de
tables...)
Code de
la route (placement des mineurs, dispositifs de retenue,
déplacement à pied, à vélo...) ;
Code du
sport, en lien avec la discipline ;
Décret
n°95-949 du 25 août 1995 sur le couchage en hauteur (voir
Locaux et Camping en ACM) |
Ce que dit la jurisprudence : |
Les tribunaux considèrent que dans tout contrat
comportant l’obligation de surveiller une personne est incluse une
obligation gé́nérale de sécurité́ par laquelle le contractant s’engage
à prendre toute mesure pour assurer la sécurité́ physique des personnes
dont il a la charge.
Cette obligation de sécurité́ est renforcée lorsque les
usagers sont des débutants et des enfants.
Ce renforcement se caractérise par un abaissement de
seuil de la faute (une faute légère pourra suffire pour engager la
responsabilité́ de l’organisateur) et par une expansion du contenu des
mesures de sécurité́ qui lui incombe de mettre en œuvre.
Les jurisprudences des ACM, du sport de loisirs et des
accidents sur le temps scolaire sont des ré́férences utiles pour
ajuster le niveau de surveillance et de sécurité́. On y retrouve
diverses constantes :
-
la
surveillance est à adapter selon l’âge des mineurs. Les enfants de
moins de 10 ans doivent bé́néficier d’une surveillance «
constante, vigilante et active ».
-
Constante : pas d’interruption même momentanée.
-
Vigilante : être attentif, empêcher l’escalade des conflits.
-
Active : faire preuve d’autorité́, anticiper les risques,
intervenir en amont ;
-
la
surveillance est à renforcer si le manque de maturité des enfants
et les circonstances l’exigent. Exemples : fatigue, énervement...
|
Arrivées et départs des enfants : |
A partir de quand
l’enfant est-il sous la responsabilité de quel adulte ?
Cette question doit
trouver une réponse claire dans le contrat passé avec les parents et
dans la répartition explicite des responsabilités entre les intervenants
auprès de l’enfant, faute de quoi des dysfonctionnements peuvent
apparaître et l’enfant risque d’être livré à lui-même dans les moments
de transition, ce qui augmente les risques d’accident
Diverses modalités de
transfert de garde sont possibles. Elles doivent être écrites et
connues. Exemples : accompagnement de l’enfant jusqu’à l’adulte
encadrant, pointage sur la liste des présents, autorisation signée de
quitter seul(e) l’activité à partir de 17 h (de préférence pas avant 10
ans), etc...
L’obligation de sécurité
s’applique aussi pour l’aménagement des locaux de transitions. Exemple :
douches et patères dans les vestiaires, portes des toilettes. En cas
d’accident, les parents peuvent invoquer la responsabilité de
l’organisateur de l’activité, qui pourra alors se retourner contre le
propriétaire du local. Le bon sens conseille de vérifier que les lieux «
intermédiaires » ne présentent pas de risques apparents.
|
Veiller sur la santé de l’enfant: |
-
Les
informations préalables : Pour la sécurité́ de l’enfant, certaines
informations doivent être connues :
-
antécédents
médicaux ou chirurgicaux ;
-
toute
pathologie nécessitant des précautions particulières de la part
de l'́équipe d'encadrement. (Exemples : allergies
alimentaires, asthme, hémophilie, épilepsie...)
-
les
traitements en cours afin qu’ils puissent être pris en compte en
cas d’intervention chirurgicale urgente. Un traitement médical
ne peut être administré sans ordonnance jointe et en cours de
validité́.
-
Document
conseillé : l’imprimé Cerfa n° 10008*02 « fiche sanitaire de
liaison » (utilisé en ACM) ;
-
Les
soins pendant le déroulement de l’accueil :
-
l est
conseillé d’avoir à portée de main :
-
Ne pas
hésiter à contacter le Samu qui jugera du degré́ de gravité et
prendra la responsabilité́ d’orienter vers un médecin de ville s’il
n’est pas nécessaire d’intervenir immédiatement sur place.
|
imprimé Cerfa n° 10008*02 « fiche
sanitaire de liaison »: |
Pour éviter de confier les enfants à des personnes
dangereuses ou incompétentes, il est conseillé de demander divers
documents aux intervenants réguliers :
-
extrait
de casier judiciaire n° 3 (fourni par la personne) ou
-
extrait
de casier judiciaire n° 2 (demandé par l’organisateur
s’il s’agit d’une commune) : il mentionne certaines
condamnations, regarder en particulier s’il est fait état d’affaires
de mœurs, de comportement violent, d’infractions ré́pétées
au code de la route, d’usage de stupéfiants...
-
diplôme
ou qualification. Noter que certains titres sont obligatoires pour
l’encadrement d’activités sportives ;
La signature
d’un règlement intérieur ou d’une charte de bé́névolat peuvent être
utiles.
L’organisateur doit enfin s’intéresser à l’attitude gé́nérale de
l’encadrant vis-à-vis des enfants : politesse, comportement
respectueux, bienveillance, maturité́, capacité́ à fixer un cadre et à
faire respecter des règles, capacité́ à « surveiller » les
enfants. |
Modalités d’organisation conseillées |
Le contrat entre les familles et
l’organisateur: |
La prestation de service pourra être définie dans un «
contrat ».
Remarque : le mot « contrat » a un sens
juridique. Il définit un accord librement consenti entre deux parties
avec des obligations respectives pour chacune des parties. Sa forme est
libre. Il fera foi en cas de litige aussi est-il conseillé de le
rédiger avec soin.
Liste des points conseillés :
-
l’identification
des parties prenantes (l’organisateur, les parents ou ceux qui ont
la garde de l’enfant) ;
-
un
numéro de téléphone des parents en cas d’urgence ;
l’identification de l’enfant ;
-
une
description de la prestation : contenus, modalités d’organisation et
d’encadrement, lieux, dates, horaires...
-
les
modalités de transfert de responsabilité́ : arrivées, départs ;
-
les
conditions d’annulation (activité́) ou de désistement (inscription)
;
-
des
renseignements concernant l’assurance responsabilité́ civile pour
l’enfant : attestation à fournir ou n° de police ;
-
le
tarif et les modalités de paiement ;
-
la
liste des pièces à fournir obligatoirement : renseignement
concernant la santé du mineur (exemple : fiche sanitaire de
liaison), tests d’aptitude, engagement signé du jeune, etc...)
;
-
des
annexes éventuelles : projet « éducatif », pédagogie,
programme de la semaine (sous réserve de modification), règlement
intérieur, autorisation de quitter seul(e) l’activité́ pour l’enfant
de 10 ans et plus, personnes habilitées à ré́cupérer l’enfant...
-
date
et signature ;
-
ainsi
que toute autre précision jugée utile.
Le
règlement intérieur permet de fixer les règles du bien vivre
ensemble, tant pour les participants que pour les intervenants et les
parents. Il est particulièrement utile pour préciser les modalités
d’exclusion en cas de comportement inadapté́ ou de non-respect des
règles de fonctionnement. |
Les assurances : |
Les assurances sont obligatoires pour :
L’assurance en responsabilité́ civile est vivement
conseillée pour :
* L’organisateur de l’activité́ peut légitimement en
faire une condition d’inscription. |
Un exemple particulier : la garderie
périscolaire : |
Sur le temps de la garderie, l’organisateur devra être
particulièrement attentif à :
effectifs :
-
les
modalités d'inscription et le calcul des effectifs prévisionnels ;
-
la
tenue d’un registre de présence à jour ;
-
l’effectif
d’encadrement qui doit être fixé en considération de l’âge et du
nombre de mineurs (la jurisprudence tendra à prendre comme
ré́férence les taux des ACM périscolaires) ;
locaux :
-
des
locaux adaptes au nombre d’enfants (suffisamment grands et
insonorises pour le bien-être de tous) ;
-
N.B.
: les locaux des écoles élémentaires ne sont pas à priori adaptés
aux enfants de maternelle (hauteur des sanitaires, dispositif
anti-pince doigt, rampes adaptées, taille du mobilier, etc ...) ;
-
Pas
d’empilement de cartables ou de vêtements en travers des dégagements
;
surveillance et sécurité́ :
-
l’aptitude
du personnel d’encadrement à exercer cette fonction ;
-
les
règles explicites de surveillance : en particulier localisation
précise de chaque enfant selonles différentes salles et cours
possibles ;
-
une
vigilance particulière pour les déplacements aux toilettes et ce qui
s’y passe ;
-
organiser
ré́gulièrement des exercices d’évacuation, donner des consignes de
sécurité́ au personnel d’encadrement ;
-
organisation
adaptée et vigilance pour les temps de transition : début et fin du
temps de garderie, déplacements ;
-
l’accord
exprès et écrit autorisant un enfant à quitter la garderie sans
être accompagné par un adulte, ou par un autre adulte que ses
parents.
Projet et activités éventuelles :
-
veiller
au bien-être et à la sécurité́ affective des enfants ;
-
l’organisation
du gouter (lieu et durée) doit permettre aux enfants de se poser ;
-
le
gouter l’un des cinq moments d’apports nutritionnels nécessaires à
la croissance des enfants. Il doit donc si possible être diététique
;
-
les
activités doivent être pensées dans l’intérêt de l’enfant, et
adaptées : durée, choix, type, selon l’âge, la fatigue. Les
activités d’extérieur sont à privilégier ;
-
dans
le cas de la sollicitation d'un intervenant extérieur ponctuel ou
régulier, la contractualisation/le conventionnement est souhaitable
;
-
si
une aide aux leçons est proposée, elle doit se dérouler dans de
bonnes conditions matérielles, et sa durée doit être différente
selon l’âge des enfants ;
-
développer
des contacts avec les enseignants et les familles.
Déplacement à pied :
-
la
dangerosité́ du trajet ;
-
les
points délicats éventuels ;
-
les
équipements en cas de pluie (prêt de capes de pluie, parapluies) ;
-
la
durée du trajet : inferieur si possible à 15mn pour les maternels ;
-
l’encadrement
: 2 adultes par groupe (sauf très court déplacement à proximité́
immédiate et sans risque identifié).
Par ailleurs, si les organisateurs de garderies ne sont
pas soumis à l’obligation de déclaration, la Direction Départementale
Déléguée les invite à consulter à titre indicatif les ressources
mises en ligne sur les accueils de loisirs périscolaires. |
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|
Versions
Imprimables : fiche -
Toutes les
fiche "Quand..." |
2.1 première
déclaration en tant qu'organisateur
Comment déclarer un ACM |
Quand : |
Plus de
deux mois avant le début de l'accueil |
Déclarant : |
L'organisateur |
Auprès de Qui : |
DDCS ou
DDCS/PP de votre département |
Comment :
|
Courrier,
mail... selon département |
Obtenir un code organisateur : |
Tout nouvel
organisateur doit retourner par courrier le document « déclarer un
nouvel organisateur ». Ce document vous est transmis par la DDCS sur
simple demande.
A la
réception de ce document, la DDCS crée l’organisateur sur la téléprocédure
TAM puis transmet par courrier le numéro d’organisateur`au déclarant. |
S’identifier sur la téléprocédure
TAM : |
Rendez-vous sur l'espace TAM de Jeunesse et Sports :
https://tam.extranet.jeunesse-sports.gouv.fr/
|
Etape 1 à 3 : |
|
Étape 5 : Déposer une déclaration
initiale : |
Il vous est possible d’enregistrer les éléments
renseignés dans un « brouillon » en cliquant sur « Enregistrement
provisoire ». La fiche n’est pas déposée auprès de la DDCS. Vous pouvez
venir ultérieurement sur cette fiche initiale pour clore le processus de
dépôt. |
Étape 6 : Obtenir l’accusé de
réception : |
Au dépôt de la déclaration initiale, TAM vous propose de
télécharger l’accusé de réception.
Cet accusé de réception atteste que l’organisateur a
bien exécuté la première partie de la déclaration conformément aux
modalités prévues par l’arrêté du 3 novembre 2014. Il ne préjuge en
rien de la conformité des informations communiquées avec la
réglementation. Il appartient à l’organisateur de communiquer à la DDCS
la fiche complémentaire au plus tard 8 jours avant le
début de l’accueil. À défaut, la fiche initiale sera réputée n’avoir
jamais été déposée. |
Résumé : |
Par sa
déclaration, l’organisateur s’engage à ce que :
-
Le
taux et les normes d’encadrement soient respectés ;
-
Le
nombre d’enfants accueillis soit au maximum égal à 300 (pour un
accueil de loisirs périscolaire ou extrascolaire) ;
-
L’accueil
des enfants de moins de 6 ans soit autorisé : locaux habilités et
capacité d’accueil respectée.
|
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Librement inspiré de
:http://www.manche.gouv.fr
|
Versions imprimables :
Cette fiche -
Toutes les
fiches déclarer
|
2.2 Effectuer
la déclaration initiale
d’un accueil de loisirs ex tra-scolaire
Comment déclarer un ACM |
Quand : |
Plus de
deux mois avant le début de l'accueil |
Déclarant : |
L'organisateur |
Auprès de Qui : |
DDCS ou
DDCS/PP de votre département |
Comment :
|
Connectez-vous au portail
d’accès :
https://tam.extranet.jeunesse-sports.gouv.fr |
Etape 2 : |
|
Étape 3 : Créer une déclaration
initiale : |
Pour déposer une déclaration initiale ou la modifier,
cliquer sur l’onglet « Fiches initiales ». puis « ajouter un accueil
sans hébergement ». Il faut ensuite définir les éléments
fondamentaux de l’accueil :
-
Le type
d’accueil (péri ou extrascolaire) ;
-
Les
dates de début et de fin ;
-
le local
utilisé ;
-
Le
département d’implantation;
Pour déclarer un ACM avec des moins de 6 ans, l’accueil
doit être autorisé par le préfet de département
Attention ! Les déclarations complémentaires
ne peuvent s’effectuer tant que l’autorisation n’a pas été délivrée par
le préfet. |
Étape 4 : Renseigner la fiche initiale
: |
|
Étape 5 : Déposer une déclaration
initiale : |
Il vous est possible d’enregistrer les éléments
renseignés dans un « brouillon » en cliquant sur « Enregistrement
provisoire ». La fiche n’est pas déposée auprès de la DDCS. Vous pouvez
venir ultérieurement sur cette fiche initiale pour clore le processus de
dépôt.
Enregistrement provisoire : Une fois la déclaration
déposée les informations`ne peuvent plus être modifiées tant que la DDCS
ne les a pas contrôlées |
Étape 6 : Obtenir l’accusé de
réception : |
Au dépôt
de la déclaration initiale, TAM vous propose de télécharger l’accusé
de réception.
Cet accusé de réception
atteste que l’organisateur a bien exécuté la première partie de la
déclaration conformément aux modalités prévues par l’arrêté du 3
novembre 2014. Il ne préjuge en rien de la conformité des
informations communiquées avec la réglementation. Il appartient à
l’organisateur de communiquer à la DDCS la fiche complémentaire au plus
tard 8 jours avant le début de l’accueil. À défaut, la fiche initiale
sera réputée n’avoir jamais été déposée. |
Résumé : |
Par sa
déclaration, l’organisateur s’engage à ce que :
-
Le taux et les normes
d’encadrement soient respectées ;
-
Le nombre d’enfants
accueillis soit au maximum égal à 300 ;
-
L’accueil des enfants
de moins de 6 ans soit autorisé : locaux habilités et capacité
d’accueil respectée.
|
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Librement inspiré de
:http://www.manche.gouv.fr
|
Versions imprimables :
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|
2.3 Effectuer
la déclaration complémentaire d’un accueil de loisirs extrascolaire
Comment déclarer un ACM |
Quand : |
Plus de
8 jours avant le début de l'accueil |
Déclarant : |
L'organisateur / Directeur-trice |
Auprès de Qui : |
DDCS ou
DDCS/PP de votre département |
Comment :
|
Connectez-vous au portail
d’accès :
https://tam.extranet.jeunesse-sports.gouv.fr |
Attention : |
Après le
dépôt de votre déclaration initiale, la DDCS doit viser cette dernière
pour que vous puissiez déposer une fiche complémentaire.
Les
fiches complémentaires (FC) sont obligatoires pour achever le processus
de déclaration règlementaire à un ACM. En l’absence de ces éléments, la
déclaration est supposée n’avoir pas été effectuée et l’accueil, s’il se
tient, est illégal. |
Etape 1 : Créer une fiche
complémentaire : |
À partir de la page
d’accueil, cliquer sur l’onglet « Fiches initiales », sélectionner la
déclaration correspondante puis cliquer sur « Fiche Compl »
|
Étape 2 : Renseigner
la fiche complémentaire: |
La FC
doit comprendre les éléments suivants :
-
les dates de début et
de fin de l’accueil ;
-
le nombre de mineurs
par tranches d’âge ;
-
la localisation de
l’accueil les informations relatives au déclarant ;
-
les informations
relatives à la personne à prévenir en urgence ;
-
la liste et l’état
civil de l’ensemble des membres de l’encadrement (animateurs,
bénévoles occasionnels,
cuisiniers, …).
|
Étape 3 : Saisir les
membres de l’encadrement: |
Le code de l’action sociale et des familles prévoit, dans
son article L.133-6, un régime d’incapacité à exercer au sein des ACM,
notamment en cas de condamnation pour crime ou pour certains délits
ayant donné lieu à au moins deux mois d’emprisonnement ferme.
Par leur déclaration complémentaire, les organisateurs d’ACM
permettent à l’administration d’avoir accès ont accès au bulletin n°2 du
casier judiciaire des personnes qu’ils recrutent.
IMPORTANT
Afin d’assurer au mieux votre rôle de protection des
mineurs, il est impératif d’être particulièrement vigilant lors de la
saisie de l’identité
des personnes intervenants au sein des accueils que vous organisez. Il
est de votre responsabilité en tant qu’employeur de vérifier la moralité
des personnes que vous recrutez.
|
COMMENT DÉCLARER LE PERSONNEL ?
Les six
rubriques suivantes doivent être renseignées :
1/
NOM. Le nom de naissance doit être obligatoirement renseigné :
saisir en majuscule, sans mettre d’espace avant la première lettre du
nom ;
Vérifier
qu’aucun caractère « parasite » n’a été saisi (en dehors du tiret et de
l’espace qui peuvent être utilisés pour les noms composés, et de
l’apostrophe dans le corps du nom).
2/PRENOM. Premier prénom de l’état-civil, obligatoire pour les
personnes nées en France :
saisir en
majuscule, sans mettre d’espace avant la première lettre du nom ;
Vérifier
qu’aucun caractère « parasite » n’a été saisi (en dehors du tiret et de
l’espace qui peuvent être utilisés pour les noms composés, et de
l’apostrophe dans le corps du nom).
3/
DATE DE NAISSANCE. Format JJ/MM/AAAA
4/
PAYS DE NAISSANCE. Sélectionner France ou étranger
5/
DÉPARTEMENT DE NAISSANCE. Ne pas oublier de sélectionner le
département correct
6/
COMMUNE DE NAISSANCE. Le choix du département détermine la sélection
de la liste des communes correspondantes. Ne pas oublier de saisir la
commune de naissance. |
Étape 4 : Effectuer
le dépôt de la fiche complémentaire: |
Un accueil doit respecter des règles en termes de nombre
et de qualification des encadrant-e-s. En cas de non respect de ces
règles, SIAM va afficher une alerte avant validation.
Ces alertes ne sont pas bloquantes, mais vous vous
exposez à ce que la DDCS vous contacte pour exiger une mise en
conformité ou même s’oppose à l’ouverture de l’accueil par arrêté
préfectoral. |
Étape 5 :
Télécharger le récépissé: |
Après validation du dépôt de la déclaration
complémentaire, vous pouvez télécharger le récépissé. Ce document
est édité automatiquement par l’application au dépôt de chaque FC. Il ne
présume pas du respect de la réglementation mais confirme
seulement l’effectivité de votre dépôt.
Il faut noter qu’en cas de modification de la fiche, le récépissé ne
sera pas modifié. |
Résumé : |
Veillez à effectuer la déclaration complémentaire de
l’accueil de loisirs extrascolaire au plus tard 8 jours avant le début
de l’accueil
-
Procéder
à l’ensemble des déclarations des personnes qui sont au contact des
mineurs ;
-
Demandez
une pièce d’identité pour chaque intervenant ;
-
Vérifier
sur la page d’accueil si des déclarations d’intervenants ne sont pas
en attente ;
-
Vérifiez
le visa porté par la DDCS sur la déclaration – cf le contrôle opéré
par la DDCS
|
Synthèse : |
LE CONTRÔLE OPÉRÉ PAR LA DDCS
Chaque déclaration est visée par la DDCS. LA DDCS vérifie
l’ensemble des éléments déposés pour s’assurer qu’ils sont conformes à
la réglementation. Il est nécessaire, après chaque étape de
déclaration, de revenir sur TAM pour vérifier
l’état de celle-ci.
Le contrôle va s’opérer particulièrement par le
changement d’état de fiches déposées. Cet état reflète la situation
règlementaire d’une déclaration (initiale, complémentaire ou unique).
|
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Librement inspiré de
:http://www.manche.gouv.fr |
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|
2.4 Effectuer
la déclaration d’un accueil de loisirs sur plusieurs sites (multi-sites)
Comment déclarer un ACM |
Si : |
L’accueil
de loisirs périscolaire fonctionne simultanément et régulièrement sur
différents sites éloignés de quelques kilomètres. Comment déclarer cet
accueil multi-sites ? |
Déclarant : |
L'organisateur / Directeur-trice |
Auprès de Qui : |
DDCS ou
DDCS/PP de votre département |
Comment : |
Connectez-vous au portail
d’accès :
https://tam.extranet.jeunesse-sports.gouv.fr |
Le directeur ou la directrice :
|
Le
directeur d’un accueil « multi-sites » doit pouvoir se consacrer
exclusivement à ses fonctions de coordination et de suivi des différents
sites, en y assurant notamment une présence régulière. Ce responsable
doit être constamment joignable et disponible en cas de sollicitations
de la part d’une équipe d’animation de l’un des sites.
Chaque
site sera placé sous la responsabilité d’un animateur désigné par le
directeur.
La qualification des
personnes encadrant un accueil « multi-sites » reste conforme aux
dispositions de l’article R. 227-12. Les taux d’encadrement doivent
être, quant à eux, respectés sur chacun des sites. |
Etape 1 : |
Dans l’onglet «
déclarations » de la page d’accueil TAM, vous procédez à la
déclaration d’un accueil sans hébergement
|
Étape 2 : |
Vous saisissez la
période d’ouverture, les effectifs prévisionnels, puis cliquez sur «
sélectionner un nouveau local »
|
Étape 3 : Sélectionnez le site
d’accueil avec son numéro de local : |
Procédez autant de fois
que nécessaire. Exemple :
|
Étape 4 : Lors de la déclaration
complémentaire, vous devez : |
-
renseigner
un seul directeur des multi-sites, responsable de l’accueil ;
-
préciser
les adjoints qui occupent la fonction de référent sur chacun des
sites et indiquez dans la partie« observations » leur lieu
d’exercice ;
-
déclarer
tous les animateurs présents sur les différents sites.
|
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|
2.5 Déclarer un
accueil avec des enfants de moins de 6 ans
Comment déclarer un ACM |
Quand : |
Plus 3
mois avant le début de l'accueil |
Déclarant : |
L'organisateur / Directeur-trice |
Auprès de Qui : |
DDCS ou
DDCS/PP de votre département |
Comment :
|
Connectez-vous au portail
d’accès :
https://tam.extranet.jeunesse-sports.gouv.fr |
Article L 2324-1 du code de la santé
publique : |
L’organisation d’un accueil collectif à caractère
éducatif (…) ouvert à des enfants scolarisés de moins de 6 ans est
subordonnée à une autorisation délivrée par le représentant de l’Etat
dans le département, après avis du médecin responsable du service
départemental de protection maternelle et infantile. » |
Comment déposer une demande
l’autorisation pour accueillir des enfants de moins de 6 ans : |
Tout établissement qui accueille des enfants de moins de
6 ans doit être autorisé par le représentant de l’Etat. L’organisateur
de l’accueil de loisirs doit saisir par courrier la DDCS accompagné du :
-
Cerfa
n°12751*01 dûment rempli et signé ;
-
Plan
détaillé des locaux qui accueillent des enfants de moins de 6 ans ;
-
Contrat
d’assurance ;
-
L’autorisation
municipale d’ouverture de l’établissement concerné ;
-
La
copie du dernier procès verbal de la commission de sécurité des
locaux accueillant des enfants.
|
Que mentionne
l’autorisation d’accueil des enfants de moins de 6 ans : |
L’autorisation délivrée par le préfet (DDCS) à
l’organisateur d’un accueil collectif de mineurs mentionne les capacités
d’accueil, les conditions d’hébergement, l’âge des enfants pouvant être
accueillis ainsi que des préconisations visant à améliorer la sécurité
et la qualité de l’accueil.
Cette autorisation est à renouveler sous la même
procédure dès lors qu’apparaît un changement d’organisation : changement
de lieu d’accueil, changement important d’organisation, demande de
révision de la capacité,…
Lors de la déclaration, la capacité d’accueil des enfants
de moins de 6 ans doit être respectée. |
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Librement inspiré de
:http://www.manche.gouv.fr |
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Dernière mise à jour :
23/07/2023.
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